A partir des rejets estimés par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Météo France a simulé la dispersion des rejets radioactifs jusqu’au 26 mars. Selon cette simulation, le panache radioactif devrait atteindre la France à partir du 23 ou 24 mars. Les concentrations attendues dans l’Hexagone pourraient être de l’ordre de 0,001 becquerel par mètre cube. A titre de comparaison, avance l’IRSN, les valeurs mesurées dans l’est de la France après l’accident de Tchernobyl étaient « de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1983) ».
A quoi risque de ressembler le nuage radiactif ? par Terraeconomica
L’Institut d’aéronomie spatiale de Belgique a réalisé une simulation de la dispersion du nuage de pollution émis par l’explosion du 3e réacteur de Fukushima survenu lundi dernier.
Dans ce modèle, le nuage rencontre des pluies sur son chemin et la concentration des particules s’en trouve fortement diminuée. D’après ces prévisions qui s’étendent jusqu’à samedi, le nuage disparaîtrait avant d’atteindre les côtes américaines. Cette simulation prend pour hypothèse un nuage initial se situant entre 0 et 1 500 mètres.
Ci-dessous, une autre carte publiée par l’Institut central de météorologie et de géodynamique de Vienne (ZAMG), simule la progression des émissions radioactives entre le Japon et les Etats-Unis du samedi 12 mars (jour de l’explosion du réacteur n°1 à Fukushima) au vendredi 18 mars.
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