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13-03-2015
Mots clés
Alimentation
Agriculture
France

A financer : une supérette 100% locale à Montpellier

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A financer : une supérette 100% locale à Montpellier
(Crédit photo : DR)
 
Les trois fondateurs de Locavorium recherchent 59 200 euros pour lancer leur supermarché-drive achalandé avec des produits du coin.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Un supermarché sans bananes ni avocats, mais un supermarché avec des oignons des Cévennes, des pommes du Vigan, des tommes de brebis… Le tout 100% local ! C’est Locavorium, le projet de trois amis ingénieurs agronomes à Montpellier (Hérault). « Nous vendrons exclusivement des produits du département et de la région, dans la supérette et aussi grâce au drive, explique Jessica Gros, l’une des cofondatrices. Notre but est de mettre en valeur les agriculteurs. » Pour cela, le petit groupe cherche à lever 59 200 euros via la plateforme de financement participatif Pick & Boost. Cette somme permettrait de payer le mobilier, l’outillage, les chambres froides, les installations techniques et informatiques du futur magasin, qui devrait s’étendre sur 300 mètres carrés (et autant pour le stock).

Les producteurs, quant à eux, ne seront pas perdants puisqu’ils fixeront eux-mêmes le prix de vente de leurs produits et 75% de celui-ci leur seront reversés. « De la viande, des légumes, des fruits, du fromage, des viennoiseries… L’idée est de proposer un panel très large aux consommateurs, précise la jeune femme de 25 ans. Pourquoi pas aussi des cosmétiques, des plants ou des graines ? » Dans l’idéal, chaque article sera proposé en agriculture conventionnelle d’une part et en bio de l’autre. Si la collecte est un succès, les porteurs du projet envisagent également de créer une plateforme d’approvisionnement pour les restaurateurs, « qui n’achètent pas toujours local car tout seuls, cela leur coûte trop cher », estime Jessica Gros. —


- A financer ici

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  • Excellente initiative !
    Je me posais deux questions à propos de ce projet :
    - on parle depuis un petit temps de l’implantation d’une succursale de "La Louve" à Montpellier, dont le concept est similaire, comment vous positionnez-vous par rapport à cela, est-ce que les deux projets ne vont pas se télescoper ?
    - avez-vous déjà une idée de l’endroit où sera implanté le magasin ?
    Merci et bcp de succès !

    29.04 à 17h52 - Répondre - Alerter
  • Oui pour le local et oui pour envoyer ces enfoirées de GMS au placard !
    Un bémol toutefois : si c’est pour du local bourré de produits chimiques je ne vois pas l’intérêt.

    17.04 à 10h34 - Répondre - Alerter
  • Bravo pour ce projet ! que je trouve super évidemment et qui m’intéresse beaucoup !
    Mais j’ai une question : quelle différence entre votre projet et les multiples magasins de producteurs, marchés fermiers, Drive fermiers, etc. qui se développent un peu partout ? Vendez-vous des produits en plus ? Je me demandais notamment : est-ce que vous êtes parvenus à intégrer dans votre projet des "producteurs" de produits d’hygiène, voire des fabricants de produits du quotidien qu’on trouve dans les supermarchés traditionnels ?
    Merci d’avance pour votre réponse, et encore bravo !

    Marie

    28.03 à 18h09 - Répondre - Alerter
  • 57 ans Ni ingénieur agronome, ni technicienne agricole, simplement mère de famille qui a découvert la passion du jardin depuis sa plus tendre enfance avec sa mère et sa grand-mère.
    Locavorium Je pense aussi qu’il est souhaitable aujourd’hui de favoriser au maximum les productions en agriculture raisonnée et biologique. Je ne suis pas strictement opposée à ce que des produits issus de l’agriculture conventionnelle les côtoient. Cela permet des échanges entre les producteurs eux mêmes et aux clients qui n’iraient pas dans un magasin "bio" de découvrir la qualité, la diversité de ces produits et leur prix.En effet Je fais la plupart de mes achats de fruits et légumes dans un magasin de groupement de producteurs bio et les prix sont souvent moins élevés que le conventionnel dans le circuit traditionnel et même que dans le discount. Mon niveau d’exigence minimum est en effet le "fermier". Manger de la viande issue d’animaux torturés me semble impossible. Je suis aussi parfaitement d’accord sur le fait que les réglementations varient d’un pays à l’autre et que le transport à un coût pour l’environnement. Ceci dit nous consommons des fruits exotiques et des agrumes qui ne peuvent pas ou pas tous être produits en France. Lorsque j’en achète je privilégie les produits dont la provenance est la plus proche possible. Exemple des avocats provenant d’Israël plutôt que d’Amérique du Sud. Vous dites ne pas opposer conventionnel est bio. Peut-être est-ce une simple maladresse mais vous le faites dans le commentaire précédent. En effet vous citez l’intégré, l’agroforesterie comme des alternatives à l’agriculture biologique ; Hors se sont des techniques qui sont aussi utilisées en agriculture biologique.
    Guillaume est-ce que vous pensez qu’il est encore possible d’utiliser du Round up ? Dans votre exemple vous parlez de sol sain . Admettons mais où sont passez le Round up et les engrais azotés. Dans la nappe phréatique, dans les ruisseaux... De plus l’agriculture biologique n’utilise pas systématiquement le labour pour éliminer les ’mauvaises herbes" (d’ailleurs ce dernier terme m’agace). Exemple : certains viticulteurs qui cultivent leur vignes en "bio" ne labourent pas mais tondent l’herbe entre les rangs. C’est bon signe que l’on interdise la roténone et certainement que cela va suivre pour le cuivre. Les normes évoluent au fur et à mesure de l’avancée des connaissances scientifiques. La mise en place n’est pas toujours rapide. La preuve il va falloir attendre 2022 pour que l’utilisation du Round up soit définitivement interdite en France alors que l’on en connait les conséquences depuis longtemps !!!
    Bonne continuation pour la suite de votre projet !

    27.03 à 09h38 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    Pour moi, "BIO" n’est qu’une marque, et n’est pas forcément naturelle.
    Si vous dîtes "BIO" comme "biologique", dîtes biologique, et n’est pas forcément naturelle.
    Une terre détruite, morte, et susceptible de redevenir naturelle, fertile. Je le pense, je l’espère.
    Pourquoi je ne voie plus le mot naturel dans l’alimentation ou ailleurs ?
    Naturel avec graines, avec terre, avec produit de culture, avec matériaux de culture, avec soleil, avec terre, avec vente, avec dégustation, avec famille, avec amour.
    "Naturel, tu me manques".
    Culture naturelle, élevage naturel. Faisable.
    "Nous avons la solution".
    Merci.

    26.03 à 21h08 - Répondre - Alerter
  • Northey : En fait,

    c’est à Damien à qui je voulais dire merci... ;)

    20.03 à 03h15 - Répondre - Alerter
  • Northey : Reçu 5/5

    Merci pour cet éclairage ; j’en sais un peu plus maintenant.

    20.03 à 03h11 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    l’idée est bonne et je l’approuve. Et je suis complètement d’accord sur la définition de "durable" de Damien. Le bio n’est pas une panacée en soit. En revanche savoir comment l’exploitant travaille en revanche permet de savoir si le fait qu’il n’ai pas de label AB ne veut pas dire qu’il ne respecte pas la nature et le consommateur pour autant. Donc un magasin où le client peut savoir qui fait quoi et comment c’est bien !
    Sauf erreur de ma part, je n’ai pas vu où cette superette serait implantée ? Centre ville ou banlieue ? Qui devra prendre le tramway (ou la voiture) pour aller s’approvisionner ?

    19.03 à 22h47 - Répondre - Alerter
  • Très beau projet.
    Belge, j’aimerais m’établir à Bordeaux.
    Alors si vous comptez ouvrir une supérette de ce même concept là-bas, peut-être pourrais-je la fonder avec vous....(association physique ET financière à l’appui) ?

    17.03 à 17h44 - Répondre - Alerter
  • Tout ce qui permet de favoriser les circuits de proximité, de créer des débouchés pour les producteurs locaux, d’encourager les productions de qualité, ... est bon à soutenir. Par contre, l’objectif que "chaque article [soit] proposé en agriculture conventionnelle d’une part et en bio de l’autre." ne me paraît pas très cohérent. L’étiquetage précisera-t-il "avec pesticides" pour les uns et "sans pesticides" pour les autres ? De même le concept de "drive" dans ce contexte me semble également très décalé. De grâce, prenons le temps de la découverte, de la rencontre, de l’échange !

    Dans un autre ordre d’idée, je souhaitais signaler l’erreur sur l’utilisation du mot achalandé.
    Un magasin bien achalandé est un magasin qui a beaucoup de client (le chaland étant le client (du vieux français chaloir avoir de l’intérêt pour) et nom un magasin bien "approvisionné3

    16.03 à 09h44 - Répondre - Alerter
  • Bonjour...j’habite à Sète et votre idée m’intéresse car je cherchais justement un concept comme le vôtre. J’aimerais vous aider financièrement et physiquement si cela vous intéresse.
    Je vous laisse mon courriel afin que l’on puisse être en contact.
    Merci pour cette idée géniale qui va se concrétiser j’en suis sûre !!!!
    Bon we
    Lau

    14.03 à 13h00 - Répondre - Alerter
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