« Un Brésil sans misère ». Telle est l’ambition de la présidente Dilma Rousseff annoncée en grande pompe le 2 juin. Plus de pauvreté ? Enfin, pour être précis, plus d’extrême pauvreté. En clair, le pays table sur l’enrichissement rapide de 16,2 millions de Brésiliens – 8,5% de la population tout de même. Ce combat – annoncé par Dilma Rousseff lors de sa campagne pour la présidentielle – sera mené en trois rounds. Il s’agira d’abord d’élargir le nombre de bénéficiaires de la « bourse famille » qui devra s’étoffer.
Assurer aussi l’accès aux services publics des plus pauvres : éducation, santé, eau, électricité… Enfin, le gouvernement entend bien développer le microcrédit pour permettre aux plus miséreux d’échapper à la misère. « Si le Brésil accomplit d’ici à 2014 ce qu’il a programmé, il sera le premier pays en développement à atteindre le principal objectif du millénaire fixé en 2000 par l’ONU : réduire la misère extrême », a souligné la ministre du développement social, Tereza Campello, dans un entretien au Monde, à la BBC et à El Pais.
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