publicité
haut
Accueil du site > Actu > Énergie > Voyage avec l’homme le plus ferré au monde
Article Abonné
29-06-2009
Mots clés
Tourisme
Transports
Energies

Voyage avec l’homme le plus ferré au monde

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
 
Partir loin ne veut pas automatiquement dire aéroport, avion et duty free. Cela peut aussi se conjuguer avec train, bateau, escale et chef de gare.
SUR LE MÊME SUJET

Avez-vous déjà essayé de réserver un Paris-Sofia ou un Madrid-Ankara sur le Net ? Non, pas par avion, c’est beaucoup trop facile. En sélectionnant uniquement le train et/ou le bateau. Mark Smith s’y est essayé. Il y a passé des heures… pour souvent échouer au final. Une hérésie pour ce Britannique, fanatique de voyages et directeur de gares. Alors en 2001, il lance un site Internet sur le sujet. Met en ligne des tonnes d’horaires de trains, de conseils sur les correspondances et cartes de réduction, d’histoires des trains mythiques tels que le Trans-sibérien ou l’Orient-Express…

Aujourd’hui, il se consacre entièrement à son activité en ligne, voit défiler 400 000 visiteurs uniques par mois sur www.seat61.com, reçoit des milliers de mails de voyageurs qui l’aident à compléter ses informations et peut admirer ses récompenses trônant sur son bureau : prix du Tourisme Responsable (The Times, 2006), meilleur site Internet de voyage (The Guardian, 2008), 14e des 50 meilleurs sites indépendants de voyages (mars 2009).

Temps et taxes

« L’homme du siège 61 » – son surnom, en référence à son siège de prédilection dans l’Eurostar (voitures 7, 8, 11 ou 12, car l’homme est précis comme une horloge de gare) – n’est pas un anti-avion primaire. Simplement, il n’y voit aucun avantage ! « Si les gens prennent autant ce mode de transport, c’est que cela se fait en quelques clics sur le Net. C’est la solution de facilité », analyse-t-il.

Donc, selon lui, ce n’est pas une question de prix. « Pour l’Europe, le train est compétitif par rapport à l’avion car on oublie trop souvent qu’au billet aérien s’ajoutent diverses taxes, des surplus de bagages, etc. », souligne-t-il. Rien à voir non plus avec une envie irrépressible d’être rapidement dans un endroit. « Les gens oublient de compter les trajets vers les aéroports, très souvent éloignés des centres-ville, et le temps d’attente lors des contrôles et de l’embarquement. » Et là, il rappelle que plus de 90 % des trains sont à l’heure contre 65 % des avions.

Nouveaux flippés

Mark Smith reconnaît que la vague verte lui apporte de nouveaux visiteurs. Aux flippés des voyages aériens s’ajoutent désormais les angoissés de l’empreinte carbone. Pour rappel : relier Paris à Londres par avion équivaut à l’émission de 244 kg de CO2 par passager. En Eurostar, la pollution atteint seulement 22 kg de CO2 par personne (1). Alors il a enrichi son site gratuit d’une section sur « CO2 et changement climatique : trains versus avions ». Et défend le slow travel, qui n’est pas un voyage lent, mais un voyage qui a du sens. Car ce qu’il aime par-dessus tout dans ces heures passées dans les wagons, c’est la vie, le potentiel de rencontres et d’échanges. Moments qui se font plus rares dans les longs alignements de sièges d’un avion de ligne. 

(1) Sources : The Observer du 29 janvier 2006 et Eurostar.

Sources de cet article
Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas