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21-01-2016
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Décryptage

Nucléaire : les contrevérités françaises sur le choix allemand

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Nucléaire : les contrevérités françaises sur le choix allemand
(Crédit photo : Thomas Muncke - AFP)
 
Oui, nos voisins ont lâché l’atome. Mais dans le même temps, ils relancent le charbon, polluent et font exploser la facture des consommateurs. Des accusations méritées ?
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Sous des airs d’élève modèle, l’Allemagne cacherait mal une transition énergétique bancale. Le refrain est populaire dans les discours médiatiques et politiques français. Au lendemain de la COP21, Maud Fontenoy, déléguée à l’environnement du parti Les Républicains, y allait de son couplet : « Les Etats qui ont choisi de réduire la part du nucléaire (…) ont augmenté leurs émissions de gaz à effet de serre, affirmait l’ex-navigatrice dans Le Monde. L’Allemagne, pour un surcoût annuel de 27 milliards d’euros, réexploite des mines de charbon à ciel ouvert. »

En décidant de se priver de l’atome après 2022, l’Allemagne serait devenu un contre-exemple ? L’attaque n’est pas l’apanage de la droite. En 2014, Ségolène Royal raillait ces pays qui, tandis qu’ils arrêtent leurs réacteurs, « rouvrent des centrales à charbon » et « achètent en France de l’électricité d’origine nucléaire ». Passage en revue des raccourcis, exagérations et contrevérités sur le sujet.

L’Allemagne importe du nucléaire

Avec ou sans l’atome français, les Allemands ne risque pas le black out. Centrales thermiques et énergies renouvelables cumulées, le pays possède une capacité annuelle de production de 193 gigawatts (GW) pour « une consommation qui culmine au pire à 80 GW », écrit Vincent Boulanger dans Transition énergétique, comment fait l’Allemagne (Les Petits matins, 2015). Outre-Rhin, on se chauffe surtout au gaz, ce qui permet d’aborder les hivers rigoureux sans craindre les coupures généralisées. La menace plane plutôt sur la France où le radiateur électrique est roi. « Si l’on prend le solde annuel, la France est importateur net d’électricité allemande », explique l’auteur de vive voix. Le bilan dressé par RTE confirme : en 2014, la France a importé 13,2 térawattheures (TWh) d’électricité allemande pour 7,3 TWh exportés.

Elle se rabat sur le charbon

Le pays carbure encore à la plus polluante des énergies. En 2014, le charbon pesait pour 43,2% du mix électrique allemand. Cette part, en baisse depuis 1990, est repartie à la hausse au cours des trois années qui ont suivi l’annonce, en 2011, d’une sortie du nucléaire. Il n’en fallait pas plus pour que les journaux télévisés français présentent les villages sacrifiés à l’extension de mines comme le résultat de ce choix. Les deux phénomènes, pourtant, ne sont pas liés. Le charbon n’a pas été relancé avec l’arrêt des réacteurs : sa part n’est jamais tombée sous la barre des 40%. En 2011, il a simplement « bénéficié d’une conjoncture momentanément favorable : un prix élevé du gaz, des cours de la houille très bas et un prix du CO2 ridicule sur le marché des quotas européens, souligne Vincent Boulanger. Par ailleurs, la quantité d’électricité “perdue” du fait de l’arrêt des réacteurs a été plus que compensée par le développement des énergies renouvelables. » Les chiffres confirment : quand, entre 2010 et 2013, l’Allemagne se privait de 43,3 TWh d’énergie nucléaire, la production en renouvelables grimpait de 47,6 TWh. « Le choix du charbon est politique, estime Jens Althoff, directeur à Paris de la fondation Heinrich Boëll, le think thank des Verts allemands qui milite pour un recours accru au gaz le temps de la transition. Mais les élus des régions où le charbon est pourvoyeur d’emplois ne souhaitent pas le voir reculer. »

… et pollue de plus belle

Conséquence de cet attachement à la mine, en 2013 et 2014, les émissions de gaz à effet de serre par Allemand, déjà supérieures à celles des Français, ont augmenté. Un bilan que Stéphane Hallegatte, spécialiste du changement climatique à la Banque mondiale, regarde avec clémence : « Les Allemands mènent deux transitions énergétiques en même temps », précise-t-il, rappelant que le succès de tels tournants se juge sur trente ou quarante ans. A cette échéance, l’Allemagne mise sur une baisse de ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 80% par rapport à 1990. Une trajectoire bien engagée : depuis le lancement de la transition en 2010, les énergies renouvelables se sont développées à un rythme effréné pour fournir aujourd’hui près du tiers de l’électricité. « En envoyant ce signal fort, les Allemands ont rendu possible des innovations technologiques et des baisses de prix dont tout le monde va profiter. On peut les remercier », poursuit l’économiste, soulignant que « le pays n’est responsable que de 0,5% des émissions mondiales ».

Le prix de l’électricité a explosé

C’est là l’affirmation la plus fondée. Le coût du kilowattheure est deux fois plus élevé en Allemagne qu’en France. Mais ces chiffres seuls sont trompeurs : les Allemands ont une consommation d’électricité en moyenne 30% inférieure à la nôtre. L’efficacité énergétique, maître-mot outre-Rhin, s’est déjà traduite par une baisse de la consommation de 5% depuis 2008. Pour atteindre l’objectif d’une division par deux à l’horizon 2050, le choix d’une énergie chère est assumé. De l’autre côté de la balance, en France, « il faut considérer les coûts cachés du nucléaire, ceux du traitement des déchets, que les Français paient via leurs impôts », renchérit Jens Althoff qui estime qu’« à l’inverse, le coût de la transition allemande est un investissement pour le futur ».

A lire aussi sur Terraeco.net :
- Comprendre le climat et la COP21 (épisode 21) : regardons l’Allemagne
- Quand Greenpeace veut acheter des mines de charbon

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  • Des articles excellents de la part de AtomicBoy44. Une lucidité remarquable et une analyse d’une justesse implacable pour remettre en place la bêtise, l’ignorance, la crédulité et la mauvaise foi de ceux qui prétendent sauver le monde avec des machines à hélices improductives et cogénératrices de Co2.
    J’ajouterai simplement que les éoliennes fabriquées en Chine ( les productions allemandes et danoises sont pourvues en grande partie de pièces chinoises ) le sont avec des centrales à charbon anciennes dont certaines de conception soviétique datent de 1946. Elles rejettent 900 g de Co2 soit 10 fois plus que la norme française. Il faudrait 20 ans pour récupérer le seul carbone de fabrication et 30 ans pour le photovoltaïque (Voir rapport de JM Jancovicci). Impossible donc de "sauver la Planète" avec ces engins incapables de rendre à Mère Nature l’énergie qu’elle lui a prise, d’autant plus que lors de leur durée de vie (20 ans ) ces ferrailles vont émettre du CO2 en copulant avec les centrales à flamme indispensables pour l’équilibre du réseau. Alors l’argument écolo-bidon d’économie carbone c’est vraiment du pipeau ! Que reste-t-il donc à retirer de ces constats ?
    Les ripoux de Bruxelles à la solde du puissant lobby éolien ont décrété un quota d’éoliennes. Engins inutiles et ruineux qui vont remplir des poches sans fond avec l’argent volé aux pauvres gens. Il faut ajouter que la France vient d’être rappelée à l’ordre par la commission de Bruxelles pour céder ses barrages hydroélectriques à des entreprises privées, au "nom de la libre concurrence". Nos dirigeants politiques vont vendre aux russes et aux chinois qui se sont déjà portés acquéreurs la seule, la meilleure, la plus propre et la moins chère des énergies renouvelables. Comme on a vendu nos autoroutes qui désormais coûtent un bras aux usagers !
    Avec l’argent des barrages bradés aux entreprises privées on pourra continuer à subventionner l’éolien et à mettre 30.000 moulins supplémentaires inutiles pour "rattraper le retard" sur l’Allemagne ...

    2.12 à 12h10 - Répondre - Alerter
  • Que de commentaires pro-nucléaires gavés de chiffres intox et de propos qui se veulent détaillés pour mieux noyer une gigantesque imposture et une confusion savamment entretenues :
    Ce qu’on PRODUIT n’est pas se qu’on CONSOMME !
    Hors dans notre bilan ... l’important c’est ce que les français utilisent et pas ce qu’ils produisent.
    L’électricité nucléaire française est une réalité de production, mais nous consommons de l’électricité EUROPÉENNE carbonée comme tous les européens et le reste du monde à quelques exceptions près.
    Tous les jours, des milliers de MWh franchissent les frontières dans tous les sens pour équilibrer le réseaux EUROPÉENS ; c’est indispensable pour éviter la grande panne (comme celle de 2003 aux US) ... et ça fait 30 ans que c’est mis en place ! ... il faudrait arrêter votre baratins les mecs !!
    RTE se contente d’annoncer les soldes et refuse de changer de méthode ... pourquoi ?
    Parce que si on fait le détail des consommations et de leur origine, en hivers, le KWh chauffage électrique français pollue plus qu’un KWh chauffage gaz naturel !
    Toutes les études européennes le confirment (études Adème, Dena, AEE, Naturvardsverket etc ...) et le chauffage électrique est tout bonnement INTERDIT chez bon nombre de nos voisins.
    Et puis le mixte énergétique allemand, ce n’est pas que de l’éolien du charbon et du solaire comme vous semblez le croire ...
    VOUS PARLEZ MIEUX QUE LES LIVRES ... MAIS ILS VOUS MANQUENT DES PAGES !!

    4.03 à 12h22 - Répondre - Alerter
  • Cet article se veut pourfendre les « Passage en revue des raccourcis, exagérations et contrevérités » sur le sujet des ENR en Allemagne : c’est un objectif louable. Encore faudrait-il qu’il évite l’écueil des analyses partielles ou superficielles. Et sur ce plan-là, c’est hélas un échec. Ainsi, l’article se base sur le solde positif de l’échange énergétique de l’Allemagne avec la France - ce qui est exact – pour insinuer que ce serait en fait la France qui dépendrait de l’électricité allemande. C’est archi-faux, et l’analyse – fine, celle-ci - du bilan 2014 de RTE en donne la preuve : 1) S’il est exact que la France importe globalement plus de courant allemand qu’elle ne lui en vend, on peut également voir que quel que soit le mois de l’année, les exportations globales d’électricité françaises en direction de ses autres voisins –Espagne, Suisse et dans une moindre mesure Italie et Grande-Bretagne – sont toujours supérieures à ce que nous importons d’Allemagne. La France n’a jamais eu « besoin » pour satisfaire sa consommation intérieure du courant allemand : elle la réexporte illico. En d’autres termes, la France, à la fois en raison de sa position géographique privilégiée et de l’excellence de son réseau de transport à Haute Tension 400kV est indispensable à l’Allemagne pour aiguiller vers le marché européen du Sud sa production électrique en excès, laquelle - on le voit sur votre graphique -, se concentre dans les mois d’hiver où le vent est fort et la production éolienne de mer du Nord importante. 2) à l’inverse, une analyse de la consommation électrique allemande montre qu’elle a absolument BESOIN d’importer de l’électricité française pendant certains mois d’été (même si globalement il est exact qu’elle en vend plus qu’elle n’en achète).

    Ainsi, le graphique que vous mettez en appui à votre article masque une réalité plus complexe que vous avez totalement ignorée : oui sur l’année l’Allemagne est globalement exportatrice d’électricité, notamment en hiver – ce qui est un succès incontestable à mettre au crédit des ENR et particulièrement de l’éolien offshore – MAIS elle n’est pas pour autant autosuffisante : elle a BESOIN pour équilibrer sa consommation les mois d’été de faire fonctionner ses centrales à charbon de l’est, d’importer du courant – et notamment de l’électronucléaire français – et elle a également besoin du réseau de transport français pour écouler sa production excédentaire en hiver. Votre allusion au fait que le réseau allemand ne risque pas le blackout est fausse à deux titres : 1) en été où la production allemande est déficitaire : c’est la simple conséquence du bilan de puissance déficitaire, ça tout le monde le comprend 2) même lorsque l’Allemagne est excédentaire, le réseau français très bien maillé et ses groupes de production puissants sont indispensables pour stabiliser le réseau allemand, fragilisé par l’aspect intrinsèquement intermittent de la production des ENR et également par une infrastructure de transport vieillissante (ça s’améliore cependant). La stabilité transitoire d’un réseau électrique interconnecté est une problématique assez mathématisée (qui dépasse largement le simple bilan de puissance à un instant t) et donc difficile à faire comprendre à quelqu’un qui n’a pas fait d’études en ingénierie électrique, sachez cependant que les centrales et le réseau de transport français sont capitaux pour la stabilité du réseau sud-européen et allemand.

    Pour être très honnête, il faut admettre qu’il est arrivé en quelques occasions, notamment à l’hiver 2012, que la production française soit insuffisante pour satisfaire la demande nationale (journée très froide, plusieurs réacteurs en arrêt et usage massif du chauffage électrique), et nous avons été vraiment TRES contents ce jour-là que les éoliennes allemandes de mer du Nord turbinent à plein régime… Tout ceci pour dire que l’essor des ENR en Allemagne est une superbe réussite qui va dans le sens de l’Histoire et assure aux entreprises allemandes une avance technique considérable dans ce domaine industriel d’avenir, mais qu’il ne faut pas pour autant oublier que pour assurer une fourniture sure et stable autant que pour compenser les creux de production, les ENR doivent impérativement être couplées à un réseau de transport performant à l’échelle européenne et à des moyens de production puissants, indépendants de la météo et émettant peu de CO2 : les infrastructures électronucléaires française ont donc un rôle capital dans ce système.

    Trois derniers petits regrets également à propos de cet article : 1) il vante le fait que l’arrêt de l’électronucléaire allemand n’a pas entraîné d’augmentation de la production à partir du lignite (extrêmement polluant) : certes, mais on pourrait faire remarquer que l’essor considérable des ENR n’est pas non plus parvenu à la diminuer d’un iota, l’Allemagne reste le premier producteur de CO2 et de pollution aux particules fines en Europe, même ramené à sa population… ça fait désordre 2) il loue les ENR allemandes au motif que ce pays n’émet « que » 0.5% du CO2 mondial : des pro-nucléaires (ce que je ne suis absolument pas) vont immédiatement vous rappeler qu’avec moins de 0.3% de la production de CO2 mondiale, l’électronucléaire français est encore plus performant… 3) Il balaie d’un revers de main la problématique du surcoût considérable des ENR en rappelant (à juste titre) les coûts cachés du nucléaire (démantèlement des anciennes centrales, surcoût des réacteurs de nouvelle génération etc) : certes, pour autant, un article paru récemment sur votre site avoue qu’à propos du marché public de la ville de Paris, le seul fournisseur d’énergie 100% renouvelable, Enercoop, n’a pas été capable de faire mieux que de proposer une énergie 70% plus chère qu’EDF (60€/MWh au lieu de 35), s’enorgueillissant de « n’avoir pas augmenté ses tarifs en 10 ans », alors même que l’on ne cesse de nous répéter depuis 10 ans que le prix des ENR diminue sans cesse et serait au même niveau que les moyens de production classiques… Comment expliquer alors une différence de prix aussi considérable ?

    14.02 à 14h58 - Répondre - Alerter
  • Dernières actualités sur Bure : ce n’est que le début...hélàs...

    26.01 à 21h12 - Répondre - Alerter
  • Ce texte qui s’efforce de justifier l’injustifiable, est truffé d’erreurs pour ne pas dire de mensonges grossiers, qui décrédibilisent toute sa plaidoirie. En effet :
    -  il est facile de s’apercevoir que les "importations" de courant allemand par la France ne correspondent qu’à des transits par nos lignes électriques, d’énergie destinée à la Suisse. En effet ce pays importe du courant en provenance des éoliennes allemandes quand son prix est quasi nul, s’en sert pour remplir ses barrages hydrauliques, et returbine à plein l’eau stockée pour produire et revendre à prix fort l’électricité aux Allemands quand il n’y a plus de vent !
    -  excuser les Allemands qui dégagent 4 fois plus de CO2 que les Français au prétexte que cela ne représente que 0.5% des rejets de la planète est du pur cynisme
    -  dire que les Allemands consomment moins d’électricité que nous car ils se chauffent au gaz est un peu fort : le gaz émet du CO2 non ? Scandaleux...
    -  enfin le traitement des déchets nucléaires est inclus dans le prix du kWh d’EDF, autrement dit il ne sera pas financé par des impôts. Encore un mensonge grossier (ceux qui en doutent n’ont qu’à lire le rapport de la Cour des Comptes explicitant le coût du kWh nucléaire).

    Pour terminer les Allemands vont doublement dans un mur :
    -  parce qu’ils sont obligés de compenser l’intermittence de leurs énergies éoliennes et solaires par des centrales au charbon, et émettent de plus en plus de CO2 et autres produits cancérogènes au fur et à mesure que ces énergies se développent
    -  parce que leur intermittence les limite à 30% de la production totale d’électricité, en l’absence de technologies industrielles permettant le stockage massif d’électricité ; et ce n’est pas demain la veille que ces technologies seront au point et économiquement acceptables.

    25.01 à 22h17 - Répondre - Alerter
    • Gardons le sens des proportions,
      Oui la Suisse achète à bas prix des KWH pour les stocker en pompage/turbinage et nous les revendre au prix fort. Ils sont malins et à leur place on en ferait autant. Que les KWH viennent d’ici où là quelle importance ? je trouve pour ma part heureux que les KWH en trop générés par l’Allemagne soient ainsi stockés là où on peut le faire.

      Oui l’Allemagne émet 2x plus de CO2 par habitant que la France, les USA, 3x plus ... mais le Brésil 3x moins que nous . Mais en global, les USA c’est presque 20x la France.... d’où un débat sans fin à la COP21. Il faut sortir de ces débats stériles du "c’est pas moi c’est l’autre".

      Ce que je vois, c’est que le CO2 émis par les USA n’est aucunement lié à un effort de transition : ça veut dire que demain ça sera pareil et après demain aussi. L’Allemagne travaille dans ce sens et il faut leur rendre cet hommage, la France quasiment pas si ce n’est avec du nucléaire (autre dette environnementale celle là).

      Bref, plutôt que les chiffres, demandons nous qui fait quoi ? et à quelle échelle ?
      Par exemple : j’ai largué une voiture pour acheter deux vélos électriques (ça fait plus q’uun plein tous les deux mois)... et à Brest faut l’faire !

      29.01 à 12h20 - Répondre - Alerter
      • Je ne vois pas la contradiction ? L’article affirme à tort que l’Allemagne exporte vers la France, alors que c’est vers la Suisse : que ce soit judicieux ne change rien à cette "contrevérité du journaliste sur le choix allemand".
        D’autre part, l’Allemagne est prisonnière de son choix de réduction du nucléaire alors qu’elle développe massivement ses EnR : sa seule solution est de compenser l’intermittence par des centrales au charbon. Si elle veut sortir du charbon, elle devra alors importer de l’électricité : probablement depuis la France et ses centrales nucléaires ! Il y aura alors du business intéressant à faire pour EDF.
        Ceci est confirmé par les prévisions sur la consommation électrique de l’Allemagne d’ici à 2050 : il y est indiqué que l’arrêt de centrales au lignite s’accompagnera d’importations à hauteur de 20% des besoins. Que ferons alors nos voisins si la France décide aussi d’arrêter son parc nucléaire ?

        29.01 à 16h44 - Répondre - Alerter
        • Mais si, l’allemagne exporte bien vers la france ; (elle exporte aussi directement vers la suisse via le réseau d’interconnexion sans passer par chez nous). D’une manière générale tous les pays sont interconnectés pour acheter de l’électricité aux prix les plus bas. C’est une pratique quotidienne (la Comm de Regul de l’Energie qui s’en occupe).
          Ceci dit, que cette électricité soit dans le même temps rachetée à la France par la suisse, l’Espagne ou le Portugal pour des raisons de marché, et ben les compteurs feront la facture en rapport. Où est le problème ? J’ai du mal à voir là dedans une contre-vérité.
          Il est évident qu’il faut continuer de mutualiser nos moyens de production : SI chacun doit posséder de quoi subvenir à TOUS ses besoins, oui il n’importe plus mais ça implique que son parc est en sous-production quasi-constamment. Un outil non utilisé ça coute trop cher.
          Par ex, une centrale nucléaire ne peut pas faire varier sa production comme çà ; le régime est très constant !!! et il y a des surplus de production qui sont vendus à bas prix. Tant mieux qu’il y ait alors la Suisse pour pomper et remplir ses barrages la nuit et turbiner le jour. En quoi c’est une contre-vérité de dire qu’on va devoir importer de l’énergie ?
          Celui qui n’aura pas à importer de l’électricité est le pays qui sera en perpétuelle sur-production, quel gâchis.

          29.01 à 18h17 - Répondre - Alerter
  • l’acharnement de "AtomicBoy44" à défendre l’industrie électro nucléaire est surprenante.
    les arguments avancés sont dignes d’un pro du secteur.
    personnellement, ils ont eu du mal à me convaincre car :
    - les chiffres avancés sont faux, et en contradiction de ceux publiés par le GIEC ;
    - il fait fie de la charge des déchets léguée aux milliers de générations futures

    pour résumer, j’ai acquis la certitude que AtomicBoy44 est un sous-marin de la filière nucléaire

    24.01 à 17h39 - Répondre - Alerter
  • Moi j’adore quand on me dit que le risque est MAITRISE et SURVEILLE tout en admettant que le risque zéro n’existe pas.
    Ca veut dire qu’on nous ment effrontément et qu’on prend le peuple pour des c...

    Oui on sait très bien que le risque zéro n’existe pas, inutile de rabâcher cette même pédagogie pour les nuls complètement dépassée.
    Ceux là n’ont toujours pas compris qu’on ne parle pas de risque mais de ses conséquences. Et ça n’a rien à voir...
    Un risque même très faible mais qui aurait comme conséquence de déplacer des millions de personnes et de mettre un pays à plat n’est tout simplement pas admissible... je vote contre.

    Après... les calculs savants d’occurrence de risque, de lois de Gumble, de vague plus haute que les autres, cette pseudo maîtrise d’ingénieurs, technocrates et politiques qui n’ont jamais eu à payer de leur poches l’inconséquence de leurs hypothèses... arf.. passez votre chemin messieurs si vous engagez à ce point la responsabilité des autres.

    23.01 à 18h45 - Répondre - Alerter
  • vos vérités et contre vérités tout le monde s’en fiche à l’unanimité. disait Brassens.
    Voila encore un article qui appelle commentaire et lance la polémique sur la base sur de chiffres partiels et donc partiaux.
    l’image du solde des échanges avec l’Allemagne est intéressant et je recommande à tous d’aller lire le paragraphe du rapport cité.
    Vous y verrez :
    1 que l’électricité qui vient d’Allemagne ne reste majoritairement pas en France mais qu’elle ne fait que passer vers l’Espagne L’Angleterre et l’Italie qui sont tous des pays importateurs. Au total, la France produit à chaque instant (ou presque) plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Le graphique est donc juste mais extrait de son contexte.
    2 que cette électricité allemande pleine de vertus, la France est obligé de la voir transiter même si elle n’en a nul besoin parce que c’est le règlement européen ET que les réseaux allemands sont totalement saturés par l’accroissement de capacité du auw ENR et à leur intermittence.

    Les autres chiffres cités relèvent à peu près de la même communication, on peut les trouver ça et là mais au total, l’éolien et le solaire en Allemagne produisent sur l’année environ 15 % de l’électricité et non 40 (il faut décompter la bio masse et l’hydro) et que les emissions de GES allemandes ne baissent pas, le reste est pure communication
    je serai donc excommunié comme pro nucléaire ??
    avant de bruler un mot... l’avantage de la transition allemande qui est essentiel à mon avis, c’est qu’ils font quelque chose, que ça a une cohérence et qu’une majorité semble y adhérer. tandis que nous perdons procès d’inquisition et en inaction, le tout sur fond de chiffres approximatifs et de contre-contre-vérités .

    22.01 à 18h15 - Répondre - Alerter
    • J’adhère.
      Et j’imagine le jour où nous serons contraints pour une raison ou pour une autre, de faire à notre tour la transition, et bien ce jour là nous verra totalement à la merci des brevets allemands, de leur technologie que nous n’aurons plus qu’à acheter à grand coup d’endettement.
      Ca n’est pas l’EDF, AREFA & CO qui pourront financer ça embourbés qu’ils seront dans leurs démantèlements.

      23.01 à 18h48 - Répondre - Alerter
      • Hum, la transition coûte quand même 22 milliard d’euro par an à l’Allemagne, si nous devons au final nous y lancer plus tard, on risque plutôt de tirer notre épingle du jeu en y dépensant moins, et il n’y a pas d’écart technologique, les panneaux solaires sont déjà partis en Chine qui les vends à un prix raz du plancher, nous ne ferions aucun bénéfice à essayer de concurrencer, et les éoliennes d’Alsthom ou d’Areva sont a epsilon près aussi performante que celles Allemandes, de toute façon elles aussi sont de plus en plus fabriquées en Chine, même si ce sont toujours des marques européennes qui les vendent.

        28.01 à 17h41 - Répondre - Alerter
  • Vous avez le droit d’avoir peur de la radioactivité, mais encore faudrait-il que vous sachiez ce que c’est. Et que vous ne vous fiiez pas a ce que vous en disent les mass-médias qui ne cherchent que de l’audience et pas forcément a vous expliquer.

    Parce que l’énergie nucléaire est la plus concentrée par unité de masse de volume et de surface, c’est celle qui nécessite le moins de matières premières, d’énergie pour son extraction en grande quantité (volume et masse) et qui occupe le moins de surface au sol aussi. D’autres pays l’ont bien compris, comme la Corée du Sud, la Chine (qui ralenti son industrie charbonnière et métallurgique), les pays scandinaves qui achètent des réacteurs russes a la pelle, même les voisins de l’allemagne comme la Tchéquie qui vient d’acheter des réacteurs Russes, ou encore la Finlande....

    Le modèle allemand détaillé dans cet article ne peut de toute façon pas être reproduit en France puisque nous n’avons pas de charbon et pas non plus de Nord Stream relié directement en Russie (qui au passage sert aussi d’arme géopolitique dans l’affaire Ukrainienne et aussi contre la Pologne a l’est) pour faire tourner des centrales de backup.

    L’article oublie une chose et évite soigneusement le chiffre tout au long de ses arguments : le poids en CO2eq du KWh allemand et par habitant.
    la france est a 60g CO2eq/KWh
    L’allemagne est a 600g CO2eq/KWh
    Je dirais qu’il faut une certaine mauvaise foi pour ne pas le reconnaitre, comme le fait cet article, les allemands émettent plus que les Français, même s’ils font baisser leurs émissions depuis 20 ans. Dans cette même période ils ont dépensés plus de 500 milliards € pour pas grand chose en terme d’émissions de CO2.
    Par ailleurs, les centrales fossiles sont loin d’être aussi propre que les tant décriés déchets nucléaires pour le simple et bonne raison qu’elles émettent bien d’autres polluants comme les métaux lourds issus de la combustion du LIGNITE (bien plus que la hard coal ou anthracite). Ajoutez en plus les cendres dans des volumes considérables, et vous verrez que les déchets nucléaires sont bien moins nocif même s’ils sont dangereux quand on plonge la main dedans évidemment. Ils sont plus concentrés, donc plus facilement contrôlables et donc moins répandu dans l’environnement. et puis, même pour eux, il y a encore des solutions technologiques comme MYRRHA, mais la minorité antinucléaire cherche a faire oublier qu’il peut y avoir des solutions. Même les solutions les moins technologiques comme le CIGEO sont rejetés par cette minorité politique au poids médiatique surdimensionné (sans doute parce qu’ils s’appuient sur la peur et l’ignorance des masses sur ce domaine).
    Enfin, il ne faudrait pas oublier que l’allemagne a encore des réacteurs en fonctionnement. 7 précisément. Donc, leurs émissions ne vont sans doute pas baisser dans l’avenir s’ils continuent a persister dans cette idée d’abandonner le nucléaire électrogène.
    Et cela ne les empêchent pas de continuer de chercher la fusion nucléaire contrôlée puisqu’ils viennent de démarrer leur stellarator, concurrent d’ITER, mais qu’ils ont développés SEULS, eux, contrairement a ITER qui est un projet international de plusieurs pays sur tout le globe.

    Donc, Maud Fontenoy n’est sans doute pas la meilleur, mais pour ceux qui suivent l’actualité énergétique comme moi, votre article est juste un tissu de propagande qui tourne autour du pot pour faire la promotion d’un truc (dit modèle) qui ne peut de toute façon pas s’appliquer chez nous.

    La peur irrationnelle du nucléaire électrogène en particulier n’existe que pour servir une minorité politique qui se sert de la peur. Et se servir de la peur finit tjrs par aboutir a de grands dangers...

    22.01 à 13h27 - Répondre - Alerter
    • L’art de noyer le poisson dans l’eau, par les pro-nucléaires : l’irradier, pardi ! Parlons de la faillite d’Areva, du gros problème de l’enfouissement des déchets, entre multiplication des coûts, défaillance du système...etc...
      Vous touchez beaucoup d’argent sur le sang et les larmes des populations empoisonnées et déportées à cause des exploitations d’uranium...pour tenir 1 discours aussi assoiffé de déni !

      22.01 à 16h46 - Répondre - Alerter
      • Si l’enfouissement des déchets était un problème, les suédois, les finlandais et mes suisses ne les auraient pas engagés, comme nous.

        Chez nous, il est impossible de débattre de ce sujet. On l’a vu lors des débats publics autour du CIGEO. Non pas a cause des pro-nucléaires qui voudraient cacher quoi que ce soit ; Non, a cause des antinucléaires qui refusent de débattre et d’écouter ou de comprendre quoi que ce soit en boycottant et en empêchant même la tenue des réunions... Et c’est logique, car cela leur enlèverai immédiatement les mots de la bouche. Mots qui leurs servent a faire peur lors de leurs dialogues avec ceux qui sont opposés a leur idées simpliste qui se transforme en croyance. Mais, il existe des solutions aux déchets et notement les réacteurs de génération 4 comme celui de Beloyarsk que vient de mettre en marche la Russie. Son deuxième en plus de 20 ans, mais cette fois avec une puissance doublé, soit 1200 MWe. Mais aussi avec les Réacteurs a accélérateurs de particules comme MYRRHA et qui sont pilotables qu’il faudra bien construire un jour pour boucler la boucle des déchets les plus dangereux que sont les actinides mineurs hors 239Pu, qui lui est fissile et donc peut resservir de combustible.

        La faillite d’AREVA est avant tout due a quoi selon vous ? Au fait que le monde renonce au nucléaire ? Eh bien vous avez tord, et c’est l’AIEA qui le dit avec ses rapports annuels sur l’industrie nucléaire qu’elle surveille de très près. le nombre de réacteurs va doubler avant 2050, et ils ne seront pas aussi sur que l’EPR d’AREVA ; La réalité, c’est que ce sont les autres réacteurs, moins protégés, moins surs, et donc aussi moins compliqués, qui ont remportés les parts de marchés. AREVA aurait pu faire plus d’EPR, si au lieu d’aller le construire en Finlande en premier, elle avait pu le faire en France d’abord. Merci aux lobbys antinucléaires infiltrés dans les instances politiques de la république.

        Vous pouvez donc vous réjouir de la faillite d’AREVA (et donc de l’industrie nucléaire de notre pays) si vous voulez, mais ne pensez pas que cela fera sortir le pays du nucléaire, pas même l’Europe. Avec un peu de lecture dans le domaine, vous le comprendriez très vite tellement ça va pousser partout autour de l’allemagne en Europe.

        Vous utilisez des mots comme Irradier, empoisonnements, déportés mais vous ne comprenez même pas les bases de la physique nucléaire de la puissance énergétique contenue dans la matière et qu’Albert Einstein et d’autres ont pourtant mis en équation devenue célèbre.
        L’empoisonnement par les centrales a charbon allemandes qui balancent un tas de cochonneries comme les métaux lourds a petites doses mais en permanence suer toute l’Europe me parait bien plus dangereux que des déchets nucléaires enfermés dans des conteneurs castors (dont le durée de vie a été estimée scientifiquement par l’académie des sciences de notre pays et d’autres pays a plus de 410 000 ans de résistance). Les déchets, en des volumes très loin d’êtres comparables aux volumes de cendres cramés dans les centrales au lignite allemandes, eux, ne seront pas dangereux sur une durée aussi longue. Les analyses scientifiques physiques montrent que la décroissance radioactive par désintégration NATURELLE ne dépassera pas 300 000 ans et en plus que les radiations qui s’en échapperont ne seront plus dangereuses pour l’homme bien avant...

        Il ne s’agit pas de déni, mais du résultat de lectures, visionnages, et écoutes diverses innombrables, y compris du point de vue opposé pour bien comprendre l’enjeu et vous l’expliquer. Vous êtes dans l’irrationnel, la croyance, la peur émotionnelle, j’essaye juste de rapporter un maximum de contre arguments logiques, raisonnés, mathématiques, scientifiquement démontrés.
        La physique a ses lois qui contrairement aux lois humaines, ne se laissent pas violer. Ces lois sont implacables. Comme le fait que l’énergie contenue dans 1g d’uranium vaut 600 000 mètres cubes de gaz et plusieurs dizaines de tonnes équivalent pétrole (Mtep).

        22.01 à 23h47 - Répondre - Alerter
        • Sûr qu’il faut trouver 1 solution FIABLE pour gérer les erreurs passées.

          En attendant, pour commencer à limiter le danger, est-ce que l’arrêt des centrales est envisagé, alors que les solutions déjà existantes pour se passer de l’industrie du nucléaire, existent déjà depuis 1 bail. Non ! La MAUVAISE VOLONTE/FOI politique est dûe à la soumission aux multinationales, et à cette joie de courte durée (sauf pour ceux qui se foutent des générations d’après la leur !) de croissance non pas économique, car c’est une politique qui induit la destruction des ressources naturelles qui sont le capital de base. Mais plutôt la gloutonne et mortifère croissance spéculative !
          Cependant que se multiplient les outils technologiques, les mains d’oeuvre humaines sont remplacées, pour grossir le taux de chômage. Et ces même gros actionnaires qui continuent le chantage à l’emploi, alors qu’ils en sont les causes. Monsieur, dites-vous qu’ils ne vous paieront plus très longtemps avec vos boniments de pseudo scientifique, car les catastrophes provoquées par 1 réchauffement de + en + accéléré à cause de vos raisonnements de bas étage, ne permettront plus de continuer à véhiculer les mensonges impunément !
          Mais pôôôvre innocent que vous êtes, vous devez croire aussi que les prix Pinochio ne sont que des fabulations de djihadistes verts, n’est-ce pas ?

          23.01 à 12h24 - Répondre - Alerter
          • Je vous le répète, le nucléaire électrogène fait partie de la solution. Et ce n’est pas moi, simple citoyen pour le nucléaire au poids médiatique, politique ou scientifique qui le dit, mais le GIEC dans son dernier rapport sur le climat.

            L’éolovoltaique que vous prenez pur une solution, ne peux être l’unique solution, et je pense que c’est la que vous vous trompez lourdement. Vous vous trompez car je pense que vous n’avez pas les bons ordres de grandeurs en matière d’énergie en tête. je vous suggère d’écouter au moins une conférence de Jean Marc jancovici (dispo sur Youtube) pour mieux comprendre les enjeux et/ou ordres de grandeurs en matière d’énergie et de climat.
            Et surtout n’oubliez pas, électricité et énergie sont deux choses différentes.
            Il ne s’agit pas de réduire le nucléaire pour sauver la "stabilité climatique", et c’est la que les allemands se trompent lourdement, la preuve est que leur mix électrique produit encore un KWh a 600g de Co2 quand nous en faisons un a 60g/kWh ...1Kg de charbon brulé, c’est 1Kg de Co2 dans l’atmosphère en plus des pollutions aux métaux lourds et aux particules ainsi qu’aux NOx.
            Vous dites "soumission aux multinationales", mais savez vous Qu’EDF est a 85.4% la propriétés de l’état Français ? Ou est la logique ? Moi je dirais qu’EDF est la vache a lait de l’état avec un versement de dividendes de + de 2 Mds €/an a l’état par EDF. Même si je vous rejoins sur le fait que la spéculation financière devrait être plus régulée, et qu’on va le (re)découvrir très bientôt. C’est une question de semaines je pense.
            Quand au chômage, je pense que la aussi vous vous trompez sinon, ce serait le cas dans tous les pays autour de nous or ce n’est as le cas. je peux juste vous dire que moins de machines c’est plus de souffrances humaines physiques. Elles sont la pour nous enlever d’abords les trvaux pénibles pour le crops humain, et ensuite pour augmenter l’efficacité. Seulement, elles, elles ont besoin d’énergie, et en particulier d’électricité.
            Un des exemple est le dumping allemand sur l’électricité offerte a ses entreprises. Il faut bien voir que les allemands font de la subvention déguisée a leurs entreprises par l’intermédiaire de la EEG (CSPE chez nous) que les entreprises ne payent pas. Seuls les particuliers la paye. ce n’est pas le cas chez nous. c’est ausi un des facteurs qui a fait que l’Allemagne paye sont électricité deux fois moins cher dans ses entreprises que les nôtres.

            le nucléaire n’émet pas plus de 6g de Co2 par Kwh, moins que l’éolien, comment voulez vous que mon raisonnement logique engendre plus d’émission de GES et donc accélère le réchauffement ? Vous raisonnez a l’envers là. Ou écoutez vos émotions plus que votre raison sans doute.

            Les prix Pinocchio n’ont rien a voir avec la "critique" du modèle allemand de cet article. Critique plutôt favorable d’ailleurs. Vous êtes Hors sujet.

            Conclusion, vous êtes dans la croyance en un modèle tout puissant et refusez de voir la réalité parce qu’elle ne correspond pas a l’idée que vous vous faites (ou plutôt qui vous été inculquée par les mass-médias (dont cet article et ce magazine fait partie)), mais les critiques et les économistes regardent aussi la ou les croyants refusent de regarder. Si vous avez choisi de vous voiler la face, c’est votre choix, mais cela ne fera pas avancer la lutte contre le réchauffement puisque l’allemagne n’a pas fait baisser significativement ses emissions globales de CO2 en valeur absolue depuis le début de sa "energiwende" alors que le cout financier ET environnemental, voire même social de cette politique est considérable. C’est un fait vérifiable sur les sites de leurs propres ministères.

            23.01 à 16h44 - Répondre - Alerter
            • Ceci sera ma dernière réponse, car c’est de la perte de temps de communiquer à quelqu’1 qui méprise aussi gravement les douleurs et les misères des populations locales, qu’entraîne l’exploitation de l’uranium. Vous faites confiance au GIEC qui est payé par qui, voyons ?
              Vous parlez des durs labeurs, en songeant sans doute aux bergers que vous préférez remplacer par des puces et des caméras ?!

              Le grand problème est votre engouement à la consommation aveugle en tous genres, pas qu’en énergie...qui est devenu la pelle de force pour creuser la tombe de toute l’humanité ! Soyez heureux de tant de puissance ! Car la puissance, n’est-ce pas l’obsession de tous arrogants microbiennes poussières d’étoiles, qui se croient supérieurs au reste de la Création ?!

              Heureusement qu’existent également des semeurs d’espoir avec des solutions dignes d’être autrement évolué qu’1 sale prédateur existentiel !

              23.01 à 17h57 - Répondre - Alerter
              • Vous estimez que je méprise les peuples ou sont exploités des ressources uranifères en oubliant soigneusement das vos pensées que c’est bien pire encore dans les mines de charbon qui ne sont pas aussi mécanisés que les mines allemandes. Je pense notamment a l’Afrique du sud. Et l’allemagne crame bcp de Charbon/lignite, qui n’est pas toujours extrait de son sous-sol germanique. Oui, l’allemagne brule même 50% de charbon importé. Les chiffres sont bien disponibles sur la toile. A vous de les chercher. Même la chine importe du charbon depuis la Mongolie voisine ...
                Je vous laisse regarder le reportage diffusé sur france3 cette semaine a propos des résidus des mines de charbon désaffectées et mal remblayées a la frontière franco-belge ( http://pluzz.francetv.fr/videos/pie...).
                En plus, figurez vous que le charbon est aussi radioactif, si, si. autant que le minerais uranifère extrait en Afrique ou au kazakstan ou je ne sais ou dans le monde ...Voulez vous que l’on parle des volumes d’eau souillée par l’industrie charbonnière ?

                Le GIEC est une agence de l’ONU, a vous de juger du bien fondé de cette agence et de l’ONU. Vous en seriez pas la première personne a jugé que cette agence internationale ne sert pas a grand chose, puisque le Général de Gaulle n’avait guère de respect pour cette agence qu’il appelait le Machin. Sauf que le général est mort depuis longtemps, et que le monde entier adhère dans sa grande majorité a cette agence pour ses grands principes qui sont bien loin d’être la destruction mondiale généralisée ou méthodique que vous sous entendez dans vos commentaires.
                Bref, une fois de plus, lorsque des grandes agences reconnues disent des faits ou des constats qui ne vont pas dans votre sens, c’est surement que ces agences ont tout faux et sont corrompues.

                Je suppose que vous êtes berger ou proche de ces métiers d’éleveurs ovins. Je ne souhaite pas du tout la fin du pastoralisme, un métier difficile que je respecte. Simplement, il y a des métiers ou ce labeur ne peut être remplacé par des machines de manière efficace. M’enfin, il y a une chose que je ne comprend pas chez les bergers de France et de Navarre : comment se fait il que les pays voisins n’ont pas les mêmes problèmes avec le loup que les nôtres ? Et d’ailleurs, vous noterez que ces même personnes nous disent que le loup doit être éliminé alors qu’ils disent également qu’il faut respecter la nature et le travail laborieux des hommes qui vivent dans ces montagnes !
                Mon p’tit doigt me dit que c’est la taille des troupeaux qui est bien plus grande chez nous que chez eux. Or vous admettrez que c’est tout de même étonnant d’entendre ces gens nous dire qu’ils défendent d’abord la nature alors qu’ils défendent d’abord leur porte monnaie. Tout est lié.
                Deux poids, deux mesures, la paille et la poutre tousssssaaaa !

                Je ne suis pas créationniste mais ÉVOLUTIONNISTE (au sens darwinien), et j’ai bien conscience de la petitesse de notre monde, de notre espèce, et même de notre étoile, le soleil. Malheureusement, je ne suis pas certains que les créationnistes qui gouvernent le monde actuel en ont bien pris conscience. Enfin, malgré toute notre puissance utilisée a transformer notre environnement, la nature nous démontre a maintes occasions qu’elle aura encore pour longtemps le dessus. Et c’est même souhaitable qu’elle la garde. C’est pour cette même raison que le GIEC cherche a convaincre le monde qu’il faut réduire les émissions de GES pour préserver la stabilité climatique.

                Si c’est la débauche technologique de l’éolovoltaique que vous qualifiez de "semeurs d’espoirs", je pense que vus n’avez pas bien lu ou regardé comment son fabriqués les éoliennes et le solaire PV ou encore les réseaux de transports et de distribution d’électricité allemands.
                Il faut bien voir que la fabrication du silicium monocristallin (de loin le plus efficace), la technique est dérivé des techniques de la métallurgie a haute température. Pour l’éolien, il faut extraire des montagnes de terres pour en extraire des terres rares (indium, niobium, antimoine, sélénium, néodyme, yttrium, ...etc) et en plus ces procédés d’extractions produisent des déchets radioactifs MAVL et de grande quantités d’eau souillées (comme tjrs dans l’extraction minière). Et les mines de Bauxite (alumine) qui produisent de grandes étendue de boue rouge pleine de soude au brésil ou même a Marseille.
                Ajoutez a cela les pales en fibre de verre ou de carbone, les millions de tonnes de béton pour des mats de plusieurs centaines de mètres de hauteur qui défigurent les paysages, et même en particulier bientôt les alpes :-(, l’électronique de contrôle a distance, la mécanique deprécision pour les boites de vitesses de ces machines...

                Voyez vous, je préfère encore nos réacteurs nucléaires et leurs risques ou inconvénients que tous ces moulins a vent et photopiles modernes qui engendrent encore plus de pollution de tous ordres et a plus grandes échelles encore. Il faut juste aller au fond des techniques et ne pas s’arrêter au périmètre de la machine elle même. Toutes les technologies doivent être comparée a échelle égale, et dans le même niveau de développement. Je suis au regret de dire que ce n’est pas ce qui est fait dans cet article comme dans de nombreux autres. Si on vient me parler des futures progrès technologiques dans l’éolovoltaique, alors je parlerai des progrès technologiques dans l’industrie nucléaire électrogène. Et non, nous ne sommes pas encore arrivé au bout des possibilités de cette technique, et je dirais même que nous n’en sommes qu’au début.
                Cette différence de traitement médiatique alliée a la fois aux croyances et aux peurs doit cesser surtout que les faits disent le contraire du fond des idées développées dans les mass médias (TV, Radio, Presse).

                Enfin, je pense que nous, français, n’avons plus le choix et en plus nous avons la technique et même toute la filière entière sur notre propre sol. il ne nous manque que la ressource naturelle, mais elle est de toute façon astronomiquement moins chère que les combustibles fossiles que nous importons (avec énormément de risques, cf les marées noires passées en bretagne) et qui sont responsables a plus de 95% du déficit de notre balance commerciale extérieure. On a beau avoir des idées, on a pas de pétrole ! Toujours pas !
                Refuser de s’adapter a la mondialisation ne l’empêchera pas de débarquer chez nous et nous emmènera au fond du trou.

                24.01 à 15h24 - Répondre - Alerter
  • Si une de nos centrales subit un problème majeur ça fera des millions de personnes à déplacer et à indemniser. C’est le pays entier qui sera à la ramasse.
    Qu’on m’explique pourquoi ça ne peut pas arriver
    Je présume que le jour où ça arrivera, on demandera des indemnités au pôv type qui aura fait une fausse manip : depuis Kerviel, on sait que les responsables ne paient plus.... les responsables, les politiques, les experts et tout ceux qui diront à ce moment là "et bien je me suis trompé".

    22.01 à 12h59 - Répondre - Alerter
    • Même si on vous l’expliquait, le reste de votre commentaire démontre que vous ne voulez pas le savoir. Alors a quoi bon ?

      En attendant, je vous conseille de lire un peu sur les site de l’ASN et de l’IRSN.

      je trouve tout de même assez incroyable que certains aient peur d’une centrale a plusieurs centaines de km plus que du terminal méthanier a moins de 50 km de chez eux ...

      Je lis BZh dans votre pseudo, ce qui signifie sans doute que vous êtes breton, ou d’origine bretonne que vous revendiquer via ce "bzh". Vous êtes sans doute au courant des difficultés de la bretagne en terme d’ alimentation électrique et de centrales fossiles qui l’alimente ?
      De mon point de vue, le drame (électrique) breton est celui de Plogoff, bcp moins connu, mais que la Bretagne payera a coup de terminaux méthanier, de centrales a charbon et de centrales au gaz. que des trucs qui nous coutent un bras en terme de balance commerciale mais aussi de Risques. Voir normes SEVEASO.

      22.01 à 13h33 - Répondre - Alerter
      • Bonjour,

        Pouvez vous me donner les adresses pour pouvoir résider en France à plusieurs centaines de KM d’une centrale nucléaire ?

        23.01 à 17h02 - Répondre - Alerter
        • Oui, tout a fait, a point a pitre ou ajaccio.

          Est-ce que cela changerai vraiment quelque chose d’habiter a plusieurs centaines de km ?
          Raisonnement simpliste qui oublie bcp de conclusions tirées des accidents du passé. Et comme souvent ce qui est simple est faux, vous avez faux.

          Mais moi aussi,j’ai une demande :
          Pouvez vous m’indiquer un endroit en France métropolitaine ou je serai certain de ne pas respirer de particules de combustion des centrales ou berlines allemandes ?

          24.01 à 14h21 - Répondre - Alerter
          • Vous avez vous même évoqué la peur d’habiter à quelques centaines de kilomètres d’une centrale nucléaire alors que l’on peut habiter à 50 kms d’un terminal méthanier. Je souhaitais donc savoir quelles sont les zones de france où l’on peut habiter à plus de 50 kms d’un terminal méthanier et à plusieurs centaines de km d’une centrale nucléaire .

            24.01 à 14h35 - Répondre - Alerter
        • A Argelès, vous serez à 250 km de chacune des 2 centrales les plus proches, celle de Tricastin et de Golfech.

          Par contre manque de bol, vous ne serez pas si loin du bassin permien de Lodève, dont les argilites ont une concentration exceptionnelle en minerais radioactifs, certains "points chauds" très spécifique pouvant atteindre un débit de dose de 700 à 800 mSv par an (d’après le document suivant https://drive.google.com/file/d/0B_... ) soit facilement 10 fois plus que les parties les plus radioactives de la zone évacuée de Fukushima. Un endroit tout à fait fascinant, ce type de condition géologique n’étant la plupart du temps présent que sur certaines plages du brésil, la zone du Kervala en Inde, et quelques zones en Chine.

          28.01 à 18h46 - Répondre - Alerter
  • terrAedes : Cinquante-huit

    J’aimerais connaître l’avis des riverains des monstrueuses cocottes minutes qui fument joyeusement devant leurs fenêtres... juste esthétiquement parlant, s’ils avaient le choix entre ces grosses cheminées et quelques éoliennes... que préféreraient-ils ? Hein ?
    Evidemment, personne ne souhaite que l’on vienne installer une ou plusieurs éoliennes au milieu de SA montagne, de SON champs... de SON paysage ! C’est un peu comme pour les sites d’enfouissement d’ordures : tout le monde jette ses poubelles, mais personne ne souhaite qu’on les enterre nulle-part... Tout le monde consomme de l’électricité, mais personne ne veut voir d’éolienne.

    Gardons nos vieilles chaudières radioactives me direz-vous.
    Posons alors cette simple question : Etes-vous POUR ou CONTRE un accident du type Fukushima ou Tchernobyl à côté de chez vous (c’est le genre de question débile que nous pondent nos JT chéris) ? Posons-la aux riverains des 19 sites nucléarisés français. Non. Posons-la à l’ensemble des citoyens français. Non. Posons-la aux français ainsi qu’à l’ensemble de leurs voisins européens. Non... Es gibt ein Problem ! Si ça pète un jour quelque-part... nos voisins les plus éloignés prierons certainement Éole pour qu’il souffle dans le bon sens. Car dangereusement parlant, il y a peut-être une légère différence entre une éolienne qui pète une pale et une centrale nucléaire qui pète une durite ? Hein ?

    Messieurs-Dames, voilà ce que l’on va faire : Le jour où ça nous pétera à la gueule, et j’espère du fond du cœur que cela n’arrivera jamais, on se retrouve ici-même et on pourra continuer à débattre sur les oiseaux décapités, le lait tourné de Marguerite ou du vacarme assourdissant de quelques hélices.

    On pourra toujours faire dire aux chiffres ce que l’on veut. On trouvera toujours les bons arguments pour justifier l’inertie. Mais quels mots trouverons-nous pour dire à nos enfants que nous leur léguons la mort ?

    21.01 à 18h29 - Répondre - Alerter
    • AtomicBoy44 : Cinquante-huit

      AH ça l’utilisation de la peur de l’accident, ça fait tjrs recette hein ?

      22.01 à 13h36 - Répondre - Alerter
      • Mais comme nous le savons pas les accidents sont impossibles.
        c’est un argument que nous répète en permanence TOUS nos dirigeants et spécialistes depuis 40 ans.
        OR c’est FAUX.
        Et maintenant les MÊMES nous disent :
        un accident est NORMAL, ça arrive toujours...
        c’est la rançon du merveilleux progrès.

        Ce qui était vrai hier est devenu faux aujourd’hui sans rien changer aux procédés.
        Le MENSONGE comme moyen d’imposer une saloperie.

        1 Les accidents catastrophiques sont possibles OUI ou NON ?
        2 QUI EST D’ACCORD POUR ASSUMER CE RISQUE ?

        1 - oui les accidents catastrophiques sont inexorables comme pour toutes activités.

        2 - la réponse est personne (sauf les fous furieux, les malades mentaux, les suicidaires, les salauds qui pensent ne risquer rien, ...).

        Or la réponse de nos dirigeants ET nucléocrates (plus les ’croyants’, sensibles aux propagandes mensongères) est le contraire.
        Un crime contre la démocratie.
        on appelle cela une forfaiture, et quand cela dure des années : une dictature.

        Chacun peut accepter ou non cette situation
        moi pas.

        22.01 à 16h20 - Répondre - Alerter
        • AtomicBoy44 : Cinquante-huit

          Personne sauf la minorité antinucléaire n’a dit que le risque zero existe. Toujours est-il que l’élovoltaique fait encore et tjrs plus de morts que le nucléaire électrogène.
          _Depuis 40 ans, il me semble que la France n’a pas connu d’accident majeur (selon l’échelle INES, pas celle de la peur, hein). Donc, le risque est MAITRISÉ et SURVEILLE (de près même)
          Personne ici ne dit que l’accident nucléaire est de l’ordre de la normalité, sauf vous. Et accuser le progrès techno-scientifique démontre bien le fond de la pensée de votre minorité politique qui a le nucléaire électrogène honteux.

          Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit mais d’observer ce qu’il se produit dans de nombreux pays de la planète qui ont du nucléaire et comparer avec ceux qui n’en ont pas. Notamment sur l’utilisation par ces différents pays, d’un coté ou de l’autre, des combustibles fossiles.
          Si vous ne le saviez pas, je vous rappelle que même le GIEC place le nucléaire électrogène dans les technologies qui font partie intégrante de la solution et que nous maitrisons, pour lutter contre le RCA. Devant l’éolovoltaique.

          1/ Le risque zéro n’existera jamais, mais les plans de sureté avancent a chaque accident majeur. Sauf que les réacteurs qui se vendent le plus sont ceux qui n’ont pas les 4 groupes de sécurité qu’ont les EPR AREVA, les AP1000 (WESTINGHOUSE) ou les APR1400 (KEPCO) , mais les réacteurs Russes VVER 1200 qui partent comme des p’tits pains.
          2/Un cerain nombre de pays comme La suisse, la Belgique, la Tchéquie, la Finlande, la suède, les états-unis, la Bolivie, le Brésil, l’Argentine, l’inde, le japon, la chine, les émirats arabes unis, la Jordanie, l’Iran, la Russie, le Bangladesh, la Corée du sud, l’Afrique du sud, Lettonie, Lituanie, la Slovénie, le Caucase, les pays baltes, la Pologne, la Roumanie, le canada, l’Algérie, la Turquie, l’Égypte, l’Australie, le royaume-uni... Et sans doute de nombreux pays que j’ai oublié dans cette liste.
          En fait, mis a part les peuples germanophones, peu de pays ont renoncé au nucléaire électrogène. mais vous pouvez choisir de vous aveugler tout seul avec vos militants minoritaires, ça ne changera rien du tout. Seuls les manœuvres politiciennes vous permettent encore de diffuser vos idées reçues travaillées par la peur pour les faire avancer plus vite, pas les raisonnements logiques et scientifiques.

          Le rapport de corrélation que vous faites entre l’absence de démocratie et le nucléaire n’a pas de sens. Mais si vous persistez a penser que si, alors je vous invite a réfléchir quand vous faites le plein de votre véhicule, citerne a fioul, chauffage au pétrole ...etc, puisqu’il semble que cela ne vous dérange aucunement de payer ces combustibles qui alimentent les caisses de certains états loin d’être démocratique comme l’arabie, et de nombreux pays pétroliers, en plus de financer les terroristes de DAECH.
          N’a pas de sens également parce que les antinucléaire ne sont pas une majorité de la population française ou européenne. Aux dernières présidentielles, Mollande alias Flamby avait besoin de ces 3% pour gagner, mais il n’empêche que votre minorité ne faisait que 3% au premier tour. Je ne parle même pas des scores électoraux d’EELV depuis 2012 qui sont encore bien pire...

          la seule chose que je peux vous dire pour que vous compreniez que vous êtes dans l’erreur de jugement par ignorance est de lire ce que disent les pro et anti nucléaires pour faire votre propre avis. il vous faudra aussi lire un peu de technique mais des centaines de vidéos sont disponible sur le réseau. Il faut juste apprendre a aller chercher l’information du point de vue opposé pour avoir un avis un peu plus logique et construit sur autre chose que la peur par l’ignorance. OUI, JE SAIS, CA PREND DU TEMPS, BCP DE TEMPS. Mais tout a un prix.

          22.01 à 16h59 - Répondre - Alerter
      • terrAedes : 438

        Peur... Bien sûr que j’ai peur, pour ma famille, mes enfants, mes amis. Quand bien même je manifesterais un semblant de confiance envers les politiques, propriétaires, exploitants, actionnaires, sous-traitants qui font tourner ces... choses, j’aurais quand même peur ! Peur... mais bordel heureusement ! Là où vous faites erreur, c’est que vous parler de recette. Moi, je vous parle d’addition.

        22.01 à 16h34 - Répondre - Alerter
        • AtomicBoy44 : 438

          La peur est toujours mauvaise conseillère et ne fait que générer encore plus de dangers. Y compris sur les régimes politiques. Vous aurez été prévenu.

          22.01 à 17h04 - Répondre - Alerter
          • terrAedes : Le retour du Jedi

            Une légère contradiction dans votre discours. Je jouerais sur les peurs pour justifier mon point de vue... Mais de quoi me prévenez au juste ? Que dois-je redouter exactement ? Je ne pense pas que les "extrêmes" ai besoin de mon aversion viscérale pour l’atome pour gagner du terrain. Nos politiques et nos médias s’en occupent très bien depuis des lustres ! J’ai l’impression que c’est vous qui avez peur... Peur d’un changement qui s’annonce ?

            La peur est mauvaise conseillère lorsqu’elle devient irrationnelle, dévorante. Nous lui devons au contraire les barrières qui nous protègent de toute folie téméraire. Mes peurs ne contrôlent pas ma vie, elles me permettent d’apporter une réflexion différente à certains de mes actes.

            Maintenant mon "ami", je mettrai fin à ces sympathiques discussions car vous êtes semblables à quelques participants rencontrés sur d’autres publications de commentaires sur des sujets particulièrement sensibles : FN, réchauffement climatique, nucléaire... Vous n’êtes là que pour une seule chose : Avoir le dernier mot.

            22.01 à 18h00 - Répondre - Alerter
            • AtomicBoy44 : Le retour du Jedi

              1/ Oui vous jouez sur les peurs avec ces discours qui envisagent l’impossible sinon l’improbable. Mais vous n^’tes même pas l’auteur vous même de ces idées. Vous ne faites que répéter comme un perroquet, sans analyse ou réflexion propre a vous même. Je le sais car vous êtes nombreux a répéter ces mêmes arguments a l’emporte pièce. Aujourd’hui, je répond sur ce site, mais je le fait aussi régulièrement sur d’autres. Et non, je ne suis pas payé pour le faire. Donc tous ces arguments, je les connais presque autant que vous. Et par conséquent, j’essaye de vous sopposer les miens, qui sot e effet a l’opposé des vôtres.

              Je ne m’écarte pasdu débat ou du sujet qui est que l’allemagne n’a pas réduit ses émissions de CO2equivalent et que nous en sommes a 10 fois mojns d’émissions de CO2equivalent grâce au nucléaire a fission qu’ils veulent stopper par pure idéologie utilisant la peur de l’accident et des déchets.
              Tout de même, il me semble que EELV est plus proche de l’extrême gauche (Mélenchon et autres a sa gauche) que de la gauche PS, non ?
              N’allez pas penser que seule la droite de la droite oserait se servir de la peur et des émotions irrationnelles de l’homme pour manipuler les masses. Vous feriez une lourde erreur. Sans doute le résultat de 20 ans de bourrage de crane a la "SOS racisme" et autres "touche pas a mon pote". Le cynisme des politiques n’a pas de bord politique. Vous auriez du vous en rendre compte depuis longtemps.

              Certes, dans certains cas extrêmes la peur est utile, je ne conteste pas le réflexe en lui même. Non, ce que je conteste c’est l’utilisation de ce réflexe par une minorité qui s’en sert pour ancrer ses idées reçues dans les têtes des masses qui répètent des bêtises comme des perroquets.
              D’ailleurs, d’autres le font avec un grand sucés, comme les publicitaires ou les agents de DAECh sur les réseaux.

              Quand a votre accusation de troller, je vous rapelle que je ne faisais que répondre avec mes arguments a l’opposé des vôtres. j’aurais pu vous donner quelques liens, mais cela n’éclaire pas tjrs la discussion.
              Vous avez donc atteint le point Godwin tout seul, en premier en m’accusant de troller. Logique quand on est a court d’arguments.

              23.01 à 00h13 - Répondre - Alerter
  • Ou les contrevérités sur le Nucléaire tout court !
    Pourquoi les anti-nucléaires ont fait une OPA sur l’appellation "écologiste" et que personne ne dit rien ? Pourquoi on détruit les paysages et ont tue des espèces protégées au nom des ENR avec des éoliennes qui mitent la campagne française ? Pourquoi on écrase encore plus la France d’en bas vivant dans les contrées reculées en leur imposant le bruit permanent et abrutissant des éoliennes ?
    L’énergie nucléaire est propre, quoi que le lobby anti-nucléaire en dise. C’est l’homme qui est dangereux. C’est comme pour les sacs plastiques, jeté à la poubelle et incinéré, c’est moins polluant qu’un sac en papier. Le problème, c’est les connards qui jettent les sacs dans la nature et la mer (et les boites de red bull le long des routes, merci Sarko !).

    21.01 à 16h29 - Répondre - Alerter
  • Quelques réactions sur l’article :

    1. "Le bilan dressé par RTE confirme : en 2014, la France a importé 13,2 térawattheures (TWh) d’électricité allemande pour 7,3 TWh exportés." Cette analyse est trompeuse. Les bilans doivent être analysés sur l’ensemble de l’Europe, et non au travers d’une seule frontière. La raison est simple : la France exporte également vers l’Allemagne, et passant par les lignes belges et suisses. Ainsi, en étudiant les échanges commerciaux tels que compilés par l’ENSTO-E, on trouve que la France est exportatrice vers l’Allemagne de 10 TWh annuels.

    2. " Les chiffres confirment : quand, entre 2010 et 2013, l’Allemagne se privait de 43,3 TWh d’énergie nucléaire, la production en renouvelables grimpait de 47,6 TWh." Ici aussi le raisonnement est simpliste : on compare des énergies, alors que le paramètre essentiel est la puissance. On ne peut remplacer une puissance de base (nucléaire en l’occurrence) par une puissance intermittente, sans prévoir d’autres moyens pour assurer l’équilibre de réseau à chaque instant. Etant donné que les moyens de stockage sont encore inexistants, il a bien fallu prévoir de nouvelles unités fonctionnant en base, et hormis le nucléaire, il n’y a que le charbon et le gaz qui en sont capables (l’hydraulique étant déjà relativement saturé). Il y a donc un lien évident entre les nouvelles unités de production au charbon et l’arrêt des centrales nucléaires. La conjecture favorable momentanée en 2011 tombait à pic.

    3. "les Allemands ont une consommation d’électricité en moyenne 30% inférieure à la nôtre". Forcément, puisque, comme le dit l’article, les français se chauffent largement à l’électricité et les Allemands se chauffent largement au gaz. La différence n’est donc pas nécessairement liée à une meilleure efficacité énergétique.

    4. "A cette échéance, l’Allemagne mise sur une baisse de ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 80% par rapport à 1990. Une trajectoire bien engagée : depuis le lancement de la transition en 2010, les énergies renouvelables se sont développées à un rythme effréné pour fournir aujourd’hui près du tiers de l’électricité." Comme dit dans l’article, les énergies renouvelables ont surtout remplacé le nucléaire, et non les énergies fossiles. L’évolution des émissions de CO2 n’a fléchi que légèrement les dernières années, et cela malgré un investissement colossal (350 milliards d’euros sur moins de 20 ans) dans les énergies renouvelables. On peut donc difficilement parler d’une trajectoire bien engagée pour atteindre l’objectif visé. A ce rythme et à ce coût, la route sera longue et chère. Combien de pays dans le monde peuvent se le permettre ?

    5. "le pays n’est responsable que de 0,5% des émissions mondiales". Et en moyenne, chaque individu n’est responsable que de 0,00000000014% des émissions totales. Conclusion : personne ne doit faire des efforts, puisque la contribution de chacun est négligeable. Voilà un raisonnement qui ne sied pas à une site comme celui-ci.

    21.01 à 12h48 - Répondre - Alerter
    • 1. Essayons d’être tout à fait exact, ce que compte l’entsoe ce sont les exportations physiques vers l’Allemagne qui sont positives, alors que celles commerciales sont effectivement négatives. En l’occurrence ce qui joue c’est surtout un le fait que l’une des lignes haute tension comptabilisée par l’entsoe va en fait directement en Suisse après avoir survolé l’Allemagne, deux une partie de la production qui physiquement part en Allemagne et en Suisse n’est pas comptabilisé commercialement, car elle correspond au rapatriement de la part de la production de Fessenheim qui appartient à ces 2 pays, trois certaines exportations commerciales vers la Belgique, l’Italie, la Suisse passent physiquement par l’Allemagne.

      Mais effectivement l’analyse d’une seule frontière n’a pas grand sens, ce qu’il vaut mieux regarder c’est le bilan global où presque à chaque tranche horaire de l’année, la France est en exportation globale, et les importations commerciales depuis l’Allemagne sont en fait un arbitrage qui permet d’exporter plus d’électricité vers d’autres pays dont le marché est plus cher, comme l’Angleterre et l’Italie. Les prix électrique y sont pratiquement toujours bien supérieur à la France, et aussi à l’Allemagne dont les prix de marchés sont effondrés par les surplus d’énergie renouvelable.

      Sur le reste, rien à redire.

      28.01 à 17h33 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cet article qui vient en complément de celui de M. Auzanneau en Décembre.
    Cependant, je ne suis pas tout à fait d’accord sur vos arguments :
    1) Exports : si on regarde quand l’allemagne exporte, il y a une forte corrélation avec la production solaire, au milieu de la journée ou avec un pic de vent. L’Allemagne exporterait donc sa production ENR (à creuser)
    2) Elle continue à exploiter du charbon (à grande échelle), et oui à creuser des mines en déplacant des villages. Ca ne vous plait pas, mais c’est la réalité (et ça vous gêne beaucoup plus quand ça se passe dans une région sinitrée par un tsunami au Japon)
    3) "A cette échéance, l’Allemagne mise sur une baisse de ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 80% par rapport à 1990. Une trajectoire bien engagée : depuis le lancement de la transition en 2010, les énergies renouvelables se sont développées à un rythme effréné pour fournir aujourd’hui près du tiers de l’électricité" . Vous confondez ici quantité d’électricité produite par ENR avec réduction des émissions. Pour l’instant la trajectoire est plutot descendante en effet, sauf pour 2015 avec des émissions qui augmentent. Et l’Allemagne est toujours loin au-dessus de tout le monde en Europe au niveau CO2.

    De mon point de vue citoyen engagé pour le climat, j’aurais préféré un arret très rapide des centrales au charbon (lignite surtout) en conservant le nucléaire, le temps de développer les ENR à grande échelle comme ils le font. Ils auraient eu des résultats fantastiques et n’auraient prété le flanc à aucune critique sur l’objectif N°1. Ils auraient pu ensuite se concentrer sur l’objectif N°2, en temps voulu...

    21.01 à 10h33 - Répondre - Alerter
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