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12-04-2013
Mots clés
Santé
France

Virus H7N9 : en France, jusqu’ici tout va bien

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Virus H7N9 : en France, jusqu'ici tout va bien
(The italian voice - Flickr)
 
Une nouvelle grippe A - comme aviaire - vient d'apparaitre en Chine où elle a tué dix personnes. Mais le H7N9 n'a, en l'état actuel des connaissances, que peu de risques de se propager, et d'atteindre la France.
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Pas besoin de commander des centaines de milliers de masques. La grippe aviaire nouvelle formule – on la nomme H7N9 - qui a fait son apparition en Chine au début du mois de mars est nettement moins inquiétante que sa grande sœur, la grippe A H5N1.

Elle a certes fait dix victimes à ce jour, parmi les 38 personnes contaminées, réparties dans différentes provinces de Chine. « Cette mortalité, de 30% environ, est relativement faible, surtout pour un nouveau virus », rassure Jean-Philippe Derenne, professeur de médecine, spécialiste des infections virales et d’affections pulmonaires. C’est lui qui a été, en 2005, le lanceur d’alerte sur le virus de la grippe aviaire H1N1. Il estime que le H7N9 n’a « rien à voir avec le H5N1, dont la mortalité était de 100% ».

Pas de transmission d’homme à homme

Deuxième élément qui tranquillise : il n’y a pas à ce jour de preuve de transmission d’homme à homme. Prudence malgré tout car le virologue Vincent Enouf responsable du Centre national de référence des virus influenzae de l’Institut Pasteur a toutefois indiqué dans une interview au Monde que le H7N9 présente déjà une mutation « favorable à une transmission d’homme à homme ». Quoi qu’il en soit, sur les 600 personnes surveillées de près par les autorités chinoises parce qu’elles font partie de l’entourage des personnes contaminées, aucune n’a développé la maladie. Un bémol toutefois : l’Organisation mondiale de la santé a signalé le 9 avril le cas d’un individu dans la province de Jiangsu ayant été en contact avec un malade confirmé et qui a depuis développé des symptômes évocateurs de l’infection.

Une propagation à la France peu risquée

Et en France ? Poussons un cocorico non de victoire mais de soulagement : les risques que ce virus atteigne la France sont minimes. D’abord parce que si la France importe certes quelques milliers de tonnes de volaille chinoise (2364 tonnes de poulet, canard et pintade pour être précis, en 2012, selon France Agrimer), les Français les font cuire avant de les manger. Imaginons – ce qui ne devrait pas être le cas puisque les autorités chinoises déclarent avoir renforcer les contrôles – qu’un filet ayant appartenu à une volaille affectée par le H7N9 déboule dans votre assiette, la viande sera de toutes les façons cuite à + de 70°C, température suffisante pour tuer le virus.

« En France, les risques sont minimes », estime Jean-Philippe Derenne. Même du côté des pigeons voyageurs, la menace est faible. On sait les Chinois grands amateurs de ces gris volatiles. Ils se déplacent jusque dans le Nord de la France pour acheter à prix d’or des champions aux colombophiles. Un investissement rentable car, en Chine, les sommes drainées par les paris lors des courses de pigeons sont conséquentes (lire cet article de Myeurop.info sur le sujet). Mais les oiseaux ne rentrent pas au bercail une fois la course achevée. Et en Chine, en ce moment, afin d’éviter toute propagation, il sont cloués au sol.

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