Une Costaricienne à la tête des négociations sur le climat

Depuis l’annonce de la démission programmée d’Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), l’ONU se cherchait un patron pour sortir les négociations de l’impasse de Copenhague. Ban Ki-Moon a tranché : le 1er juillet, ce sera une femme d’un pays du Sud, mais passée par de grandes écoles occidentales et issue du sérail diplomatique qui prendra la relève.

Avec un père trois fois président du Costa Rica et une expérience de 15 ans au sein de l’équipe de négociateurs de son pays, Christiana Figueres a ravi le job au Sud-Africain Marthius Van Schalkwyk, qui tenait la corde. Le choix du Costa Rica, petit pays à la pointe en matière d’environnement, plutôt qu’un membre du groupe des grands émergents avait également les faveurs de l’Alliance des petits États insulaires.

Comment voit-elle la suite ? « Je pense que nous devons vraiment inverser ce sentiment de désespoir et que nous n’allons nulle part. Nous devons créer une ambiance de "Yes we can do that », déclarait-elle à Green Inc. C’est pas bien de piquer les slogans d’Obama...