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20-11-2008

US Navy : 1 ; Baleines : 0

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US Navy : 1 ; Baleines : 0
 
La Cour Suprême des États-Unis a tranché un litige entre la marine américaine et les associations écolos. Les vaisseaux de la Navy pourront désormais faire usage de leurs sonars à proximité des mammifères marins.
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C’est une courte majorité en faveur des militaires qui s’est exprimée le 12 novembre à Washington : 5 des 9 juges de la Cour Suprême américaine ont autorisé l’U.S. Navy à poursuivre ses exercices en conditions réelles au large de la Californie.

La pollutions sonore

C’est-à-dire faire usage de ses sonars, même à moins de 2 kilomètres des baleines et autres mammifères marins, malgré la décision d’un tribunal fédéral californien en janvier dernier. Selon le NRDC (conseil des ressources naturelles) et plusieurs groupes défenseurs de la nature, les ondes émises par ces outils de localisation marine mettraient en danger direct 170.000 cétacés dans cette zone, dont 8.000 baleines.

"Les scientifiques parlent de pollution sonore", explique François Chartier, chargé de campagne Océans chez Greenpeace France. Pour lui, la restriction à 2km n’était sans doute pas suffisante, mais au moins la loi avait le mérite d’exister. Ce qui n’est visiblement pas le cas en France ou en Europe. "L’intensification du trafic maritime pèse sur les cétacés de deux manières : le bruit des moteurs trouble la tranquillité des animaux, et les ondes des sonars perturbent leur système interne de localisation et de communication", ajoute-t-il.

Exposés, désorientés, échoués

En effet, les baleines, dauphins, orques et autres marsouins communiquent par ondes sonores ou infra-sonores. Au contact de la pollution sonore, ils sont désorientés. Les lésions peuvent être permanentes. Ils s’échouent alors sur les plages, faute de repères. En période d’allaitement de leurs petits, la fuite des individus face aux ondes entrainent des abandons, malnutrition ou défaut d’allaitement.

"C’est comme si vous colliez votre tête contre une antenne-relai de téléphonie mobile", compare François Chartier. Les précédent sont nombreux. Le dernier en date : fin mai 2008, les plages de Madagascar voient s’échouer une cinquantaine de cétacés.

La compagnie pétrolière Exxon est pointé du doigt pour ses prospections dans la zone. Car les navires militaires, bien qu’équipés d’appareils plus puissants, donc plus nuisibles, ne sont pas les seuls coupables.

Le cas français

En France, la controverse existe aussi, en Méditerranée. Un décompte à vue de Greenpeace en août dernier a recensé deux fois moins de cétacés qu’une étude identique au début des années 1990, dans une zone entre le Cap Corse et le Golfe de Gênes.

La méthode vaut ce qu’elle vaut, et les raisons d’un tel constat peuvent être diverses, mais Greenpeace est sûr de son fait : les bateaux tuent.

Sources de cet article

- La dépêche de l’AFP

- Le rapport pollution sonore de Greenpeace International

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