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29-02-2016
Mots clés
Alimentation
France
Interview

Trois questions à Yves Jégo

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Trois questions à Yves Jégo
(Crédit photo : MaudJaulin - Wikimedia)
 
Le député UDI et maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) a lancé une pétition pour rendre obligatoire la présence d’un menu végétarien dans les cantines scolaires.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Vous avez fait une proposition de loi, en octobre 2015, visant à rendre obligatoire la présence d’un menu végétarien dans les cantines scolaires. Pourquoi ?

L’idée était de réfléchir à la façon dont on pouvait sortir de la guerre des assiettes. Dans les cantines, l’assiette des enfants est prise en otage pour des raisons n’ayant souvent rien à voir avec leur intérêt. La pétition a rencontré un soutien important puisqu’elle a recueilli plus de 156 000 signatures sur Internet. C’est la preuve qu’un second menu dans les cantines répond à de nombreuses attentes de la société, que ce soit en matière d’habitudes de vie, de questions religieuses ou éthiques mais aussi parce que certaines personnes souhaitent que leurs enfants se nourrissent différemment de ce qu’il est convenu d’appeler la norme.

Cette proposition ne semble pourtant pas avoir convaincu le gouvernement…

Je pense que le gouvernement n’a pas bien mesuré la demande sociétale. La colère des éleveurs n’est pas un contexte favorable (1). Mais il y a une immense confusion puisque la viande consommée dans nos cantines ne provient majoritairement plus d’élevages français. Et puis au fond, on ne peut pas forcer les enfants qui n’aiment pas la viande à en manger. C’est un vrai sujet de société qui mériterait au moins un débat.

Est-ce selon vous une manière de mettre fin aux polémiques sur les menus scolaires ?

Entre ceux qui souhaitent des repas confessionnels et ceux qui veulent, par dogmatisme, forcer chacun à passer outre ses habitudes, je crois qu’il y a un chemin qui peut être celui-ci. Dans les villes – comme Saint-Etienne (Loire) ou Pau (Pyrénées-Atlantiques) – qui ont adopté le repas végétarien, la situation s’est apaisée. C’est un chemin peut être original mais qui mériterait d’être emprunté. —

(1) Le député a lancé la pétition en août, période où les agriculteurs manifestaient, exigeant des hausses de prix et moins de normes. En ce début d’année, ils se sont de nouveau fait entendre, notamment pour protester contre la chute des prix de leurs productions.

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