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26-11-2012
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Solidarité
France
Monde

Solidarité  : et pour quelques centimes de plus…

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Solidarité : et pour quelques centimes de plus…
(Crédit photo : DR)
 
Découvrez le microdon, qui permet d’être généreux… sans le savoir ! Le principe ? Quelques centimes ajoutés à vos factures ou à votre salaire et reversés à des ONG.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Au printemps dernier, peut-être avez-vous erré dans les boutiques duty free Aelia des aéroports ou des grandes gares européennes, en quête de votre Chanel ou de votre Toblerone géant ? Sans doute vous a-t-on alors proposé en caisse d’ajouter 2 euros à votre ticket pour soutenir Action contre la faim. Forcément, vous avez accepté et permis ainsi à l’ONG de récolter 80 000 euros en trois mois. Bravo, vous avez contribué à l’ascension du concept d’« embedded giving » ou « générosité embarquée ». « Le principe est de greffer une opportunité de générosité sur les transactions du quotidien et de permettre ainsi aux citoyens de faire un microdon – de quelques centimes à quelques euros – sur leur facture, leur bulletin de paie, leur ticket de caisse », explique Pierre-Emmanuel Grange, fondateur de Microdon, entreprise sociale et solidaire qui tente d’implanter l’idée en France.

« El rondodeo ? »

Expatrié au Mexique, l’homme découvre le principe en 2005, au supermarché. On lui demande à la caisse : « El redondeo ? » Vu son piètre niveau d’espagnol, il acquiesce et voit son ticket arrondi au peso supérieur. « J’ai trouvé ça génial et souhaité développer ce concept en France. Au Mexique, plus de 100 millions de pesos (6 millions d’euros) sont collectés ainsi chaque année. » A son retour, il quitte un emploi confortable, monte une association, reçoit le soutien de Planet Finance, une organisation de solidarité internationale qui développe la microfinance, teste plusieurs opérations et crée finalement, en 2009, Microdon.

Bonne idée anglaise

Pendant ce temps, des initiatives du même type émergent dans l’Hexagone. En 2002, le Crédit coopératif imagine la carte Agir. Dès que ses clients retirent de l’argent, la banque verse entre 6 et 12 centimes à une ONG (216 000 euros ont ainsi été collectés en 2011). L’initiative Simplidons permet, elle, aux clients de BNP Paribas d’allouer chaque mois les centimes du solde de leur compte à une association.

Si le concept commence à essaimer, seule Microdon en a fait sa spécialité et offre un accompagnement aux entreprises, à toutes les étapes du projet. La boîte vient d’ailleurs de décliner une bonne idée de nos cousins anglais : l’arrondi sur salaire, qui offre la possibilité aux employés de soutenir les assos de leur choix. L’employeur, de son côté, double la mise. Le principe est indolore, car qui connaît à l’euro près son salaire net ? ADP, le leader mondial de l’externalisation de la paye – qui traite une fiche sur dix en France –, a adopté le principe pour ses salariés dans l’Hexagone, en lien avec Microdon. Pierre-Emmanuel Grange promet d’autres « belles références pour 2013 ». La Royal Mail a récolté, depuis 1989, près de 32 millions de livres (39 millions d’euros) pour des ONG outre-Manche de cette manière. La Poste en dira-t-elle autant dans vingt ans ? —

Impact du projet

10 000 employés concernés par l’arrondi sur salaire

6 millions d’euros par an sont collectés au Mexique via le microdon

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