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Présidentielle : la remise des bulletins écolos

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Présidentielle : la remise des bulletins écolos
(Crédit photo Palais de l’Elysée - Eric Pouhier)
 
Sept candidats à la présidentielle ont passé samedi leur grand oral écolo devant la fédération FNE. Laure Noualhat, collaboratrice de « Terra eco » juge, note et commente leur prestations. Décapant.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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En 2007, avec le pas de danse « hulotien », l’environnement avait eu une petite place dans la campagne présidentielle. En 2012, avec Fukushima, seul le nucléaire existe dans cette élection. Et encore, il suffit qu’on perde son triple A pour qu’on en oublie les économies d’énergie. Sans compter que la crise occulte tous les autres sujets - pourtant majeurs - de l’écologie. Voilà pourquoi la fédération France nature environnement (FNE) a convié les candidats à la présidentielle à un grand oral samedi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), en fin d’après-midi. Objectif : placer, le temps d’un cours de maths, l’environnement et les questions écologiques au cœur de la campagne. Les 3 000 associations de FNE ont appelé les candidats à lister les mesures écolos qu’ils mettraient prioritairement en œuvre au lendemain de leur élection. François Bayrou, Eva Joly, Corinne Lepage, Jean-Luc Mélenchon, Hervé Morin, Dominique de Villepin et François Hollande se sont pliés à l’exercice. Ils disposaient chacun de 15 minutes face à une salle remplie par 2 000 écolos de tous bords. Petit décryptage subjectif du grand oral vert des candidats, dans leur ordre d’apparition.

- François Bayrou. 5/10. Décevant pour un politique aussi AOC.

Il a débarqué en premier sur la scène, a remercié les associations pour leur engagement permanent sur le terrain avant de parler d’ « harmonie esthétique et culturelle » en mentionnant les rapports homme-nature. C’est l’un des seuls à s’être vraiment plié à l’exercice imposé : choisir, parmi les propositions des écolos, celles qu’il mettra en œuvre tout de suite. Comme François Bayrou a des ruches, il s’occupera en priorité de la survie des abeilles. « C’est un objectif politique dans lequel les responsables publics doivent être engagés. Le frelon asiatique n’a pas assez sa place dans les discours politiques. » Je vous assure que ça fait tout drôle d’entendre ça. D’ailleurs, mon collègue de Politis se demande si ce premier candidat « ne se foutait pas de la gueule de l’assemblée en balançant ça... ». Côté énergie, Bayrou veut décarboner l’activité humaine, économiser l’énergie, lutter contre l’imperméabilisation des sols, créer une autorité internationale pour prendre en main le destin des océans. Il a aussi été applaudi quand il a évoqué l’éducation à l’environnement comme priorité de son programme.

- Eva Joly. 5,5/10. Trimestre très décevant.

Vêtue d’une veste en cuir rouge assortie à ses fameuses lunettes, Eva Joly a été accueillie par des tonnerres d’applaudissements. Au premier rang, un parterre de personnalités bios : Yannick Jadot, Dominique Voynet, Allain Bougrain-Dubourg, Sandrine Bélier (récitant par cœur le discours de la candidate), arborant tous des sourires éclatants. Bref, c’est la candidate des écolos, elle disposait logiquement d’une salle acquise à sa cause. Sauf que voilà, elle était soit en manque de magnésium, soit bourrée de trac, soit en sous-régime, mais elle n’a pas trouvé la flamme. « Si certains pensent que l’environnement, ça commence à bien faire, alors je leur dis sans agressivité, vous n’avez rien vu, cela ne fait que commencer. » Succès garanti. Mais au milieu de quelques formules faisant mouche, elle a sorti des propositions déjà connues des militants : sortie du nucléaire, bien sûr, opposabilité des trames vertes et bleues, plan de sortie des pesticides en une génération, moratoire sur les OGM et l’exploitation des gaz de schiste, une contribution climat-énergie (la taxe carbone, ndlr), lutte contre les lobbies, etc. Bref, que du réchauffé. « Nul ! Pourquoi n’embrase-t-elle pas la salle ? », questionne, dépité, le patron d’une association de défense de la montagne qui s’attendait visiblement à autre chose. Sur le fonds, R.A.S., mais sur la forme, c’est vrai qu’Eva Joly était un cran en-dessous de la candidate suivante.

- Lepage. 8/10. Bonne élève, mais réelle candidate ?

Trente-cinq ans de vie professionnelle au service de l’écologie, Corinne Lepage ne s’est pas privée de parsemer son discours de références bien senties concernant son engagement personnel comme avocate, ministre ou eurodéputée. « Votre appel des 3 000, je ne peux qu’y souscrire, scande-t-elle, l’écologie ce n’est pas le problème, c’est la solution. » En s’appuyant sur un texte documenté (mentionnant les 2,5 milliards d’euros de subventions aux énergies fossiles, par exemple), la candidate-avocate se lance dans une série de propositions un peu décalées et très judiciaires : protection des lanceurs d’alerte, création d’un délit de rétention d’information d’intérêt général et aussi d’un tribunal pénal international où se régleraient les conséquences des catastrophes du type Bhopal, nomination d’un contrôleur du développement durable auprès du Premier ministre… Elle n’oublie pas non plus de rappeler qu’il faut sortir du nucléaire : « Negawatt, avec son scenario, nous offre une voie, empruntons-la ! » Au fil du discours, elle gagne en assurance et énergie. Sauf que voilà, avec elle, les militants ne savent pas à quel saint se vouer : « Elle roule pour qui au final ? Hollande ou Bayrou ? », demande l’un. « Non, non, avec Bayrou, ils ne peuvent plus s’encadrer », assure une connaisseuse. « Donc, si elle fait ça pour négocier, ce sera sûrement avec Hollande. » « C’est moche parce que son projet est super et, en l’état, Hollande n’en voudra jamais. »

- Jean-Luc Mélenchon. 8/10. Revient de loin.

Orateur hors pair, Mélenchon semble avoir parfaitement compris où il se trouvait : devant un public avide d’écologie, certes, mais aussi assoiffé de justice sociale. Il est le seul à avoir admirablement articulé les deux mondes. « Il n’y a pas de contradiction, affirme-t-il, entre les intérêts à long terme des gens et la planification à long terme, par définition écologique. » Il en a soufflé plus d’un. En ce qui concerne le nucléaire, cet ancien pro-nuke a été extrêmement clair : « soit le nucléaire est dangereux et, dans ce cas, on ferme toutes les centrales, soit il n’est pas dangereux, et on peut construire de nouvelles centrales. » Imparable. « A titre personnel, je suis pour une sortie du nucléaire, mais je reprendrai la proposition 38 des 110 propositions socialistes du projet de 1981, et qui n’a pas été tenue : un référendum sur le sujet. » Il ne croit pas en un capitalisme vert, lequel est, lui aussi, « incompatible avec la financiarisation de l’économie ». Il veut remonter le smic à 1 700 euros nets afin que les ouvriers et les bas salaires puissent manger bio... Le candidat le plus pastèque qui soit : vert à l’extérieur avec du gros rouge à l’intérieur. Goûteux.

- Hervé Morin. 3/10. Hors-sujet.

Le candidat du Nouveau Centre a tenté de séduire la salle avec des formules à l’emporte-pièce. « Crise au balcon, environnement à l’abandon. », « Un triple A qui disparaît, et hop, c’est l’environnement qui passe à la trappe ! », … Un joli bide, bien bio. Il a plus parlé de normes empêchantes - pour les pêcheurs par exemple - que d’environnement. Du coup, on a appris qu’il était parti à la pêche récemment. Mais on lui donne une super séance de rattrapage quand il veut, à cause d’une vilaine migraine survenue pendant sa prestation.

- Dominique de Villepin. 4/10. Trop scolaire. Très distancié.

C’est en toute honnêteté que l’ancien Premier ministre s’est présenté devant le parterre de militants écologistes, à savoir comme un politique sans culture écologique. Même s’il a dirigé un gouvernement qui a bouclé le réseau Natura 2000 et fait voter la loi sur la transparence nucléaire en 2006, on sent que cet objet ne figure pas dans son ADN. Ceci dit, il a insisté sur les morceaux qui lui restaient : les paysages, le territoire, le bâti qui défigure notre beau pays. Lui aussi veut un référendum sur le nucléaire, une agriculture soutenable (ce qui veut tout et rien dire), un renforcement de l’environnement dans les politiques publiques (idem).

- François Hollande. 5/10. Peut mieux faire.

A force d’arriver en dernier et de faire figure de star, François Hollande déçoit les attentes. De toute façon, on ne peut pas être bon dans toutes les matières, et manifestement, l’écologie n’est pas son fort. Côté nucléaire, il est quasiment le seul à refuser un référendum, il préfère un grand débat national (on en compte déjà un certain nombre de débats publics sur l’atome... avec quel succès ?) qui se déroulerait sur six mois ou un an. Mais il maintient son objectif visant à faire baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% d’ici à 2025. Il mettra en place une tarification progressive de l’électricité et de l’eau. Il développera une véritable fiscalité écologique et veut conditionner les aides aux agriculteurs à des mesures agro-environnementales, … Bref, du déjà-vu, déjà-débattu, notamment dans le cadre du Grenelle. Le tout sans grande conviction.

Cet article a été initialement publié le lundi 30 janvier sur le blog Six pieds sur Terre de Laure Noualhat.

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Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

20 commentaires
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  • Curieux article où l’on compare les compétences oratoires des candidats plutôt que leurs idées. A quand un comparatif des différents programmes thème par thème ? A quand des interviews pour cerner les divergences des différents projets de société proposés ?

    10.02 à 18h16 - Répondre - Alerter
  • Que des déchets hospitaliers ? Franchement, à force de se goinfrer dans tous les sens, il y en a qui ne n’arrive même plus à comptabiliser leurs déjections après consommations !
    Pôôôvre Poutine, pas trop dur de n’être qu’1 clone de laboratoire, sans conscience, ni mémoire ? On se prend pour 1 être civilisé quand on laisse ses merdes le long de ses passages ? Faites vous autre chose que de les enfouir, comme les chiens de la connerie ?
    Pôôôvres bêtes de la suffisance, quelque soient vos intrigues, vous n’échapperez pas à vos crimes. Vous ne tarderez à vivre ce que vous avez fait subir à autrui, et + vite que vous ne prévoyez ! Nous avons décidé d’arrêter Notre neutralité dans la gestion de Notre Création !

    2.02 à 15h15 - Répondre - Alerter
  • Eh, en attendant de bluffer sur les capacités de gestion et de stockage des déchets de la luxure, ça en véhicule en douce, par le RER et autres voies ferrées. Rien qu’à penser aux conséquences d’1 déraillement accidentel, j’en ai des frissons...nucléides. Sans parler des séismes multipliés par vos "bonnes intentions", vos enfouissements spéculatifs...

    1er.02 à 11h57 - Répondre - Alerter
  • *L’idée selon laquelle « on ne sait pas quoi faire » des déchets radioactifs est complètement fausse. En France tous les types de déchets sont gérés selon des méthodes et des procédures précisément définies tenant compte de leurs caractéristiques particulières. Les deux tiers des déchets proviennent du programme électronucléaire. Le tiers restant provient du secteur médical, de la recherche, de l’industrie, de la Défense nationale.

    *Que les déchets soient stockés définitivement ou entreposés provisoirement, le principe technique qui commande à leur gestion est le même : il consiste à les confiner sous forme stable dans des structures étanches. Gérés de longue date, en France, selon ces techniques, les déchets nucléaires n’entrainent aucune nuisance significative pour les personnes ou pour l’environnement.

    *Plus de 90 % des déchets (moyenne, faible, très faible activité à vie courte) suivent des filières aboutissant à des stockages définitifs dans trois centres dédiés : La Manche, Soulaines, Morvilliers. Pour les déchets à vie longue, deux centres sont prévus : stockage en sub-surface pour les déchets de faible activité ; stockage en couche géologique profonde pour les déchets de moyenne et haute activité (stockage réversible). Selon la loi, ce stockage devrait entrer en service en 2025.

    *Les déchets de haute activité (= les cendres de combustion de l’uranium) ont un volume très réduit : moins de 3000 m3 à l’heure actuelle (totalité produite depuis les débuts du programme nucléaire français) soit un pavillon de deux étages. Mis sous forme de blocs vitrifiés dans des conteneurs en acier, ils sont appelés à être stockés dans des « alvéoles » ou casemates aménagées à l’intérieur d’une couche géologique stable et imperméable à 400 ou 500 mètres de profondeur. Un consensus international existe pour établir que ce stockage géologique permettra d’isoler les déchets de la biosphère le temps que leur radioactivité ait diminué à un niveau négligeable. Tous les scénarios, y compris les hypothèses les plus pessimistes, montrent qu’un tel stockage offre la garantie très solide que ces déchets n’occasionneront à nos descendants aucune nuisance inacceptable.

    31.01 à 16h19 - Répondre - Alerter
  • Par un tour de passe-passe totalement inattendu, un tsunami japonais a donc mis l’énergie au centre de notre élection présidentielle. La voie empruntée est originale, mais il était temps que cela arrive !

    Qu’est-ce que l’énergie ? Tout simplement ce qui permet de chauffer, refroidir, déplacer, tordre, étirer, laminer, mélanger, transmettre, creuser, ériger… en clair transformer ce qui nous entoure. En ayant multiplié par plusieurs centaines l’action de nos seuls muscles sur l’environnement, l’énergie est devenue le sang des sociétés industrielles. Tant que les ressources sont sans limites, plus on a d’énergie et plus on peut créer de flux physiques, dont le PIB n’est que la traduction monétaire.

    Entre 1880 et 1975, chaque terrien a disposé de 2,3% d’énergie supplémentaire par an, pouvant ainsi créer, toutes choses égales par ailleurs, 2,3% de flux physiques en plus. Dans le même temps, l’efficacité énergétique de l’économie, parfois appelée « progrès », rajoutait une production supplémentaire par unité d’énergie. Avant les chocs pétroliers, le PIB par être humain progressait alors de 3% par an. En 1980, le pétrole, qui fournit toujours 40% de la consommation planétaire d’énergie finale, est brusquement passé de 5,5% de croissance annuelle moyenne à… 0,8% (et depuis 2005 c’est zéro).

    Malgré l’augmentation du gaz et du charbon, la croissance de l’énergie par terrien est soudainement descendue à 0,2% par an. L’efficacité énergétique a continué, de 1% par an (mais pas plus ; aucune dématérialisation accélérée n’a eu lieu). La croissance du PIB par habitant de la planète est alors passée de 3% à 1% par an, engendrant au passage notre problème de dette en Occident.

    En 2010, la France a consommé 1800 TWh (un TWh = un milliard de kWh) d’énergie finale, pour un PIB de 1900 milliards d’euros, soit environ 1 kWh d’énergie finale par euro de PIB. 750 TWh viennent du pétrole, 450 du gaz, 300 du nucléaire, 100 du charbon, 100 du bois et 50 de l’hydroélectricité (l’éolien fait 10 et le photovoltaïque 1). Diviser par quatre nos émissions de CO2 d’ici à 2050, comme la loi de 2005 sur l’énergie le prévoit, implique de passer de 1350 à 350 TWh sur les énergies fossiles.

    Et les renouvelables ? Comme elles demandent beaucoup plus de capital par kWh que les énergies fossiles, 200 TWh supplémentaires donne un ordre de grandeur. Reste le nucléaire. Si nous le supprimons, ce qui est le but de EELV, il reste 700 TWh en 2050. En conservant 1% de gain annuel sur l’efficacité énergétique de l’économie (hypothèse discutable, car ce progrès suppose une rotation du capital qui disparaît en récession), notre PIB serait alors de 900 milliards d’euros environ en 2050, soit la moitié d’aujourd’hui. Savoir si ce serait un bien ou un mal pourrait être un long débat. Mais le PS a-t-il bien compris que c’est cela qu’il soutenait dans les faits ?

    Jusqu’où peut-on faire autrement ? Pour les combustibles fossiles, une partie de la messe est dite de toute façon. La production mondiale de pétrole diminuera de moitié environ d’ici à 2050. Avec l’effet d’éviction du aux émergents qui prendront une part croissante de ce qui restera, une division par quatre de notre approvisionnement est assez vraisemblable. Le gaz européen vient pour 60% de la Mer du Nord, qui a entamé son déclin, et les Russes ne compenseront pas la différence. Incidemment, cela rend impossible de remplacer le nucléaire par du gaz en 2030 : le gaz nécessaire ne sera pas là ! Il vaut mieux consacrer nos capitaux à remplacer gaz et fioul du chauffage (environ 400 TWh au total) par de l’isolation et… de l’électricité nucléaire. Idem pour les transports, où il faut supprimer 400 à 500 TWh de pétrole en divisant la consommation des véhicules par 3, et en électrifiant une partie des véhicules… sans CO2.

    Nos amis Allemands, souvent cités en exemple, ne s’apprêtent pas du tout à faire la « transition vers les renouvelables ». Ils vont surtout faire appel au gaz russe - au détriment des autres européens - et au charbon, qu’ils ont chez eux, et augmenter leurs émissions de CO2. Ils sont déjà à 10 tonnes par personne et par an - contre 6 pour un Français - alors qu’il faut viser 2 tonnes en 2050 ! La sortie du nucléaire en Allemagne sera(it) un coup terrible porté à « l’Europe du climat ». Belle réalisation écologique, en vérité…

    A l’opposé, si nous supprimons trois quarts des fossiles, ce qui est imposé, doublons les renouvelables, ce qui est possible, et augmentons le nucléaire de 50%, cela permet plus de 1000 TWh et 1400 milliards d’euros de PIB en 2050. Cette option, qui suppose un plan comme nous n’en avons jamais vu depuis la reconstruction, et, déjà, l’oubli de la croissance comme objectif cardinal, est probablement jouable dans un monde qui reste pacifique et démocratique. En y rajoutant la sortie du nucléaire, c’est moins sûr.

    31.01 à 09h56 - Répondre - Alerter
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