Pédagogie énergétique

Id Solaires aurait pu être une entreprise classique de conception et de fabrication solaire mais Christine et Laurent Choplin ont décidé de rayonner grâce à l’éducatif. Ils proposent ainsi BD, jeux de société, maquettes solaires mais aussi formations autour des énergies renouvelables. Rencontre d’un couple plein d’énergie près à décrocher le soleil pour nous éclairer.

A qui se destinent ces outils pédagogiques ?

Laurent Choplin : Les outils que nous proposons sont destinés à tous mais l’approche n’est plus la même par rapport à nos débuts en 1994. Au départ nous avons créé une association mais les énergies renouvelables n’étaient pas d’actualité. Nous avons donc commencé par intervenir dans les écoles ou même dans les foires. Beaucoup d’enseignants nous ont alors encouragé à diffuser plus largement nos outils pédagogiques.

Christine Choplin : En se lançant dans l’édition en 2004 nous nous sommes ainsi transformés en entreprise. Même si les énergies renouvelables sont devenues des lieux communs ils restent beaucoup d’incompréhension. Nous reprenons les choses à la base pour que les connaissances des jeunes et des adultes s’éclaircissent.

Comment réussissez-vous à concevoir aussi bien des BD que des installations solaires miniatures ?

Laurent Choplin : Les informations que nous transmettons au public proviennent de nos formations respectives et de notre savoir-faire. Nous sommes tous deux des techniciens spécialisés dans les énergies renouvelables. Personnellement j’ai également installé des capteurs solaires avec des professionnels. Pour les illustrations nous avons tout de même fait appel à un dessinateur. L’un de nos projets nous fait également collaborer avec l’Institut de recherche en plasturgie d’Alençon.

Mettez-vous de coté les énergies non renouvelables ?

Christine Choplin : Au contraire nous exposons les différentes possibilités énergétiques tout en essayant de faire réfléchir le public aux différents problèmes liés aux énergies fossiles.

Pensez-vous élargir votre champ d’action à d’autres domaines du développement durable ?

Laurent Choplin : Disons que nous sommes déjà dans une logique de développement durable puisque nous veillons à ce que nos produits s’inscrivent dans une démarche éthique. Ils sont fabriqués en France par des entreprises soucieuses de l’environnement et des conditions de travail. C’est une forme de commerce équitable mais nous ne venons pas des pays du sud. Il reste néanmoins difficile et couteux de produire en France mais on essaye de résister tant bien que mal.

Christine Choplin : Nous avons également de nouveaux projets mais comme nous ne sommes plus une association nous ne pouvons bénéficier des mêmes aides. Or le capital de notre entreprise ne nous permet pas de bénéficier de subvention et frêne les investisseurs. Loin de baisser les bras nous continuons d’y croire et cherchons de sympathique « business angel ».