Au premier abord, c’est un paradoxe : nous (les Occidentaux) sommes de plus en plus sensibles au sort des animaux et pourtant, nous cohabitons de moins en moins avec eux. Personne ne visite les cochons qui emplissent nos panses ou les souris blanches qui testent nos pilules. Paradoxe ? Et si c’était justement parce qu’il y a une industrialisation du corps animal que notre sensibilité les rapprochait de nous, humains ? Ce fil, le jeune philosophe Tristan Garcia (auteur du roman La meilleure part des hommes en 2008) le tire pour en tisser une réflexion fort intéressante, érudite, mais le plus souvent accessible. Tellement accessible que parfois, on se paie le luxe de ne pas être d’accord. —
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions