Steven Vromman vit depuis un peu plus de 6 mois avec le nom, et dans la peau, d’un super-héros. Il n’a ni cape ni super-pouvoirs, sinon celui de vivre en dessous du niveau soutenable d’empreinte écologique.
Actuellement, l’empreinte écologique d’un belge atteint 5,6 hectares. Cela signifie qu’il faut 5,6 hectares de territoire, avec tout ce que cela comprend comme ressources naturelles moyennes, pour le faire vivre pendant un an. Low Impact Man (littéralement "l’homme au faible impact") s’efforce de réduire sa propre empreinte à 1,6 hectare, le niveau auquel chacun d’entre nous devrait s’abaisser afin de permettre à la planète de se régénérer aussi vite que nous l’exploitons.
Les bases de sa nouvelle vie
La formule de ce pionnier aux allures de doux dingue tient en quelques préceptes simples... du moins quand il ne s’agit pas de les appliquer au quotidien :
réduire sa consommation d’électricité à 1 kWh/jour, celle de gaz à la moitié de la moyenne nationale, celle d’eau à 20 litre d’eau courante par jour
passer à l’énergie renouvelable et abandonner le transport automobile particulier
se nourrir de produits saisonnier locaux, sans viande, et de préférence bio,
ne rien acheter de neuf et limiter ses déchets ménagers à 1kg par mois.
Ambitieux credo ! Cette initiative s’accompagne aussi d’effort sociaux : se rapprocher de sa famille (à laquelle s’applique une partie de ses préceptes), de la nature et des choses simples. Une ascèse digne d’un Sénèque, qui prônait déjà ce retour à la simplicité au premier siècle après JC. Steven Vromman sera bientôt l’objet d’un livre et d’un documentaire en trois parties, selon le Réseau Éco-consommation.
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