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22-07-2007

Le nucléaire sauvera-t-il la planète ?

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L’atome est à la mode. Moins de gaz à effet de serre, indépendance pétrolière : le nucléaire a, en apparence, quelques atouts. Mais les faits montrent qu’il n’est pas la solution aux défis énergétiques de la planète. Enquête.
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James Lovelock est un écologiste tout ce qu’il y a de respectable. Membre de la prestigieuse académie scientifique Royal Society, il promène son sourire et son style so british sur les plateaux de télévision et dans les conférences internationales. Sans relâche, il y exhorte la société civile mondiale à prendre conscience du risque que le changement climatique fait courir à l’humanité. James Lovelock écrit aussi des livres.

Le dernier, publié en février, sonne comme une noire prophétie : La revanche de Gaia. Dans cet ouvrage, James Lovelock a couché quelques phrases, de celles qu’il martèle dans ses conférences et qui font de lui un écologiste pas comme les autres : "La civilisation est en danger imminent et doit utiliser maintenant le nucléaire - la seule source d’énergie sûre et disponible - ou endurer les souffrances qui nous seront bientôt infligées par notre planète outragée". Etonnant : l’industrie nucléaire compte avec James Lovelock l’un de ses plus fervents partisans.

L’écologiste et la calculette

En fait, l’écolo de la Royal Society a pris sa calculette : les scientifiques s’accordent à dire que, pour éviter la catastrophe due au changement climatique, la planète doit diviser ses émissions de gaz à effet de serre par 2 d’ici à 2050. Comme il faut laisser aux pays du Sud une marge de développement, les pays riches doivent réduire leurs émissions par 4 (c’est le "facteur 4"). La conversion de James Lovelock à la "religion" nucléaire se veut une réponse à ce défi. Cette énergie ne dégage presque pas de CO2, le principal gaz à effet de serre. Pour atteindre le facteur 4, il faut donc d’urgence un plan nucléaire mondial. Elémentaire.

Si les propos de Lovelock suscitent la raillerie et l’ire des écologistes de tous les continents, l’homme n’est pas isolé. Le blason des partisans de l’atome, terni par l’accident de Tchernobyl, retrouve ces derniers temps un certain éclat : après des années de sommeil, plusieurs pays avancent l’idée d’une reprise de leurs programmes. En France, l’entreprise Areva, qui conçoit et commercialise des réacteurs, relance opportunément une campagne de publicité ludique vantant une énergie "sans CO2". Ajoutez-y l’indépendance énergétique vis-à-vis du pétrole du Moyen-Orient et du gaz de la Russie... Voilà pour les nouveaux atours de l’atome. Mais au-delà de ces apparences, la réalité est plus nuancée. (Pour lire la suite, cliquer ci-dessous)

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