Sportif mais aussi asthmatique, Gebreselassie ne veut prendre aucun risque et s’interroge. "La pollution en Chine représente une menace pour ma santé et il serait difficile pour moi de courir 42 kilomètres dans les conditions actuelles [...] Je ne suis pas un scientifique, mais comment peut-on s’entraîner dans un air pollué ? »", a-t-il affirmé lundi à Reuters par téléphone. Alors que les organisateurs des JO cherchent à tout prix à rassurer les participants, cette décision ne fait que relancer la polémique. La qualité de l’air pékinois est une nouvelle fois pointée du doigt. Surprise, le coureur éthiopien ne boude pas complètement les Jeux Olympiques. Il devrait participer à l’épreuve des 10 000 mètres à condition bien entendu d’être qualifié. Certaines courses seraient-elles moins dangereuses que d’autres ?
(Crédit image : Photo-libre.fr)
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