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23-10-2007
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Enquête

La folle épopée du jean

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La folle épopée du jean
 
Un kilo de coton, cinq poches et deux jambes. Voici la drôle histoire du jean et son impact environnemental.
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Retrouvez aussi le jean en vidéo avec les Apprentis Z’écolos

Inventé à la fin du XIXe siècle par Levi Strauss, un américain d’origine allemande, le jean, fabriqué à partir d’une toile tissée à Nîmes (d’où son nom de baptême : Denim) n’a pas pris un pli. Selon les statistiques de l’Institut français de la mode (IFM), près de 90 millions d’unités ont été écoulées dans l’Hexagone en 2006. Décliné sous toutes les coutures, délavé, dégriffé, élargi, rétréci, pouvant atteindre des prix astronomiques, le jean est devenu un objet de consommation incontournable. Problème : à force de changer de jean comme de chemise, on finit par donner du fil à retordre à la planète.

Bain de chlore. En 2006, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a donc décidé de passer ce produit au scanner et d’étudier son impact environnemental. Pour y comprendre quelque chose, il faut d’abord se rendre dans les champs de coton chinois, nord-américains ou indiens : les trois plus gros producteurs de cette fibre textile. Première information : le coton est terriblement gourmand en eau, en engrais et en pesticides. Et les engins agricoles employés utilisent évidemment du diesel, émetteur de gaz à effet de serre.

De l’Inde à la Tunisie

Les fibres textiles quittent ensuite la terre ferme. Direction la Tunisie. Le coton y est alors filé, tissé et anobli. Cette étape, explique l’Ademe, est consommatrice d’électricité et génère des rejets toxiques et aqueux. Le jean subit enfin une dernière transformation. Plongé dans un bain de chlore, il est délavé. Nouveau voyage pour le pantalon qui met le cap, en bateau, vers les étagères des magasins de mode.

A froid. Acheté par les consommateurs, il sera porté en moyenne une fois par semaine pendant une durée de quatre ans avant de rejoindre soit la poubelle, soit la garde-robe d’un second utilisateur. Là encore, l’impact environnemental est directement lié à la consommation d’électricité et aux lavages en machine. Mais il ne s’agit pas, bien entendu, pour éviter ces nuisances environnementales, de se promener tout nu dans les rues ou de ne laver son pantalon qu’une fois par an.

L’Ademe a trouvé mieux et surtout plus réaliste. Elle conseille par exemple d’éviter la case pressing, de préférer un lavage à froid (modèle classe A), de bannir le fer à repasser et le sèche-linge. Prenez votre calculette : en quatre ans vous aurez économisé l’équivalent de 573 heures de chauffage pour la maison. Autre exemple : en optant pour l’achat d’un pantalon en coton bio, le consommateur évite l’équivalent de 9 kg de produits antimites déversés dans l’eau.

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Sources de cet article

Le site de l’Ademe

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Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

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