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9-09-2004
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Société
France

La chasse aux étudiants est ouverte

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La France tente de séduire des étrangers pour vivifier des filières universitaires désertées.
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“La concurrence est sévère, elle est même féroce. C’est pour cela que l’on fait du marketing à fond. Et encore, en France, on dépense assez peu pour promouvoir notre enseignement supérieur”, constate Thierry Audric, directeur général d’Edufrance. Cette agence a été créée en 1998 pour promouvoir hors de l’hexagone, les universités, écoles de commerces, d’ingénieurs et autres établissements français. Objectif de l’opération : enrayer la baisse des effectifs d’étudiants étrangers.

“Pour des pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie, où les frais de scolarité peuvent s’élever jusqu’à 25000 euros par an, c’est un business incroyable. Pour la France comme pour l’Allemagne, où la plupart des études sont gratuites, nous ne sommes pas dans une logique de revenus pure, mais dans des stratégies politiques, économiques et culturelles”, poursuit Thierry Audric. Edufrance court après plusieurs lièvres. D’abord, maintenir la tradition de coopération universitaire internationale. Mais aussi encourager la solidarité entre pays de niveau de développement inégal, avec à l’horizon le risque d’assèchement des systèmes universitaires des pays les plus pauvres. C’est ce qu’on appelle le “brain drain”, la fuite des cerveaux. La France a ainsi besoin de 20000 enseignants-chercheurs.

L’éveil de la Chine

"L’agence cherche aussi à pérenniser l’influence linguistique et culturelle de la France et à développer la capacité d’innovation des hautes technologies", explique Elie Cohen, directeur du Conseil pour la mobilité internationale. Les filières scientifiques à l’université, désertées par les étudiants nationaux, survivent déjà grâce à l’inscription des étudiants étrangers. Entre 1997 et 2002, les effectifs de Deug de Chimie ont reculé de 6% malgré une hausse de 76% des effectifs d’étrangers. Ce tableau contrasté place malgré tout la France au troisième rang mondial, au coude à doude avec l’Allemagne, derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, avec près de 200000 étudiants étrangers inscrits à l’université en 2003. Si les proportions d’étudiants originaires d’Algérie et du Maroc demeurent les plus fortes, la Chine est aujourd’hui le troisième pays d’origine.

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