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18-06-2008

Journée de prêche dans le désert

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Journée de prêche dans le désert
 
Il grignote les terres petit à petit. Il repousse les hommes et les cultures, bouleverse les écosystèmes. Pourtant l’avancée du désert peut être stoppée, comme le prouvent les initiatives de la Journée contre la désertification.
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« Il n’y a pas de front perceptible. On ne peut pas dire : le désert a progressé de tant de centimètres à tel endroit et pour telle raison, » résume Daouda Thiam, de la fédération SOS Sahel.

Mais en cette Journée contre la désertification, le constat est là : les zones stériles progressent. 10 à 20% de la surface du globe, de 250 millions d’hommes touchés. Le phénomène s’accélère à cause de la pression démographique, qui pèse sur les ressources naturelles.

La cause est plutôt mal connue. Silencieuse et sournoise, la désertification ne mobilise pas l’opinion, dont la corde sensible est plus prompte à vibrer pour un tsunami ou une inondation.

Ralentir, reboiser, réhabiliter

Face au monstre, la résistance s’organise pourtant. « Les actions à grande échelle où personne ne s’implique vraiment sont inutiles, assène Daouda Thiam. Il faut associer les populations à leur territoire de manière responsable. »

Pour lutter contre l’appauvrissement des sols, et donc des populations qui en vivent, des techniques existent depuis longtemps. Loin des laboratoires et des progrès de la technologie, elles reposent sur un travail quotidien de l’environnement menacé.

Le premier objectif est de restaurer sols et écosystèmes. Il faut limiter le ruissellement de l’eau, grâce à des digues par exemple, planter des végétaux pour former des barrières retenant la terre et protégeant du vent. Traditionnelle, la pratique du compostage permet d’enrichir le terrain, tout comme la jachère, qui consiste à alterner les parcelles cultivées.

Dans le domaine du reboisement, l’agroforesterie a un intérêt double : on plante par exemple des acacias, dont les racines fixent la terre. Les arbres créent un nouvel écosystème, et participent à diversifier la production.

La désertification n’est pas un phénomène nouveau, mais les variations climatiques et les excès de l’activité humaine aggravent la dégradation des terres et du couvert végétal, en particulier sur le continent africain.

(Crédit photo : SOS Sahel)

Sources de cet article

La Fédération SOS Sahel

Le comité scientifique français de la désertification

Le site de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

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