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29-08-2013
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France

Géographie subjective : la ville à la carte

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Travail sur la carte de Vieux-Condé (Nord).

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La carte d’Indre (Loire- Atlantique).

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Le Luxembourg vu par des enfants.

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Le quartier de Bellevue, à Nantes (Loire-Atlantique).

 
Foin d’exactitude géographique ! Chaque citadin a sa propre lecture de sa commune. Et lorsque les habitants dessinent les plans, c’est une tout autre cité qui émerge, faite de chemins balisés et de coins oubliés.
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Dans cette ville, les rangées de platanes abritent une zone de bombardement de crottes de pigeons. Dans cette autre, la « place de la vie turbulente » jouxte le « parc à rêver ». On pourrait se croire plongé dans La belle lisse poire du prince de Motordu (Gallimard, 1980) ou dans le monde imaginaire de Peter Pan. Et on n’en est pas loin.

Nantes (Loire-Atlantique), Rennes (Ille-et-Vilaine) ou Vieux-Condé (Nord) ont désormais des plans de ville aux couleurs franches, aux légendes plus qu’explicites, et tout pour se perdre. « C’est un travail en fermant les yeux », explique la conceptrice de l’aventure, Catherine Jourdan. Cette ancienne prof de philo, reconvertie à la psychologie, a eu l’idée de coucher cartes sur table. Ses ateliers de cartographie subjective permettent de témoigner, à plusieurs, de la vision que l’on se fait de sa commune.

Les plus jeunes, qui relèguent les adultes sur une île lointaine, dessinent une ville au plus proche de leurs préoccupations quotidiennes. « Le trajet de la maison à l’école tient une grande place », note Catherine Jourdan, selon laquelle les enfants sont de « gros consommateurs de services publics ». Piscines, groupes scolaires, bibliothèques et jardins sont collés à leur rétine. Les adultes, à l’inverse, circulent dans une « ville mémorielle », « pleine de fantômes ». Pour ne pas oublier, pour laisser une trace, ils inscrivent sur la carte les mines qui ont fermé, les routes qui ont changé. Chacun propose ainsi un p(l)an de ville, qui devient alors bien plus qu’un espace perçu. —

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