Acheter des jouets à Noël ? Vos réactions

« Voici le mail que j’ai envoyé à ma famille le 25 novembre : “Chère famille, cher parrain et marraine, et parents de mon filleul, avant Noël et ses cadeaux par milliers, regardez ce petit film. Tout le monde commence à s’interroger sérieusement sur les objets et la consommation d’objets qui ne rendent pas particulièrement heureux. Alors essayons de faire un Noël sans plastique, sans emballage et suremballage (…). En rendant nos enfants heureux avec des choses simples (…). De mon côté, je demande au Père Noël de ne pas m’offrir de cadeaux manufacturés. » C’est peu dire que notre lecteur 1000personnes n’a pas été pris au dépourvu quand Terra eco vous a demandé s’il était temps d’arrêter d’acheter des jouets à Noël. La diète totale justement, ça ne semble pas vous séduire. La mesure et la réflexion sur le type de cadeaux, beaucoup plus.

Première question à se poser : étant entendu qu’il ne seraient pas des milliers – « Il y a un moment où trop c’est trop », glisse Ingrid-Hélène – quel type de joujoux ? « Des jeux en bois ou des livres éducatifs », répond un commentateur. Un cadeau immatériel comme des « places de théâtre », rétorque mapyl ; « une séance de massage ou une place de spectacle », renchérit Cheveux de lin, qui évoque l’option des cadeaux faits maison : « petits bijoux, cadres, mosaïques ». Bref, « on passe du temps à faire les cadeaux, et pas juste un passage en caisse », résume un lecteur.

Un obstacle terrible

Mais tout le monde n’a pas forcément de l’or dans les doigts ou hésite à ne pas suivre la liste de la petite nièce… Mais même dans ces cas-là, on peut encore mettre son grain de sel et « acheter un camion de pompiers Playmobil d’occasion !, comme le raconte Ainda. Mon porte-monnaie me remercie, un enfant qui vendait ses vieux jouets aussi… » 

Les jouets de deuxième main, ce sont en effet les grands vainqueurs de notre consultation. Céline et Grozelan notamment les recommandent. « Sans complexe et sans remords. Ma fille héritera ce Noël de la vieille armoire de poupée faite par mon grand-père, mais est-ce encore de l’occasion ? », se demande le second. Reste pourtant un obstacle terrible : « les grands-mères qui ont du mal à ne pas acheter neuf, assure mapyl. Il faut rester patient et continuer à expliquer… pour les prochaines fêtes. »

Pas de militantisme ce jour-là

Attention tout de même à ne pas jouer les rabat-joie. Comme dit bavarde, « il ne faut pas tomber non plus dans trop d’austérité pour cette fête : de la modération oui, mais ça reste une fête, avec ce qu’elle suppose d’“extraordinaire”. J’ai connu, dans mon entourage, des Noël qui frisaient le peine-à-jouir. (…) Si les enfants ne sont pas gavés de cadeaux le reste de l’année, je ne vois pas où est le mal à les gâter un peu ce jour-là. Avec du recyclé pourquoi pas. (…) J’avoue que c’est un jour où je n’ai pas envie de faire du militantisme dans ma famille, juste de faire un peu plaisir sans trop la ramener. »

Ni trop, ni trop peu, l’essentiel, c’est que nous nous y retrouvions… et la planète aussi car si on n’y prend garde, « nos enfants auront de jolis cadeaux pour le Noël de leur enfance et un gros cadeau empoisonné quand ils seront adultes, nos poubelles », conclut Céline. Bonnes fêtes à tous !