Ce mercredi, les dépassements d’honoraires seront passés une dernière fois à la moulinette. Cible des négociations entre Assurance maladie, médecins et complémentaires santé qui s’achèveront demain, ils devraient - si tout va bien - être plafonnés. De quoi limiter les inégalités face à l’accès aux soins. Pour apporter de l’eau au moulin des Français les plus en panne de suivi médical, UFC Que Choisir a publié une carte et dressé le portrait de la fracture sanitaire. L’association de consommateurs a pour cela croisé les informations relatives à la densité géographique de 4 spécialités (médecine générale, ophtalmologie, gynécologie et pédiatrie) et celles concernant les dépassements d’honoraires. Résultats : si 14% de la population vit dans une zone où l’on manque de gynécos, ils sont 54% à faire face à une pénurie si l’on ne prend en compte que les spécialistes qui pratiquent le tarif sécu. Pour les pédiatres, la proportion des plus médicalement démunis passe de 13 à 45% et pour les pédiatres de 19 à 28%.
Pour savoir si vous vivez dans un désert médical, consultez la carte d’UFC Que Choisir.
Selon l’enquête, des zones pourtant denses en spécialistes – Paris ou Aix-en-Provence par exemple – se retrouvent donc dans le rouge une fois considérés les tarifs pratiqués.
A lire notre reportage sur un désert médical publié en 2010 : « Où sont passés les médecins de Bobigny ? »
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