Vingt-deux jours de torture du temps de la guérilla contre la dictature dans les années 1970, un cancer, les préjugés machistes, l’opposition des grands médias et un second tour imprévu à la présidentielle d’octobre 2010… Il en a fallu du courage à Dilma Rousseff pour accéder à la tête du Brésil le 1er janvier. Elle aura besoin d’une dose supplémentaire pour faire rentrer le mastodonte sud-américain dans un nouveau monde. Certes, le Brésil est devenu un poids lourd – en 2011, son économie devrait dépasser celle du Royaume-Uni –, mais 1 % de la population concentre près de 50 % des richesses, le niveau de pauvreté est d’environ 20 % et le pays navigue entre OGM, déforestation et pétrole. Les bons résultats de l’écologiste Marina Silva à la présidentielle devraient pousser la protégée de Lula à l’action, elle qui a déjà annoncé qu’elle augmenterait sensiblement le salaire minimum : en 2011, il devrait passer à 600 réais par mois, soit 270 euros. —
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