Clim’ City : la guerre climatique

Un nouveau jeu de guerre, où les ennemis sont les gaz à effets de serre et la consommation d’énergie. Pas de sabre laser, ni de bazooka dans Clim’City. Les joueurs se battent à coup de rénovation et de recherche en énergies renouvelables. « L’internaute se balade sur une interface avec des milieux différents : campagne, ville montagne et mer. Tous les éléments du décor sont cliquables. Les fenêtres qui s’ouvrent proposent des actions au joueur pour réaliser ses objectifs de réduction de la consommation d’énergie et d’émissions de GES », explique Eric Gorman, un des concepteurs du jeu. On peut, par exemple, améliorer l’efficacité des moteurs, augmenter la filière bois ou créer une association de vélos.

Réaliste et pédagogique

Lancé depuis octobre 2008, le jeu a déjà attiré plus de 100 000 personnes. Dans quelques jours, on pourra même créer son propre compte et comparer son évolution avec celles des autres joueurs. « Pouvoir s’enregistrer, c’est un moyen de créer une sorte de communauté, de permettre aux joueurs d’échanger, de partager sur les questions du changement climatique. » S’il a la forme d’un jeu, Clim’City s’appuie sur des travaux scientifiques et un comité de personnalités reconnues pour leurs travaux sur le climat. « Les plans climat et les changements environnementaux décris dans le jeu proviennent des dernières réflexions du Giec [1] et de l’Ademe [2]. Le réalisme est une condition primordiale. Sans cela l’aspect pédagogique est nul. » Clim’ City devrait bientôt voir le jour dans la langue de Shakespeare. En attendant ses concepteurs se tiennent à la disposition des collectivités pour diffuser des DVD du jeu et de l’exposition.