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24-02-2010
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Energies
Climat
France

Allègre et « l’imposture climatique » : du réchauffé ?

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Allègre et « l'imposture climatique » : du réchauffé ?
 
L’ex-ministre de la Recherche publie "L'imposture climatique ou la fausse écologie", un livre d’entretien avec la journaliste Dominique de Montvalon. Au menu : mensonge sur le CO2 , mafia du GIEC et haro sur les écolos. Quoi de neuf M. Allègre ?
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Après Ma vérite sur la planète en 2007, un essai sur l’avenir des sciences en bonne partie imprégné d’environnement en 2009 [1], Claude Allègre revient avec un titre choc : L’imposture climatique ou la fausse écologie. Y-a-t-il du nouveau sur le soleil ou le plus célèbre des climato-sceptiques français se contente-t-il de décongeler ses vieilles marottes ?

Petite mise à jour

Ma vérité sur la planète était surtout centré sur Al Gore et son film Une vérité qui dérange, sorti en 2006, ainsi que Nicolas Hulot et son pacte écologique lancé pendant la présidentielle 2007. Depuis, il s’est passé pas mal de choses… Grenelle de l’environnement, « paquet climat » de l’UE, taxe carbone et bien sûr le sommet de Copenhague. L’entretien est donc l’occasion pour l’interviewé de réagir à ces événements.

Le chercheur semble lire assidûment la presse et rebondit sur quelques thèmes dans l’air du temps : "il ne faudrait plus manger de bœuf parce que c’est mauvais pour… le climat. Trop c’est trop !" ou encore "[Yves Cochet] dit qu’il faut limiter les naissances à un enfant !".Et quand il n’est pas le nez dans les journaux, il jette un œil à la fenêtre : "depuis trois hivers, tout le monde patauge dans la neige, le froid" [2], s’étonne-t-il.

Le polar de la "mafia" du GIEC

Il a d’ailleurs parfaitement saisi que le GIEC est sous le feu des critiques. "Je crois que tout est en train de s’ouvrir et va bientôt se retourner", se félicite-t-il. L’institution, qui en avait déjà pris pour son grade dans ses deux précédents livres, a donc droit à une triple ration. Car en trois ans le chercheur a eu le temps de peaufiner son enquête, au point de raconter un "véritable roman policier", comme s’exclame à un moment la journaliste. Il remonte jusqu’à la jeunesse d’Al Gore dans les années 60, convoque Margaret Thatcher, elle même convertie au "global warming" par John Hougthon, l’un des patrons du premier GIEC et partisan de l’"alarmisme" etc. Un qualificatif qui s’applique à de nombreux acteurs qu’il évoque au fil des époques. Pour la période récente c’est le climatologue Jean Jouzel qui remplace le Nicolas Hulot de 2007 dans le rôle de cible de choix.

Bien entendu, le Climate Gate de la fin 2009, c’est-à-dire les mails piratés de l’Hadley Center fournissent de précieux outils pour valider son scénario en dévoilant "le système mafieux que l’on suspectait". Il décrit des concertations pour "contrôler" les relecteurs des revues scientifiques ou des "cabales" organisées pour pousser à la démission ceux qui ne cédaient pas. [3]

Claude Allègre en boucle

Passons. Pour le reste, comme pour la dénonciation des vicissitudes du GIEC, Allègre donne du corps à sa thèse, précise, digresse, mais reste fidèle aux fondamentaux : le climat c’est tellement compliqué qu’on ne peut pas le comprendre. Le fameux effet papillon, qui résume la théorie du chaos.

Au point de bégayer, en citant cette déclaration de Laplace à Napoléon : "«  Donnez-moi le comportement passé d’un système et je vous prédirais son avenir. Sire ! » Eh bien pour les systèmes chaotiques, l’affirmation de Laplace est fausse". Ouvrez La Science est le défi du XXIe siècle et le Dictionnaire amoureux des Sciences (2005), vous la retrouverez in extenso. Une coïncidence ? Pas tellement, car le spécialiste des sciences de la terre puise souvent à la même source.

On connaît en vrac les classiques sur le Kilimandjaro, "Madame Soleil", les "ayatollahs", le totalitarisme, les références aux grands ignorés Galilée, Darwin et Wegener... On retrouve encore des aspects plus salutaires comme l’accent mis sur les autres urgences que sont l’eau et la démographie, la nécessité d’une économie du recyclage, la demande de développer l’isolation, le photovoltaïque, la géothermie. Et à nouveau des solutions plus discutées comme le nucléaire de quatrième génération, la capture et le stockage du carbone, les OGM... Mais à y regarder de plus près, de nombreux passages sont même repris quasiment mot pour mot. L’argumentation n’a pas tellement évolué.

Quelques exemples de bégaiement manifeste :

Le GIEC

2007 : "A cela s’ajoute bien sûr l’attitude d’une petite communauté scientifique dont certains membres se sont intronisés comme les prêtres de l’éco-fondamentalisme. Ils jouent l’alarmisme et le catastrophisme (..). De plus, ils contrôlent une partie des publications scientifiques où ils éliminent systématiquement les opposants. Ils attaquent ensuite et dénigrent ceux qui ne pensent pas comme eux." (Ma vérité sur la planète, Plon/Fayard)

2009 : "Arrêtons la technocratie onusienne validée par l’ambition de quelques scientifiques dévoyés ! Aujourd’hui, il est interdit de contester la vérité du GIEC sur le climat sous peine d’excommunication, de voir ses crédits de recherche coupés, ses publications censurées." (La science est le défi du XXIe siècle, Plon)

2010 : "[la communication du GIEC] est malhonnête parce qu’elle cherche à faire peur (…) et le tout sans laisser la parole aux scientifiques qui ne pensaient pas comme eux, en leur coupant les crédits, en les empêchant de publier leurs idées, en les empêchant d’avoir accès aux données, puis en les calomniant." (L’imposture climatique ou la fausse écologie, Plon)

Les écologistes :

2005 : "Pour ce faire, il fallait une base théorique : ce fut le fameux « principe de précaution » et son codicille, le « risque zéro » (…) Armés de ce principe, les écologistes s’opposent aux recherches sur les OGM ou les cellules souches, et ils s’en prennent aujourd’hui aux nanotechnologies. C’est ainsi que l’écologie est devenue antiscience, antiprogrès !" (Dictionnaire amoureux de la science, Plon/Fayard)

2009 : "Aujourd’hui les écologistes répandent la peur, pour viser le risque zéro, symbolisé par le fameux principe de précaution. Au-délà, il y a bien sûr en filigrane la croyance religieuse selon laquelle l’homme est mauvais : il a commis le péché originel, il ne peut contrôler ses mauvais instincts. L‘écologie est le refus du progrès. La science est, dans cette démarche, un obstacle si elle permet le progrès." (La science est le défi du XXIe siècle, Plon)

2010 : "Une rétro-société antiprogrès. Le progrès, c’est une mauvaise pulsion de l’Homme. Le salut, c’est le retour au primat de la Nature. (...) le péché originel se combine avec une poussée millénariste. (…) L’idée que l’homme maltraite la planète et qu’il est donc coupable. (...) L’intégrisme vert est hostile au progrès, à la technique et donc à la science qui l’alimente." (L’imposture climatique ou la fausse écologie, Plon)

L’élévation du niveau des mers :

2005 : "On a mesuré l’augmentation du niveau de la mer : depuis quinze ans, elle est de 2,5 millimètres par an. En dix ans, 2,5 centimètres ; en cent ans, 25 centimètres. Il n’y a pas de quoi noyer la Hollande !" (Dictionnaire amoureux de la science, Plon/Fayard)

2010 : "Les spécialistes (...) assurent aujourd’hui que le niveau de la mer augmente de 2 à 3 mm par an. Cela fait 20 à 30 centimètres par siècle. Pas de quoi engloutir Manhattan ou la Hollande." (L’imposture climatique ou la fausse écologie, Plon)

La stratégie des pays occidentaux

2009 : "L’Europe et la France sont en train de prendre des mesures restrictives sur les émissions de carbone (...) L’argument fourni par les tenants de cette politique est que nous devons donner l’exemple et que, peu à peu, nous convaincrons les Asiatiques de nous imiter. Sommes-nous toujours un exemple pour les Asiatiques ?" (La science est le défi du XXIe siècle, Plon/Fayard)

2010 : "Nous nous imposons taxes et contraintes pour "donner l’exemple" au tiers-monde. Nous n’avons pas compris que nous ne sommes "plus" l’exemple." (L’imposture climatique ou la fausse écologie, Plon)

A lire aussi dans Terra eco :
- L’expertise du GIEC dans l’ère du soupçon
- Allègre dans le texte
- Haro sur Allègre
- Les dossiers 65 millions de carnivores et Faut-il encore faire des enfants ?

[1] La science est le défi du XXIe siècle, 2009, Plon

[2] Il cite pourtant le mathématicien Jacques-Louis Lions en tête du chapitre 2 : "Des observations sans modèle n’apportent que confusion".

[3] Bien des pages plus tard, il affirme pourtant se refuser à utiliser les informations de ce Climategate. "L’éthique est pour moi quelque chose d’important, de capital même. C’est aussi une motivation dans mon combat pour la vérité", assure-t-il.

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21 commentaires
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  • Certes il émet des opinions à caractère personnel (et le dit), avec des réserves, mais il réussit à montrer que le doute persiste sur le climat, fortement, et quand il montre que la courbe de Mann est fausse, à partir du moment où elle sert de référence, on a le droit de se poser sdes questions sur la pertinence des conclusions. Si cette courbe était vraie, tout le monde l’aurait défendue ? Quand il dénonce l’imbroglio science- financements- politique, avec nécessité de dramatisatisation, c’est une séquence qu’on connait déjà. Enfin el ne dit pas que le CO2 n’est pas un problème, qu’il n’est pas anthropique, et qu’il ne faut rien faire. Ce qui me semble plus juste de dire c’est qu’il recadre le problème dans un ensemble vaste et complexe qui fait que le clmat est bien difficile à prévoir.

    20.12 à 15h10 - Répondre - Alerter
  • Ce monsieur n’a aucune compétence en climatologie, il se pare de son titre de directeur de l’institut du globe pour nous faire croire qu’il est un scientifique. Malheureusement il n’a été qu’un administratif et n’a jamais écrit une publication scientifique de haut niveau. Comme d’autres il n’a souvent fait que cossigner des publications rédigées par des thésards ou ses collaborateurs...sans jamais y avoir réellement participé !

    Alors ses opinions sur le climat...

    Pour mémoire je suis scientifique avec 40 années de recherche universitaire, je sais donc de quoi je parle.

    17.03 à 12h23 - Répondre - Alerter
  • Quelle dépense d’énergie à commenter ce livre du Dr Allègre, que ce soit dans les medias généralistes ou spécialisés ! Ce type d’ouvrage « polémiqueur » a existé de tout temps sur tout type de sujets. Sur un tout autre sujet, je me rappelle avoir lu lors de mes années universitaires un livre du créationiste Monty White : « Why I believe in creation ». Un livre troublant à la première lecture, avec de nombreuses références scientifiques relevant de faits contradictoires à la théorie de l’évolution. J’avais pris le temps de vérifier moi même ces sources (internet est un outil incroyable, faites la demande à un scientifique si vous n’avez pas accès aux articles référencés, ils se feront un plaisir de vous les transmettre) et m’étais rapidement rendu compte que ces travaux existaient pour la plupart mais avaient été réinterprétés afin de s’accorder aux thèses de l’auteur. La littérature scientifique est tellement riche et parfois tellement complexe que ce type de pratique est inévitable.

    Faut t’il alors éviter ce type d’ouvrages et d’opinions ? Je pense que ce serait une erreur. Ce livre de Monty White a été le sujet des discussions extrêmement passionnées et intéressantes lors de repas avec d’autres étudiants du foyer dans lequel je logeais. Beaucoup étaient de religions et de croyances différentes, et nous avons tous pris beaucoup de plaisir à débattre. Ce que j’aimerai dire ici, c’est que je ne pense pas que ce livre et ces discussions n’aient radicalement changé les convictions de chacun des participants. Par contre, on s’est peut être mieux compris, ce qui est déjà positif en soi. J’ai continué à réfléchir aux arguments de chacun, et je pense que les autres ont fait de même.

    Le livre polémique de Claude Allègre aura je pense les mêmes conséquences. Peut être va-t-il se vendre à 100 ou 200 milles exemplaires (au mieux). La moitié seront des cadeaux, et ne seront peut être jamais ouvert par la personne qui les aura reçus. Les quelques milliers d’éco-sceptiques qui le liront n’en seront que renforcés dans leur convictions. Les quelques milliers d’éco-convaincus qui le liront crierons au scandale et seront eux aussi renforcés dans leur convictions. Il y aura quelques débats passionnés. Peut être que certains comprendront mieux les arguments des autres. Bref, rien de bien dramatique.

    Ce qui me semble plus problématique sont les commentaires des journaux. Ils touchent plus de personnes que le livre, mais avec seulement des bribes d’informations, format oblige. Les morceaux choisis sont sortis de leurs contextes. Les morceaux les plus polémiqueurs sont évidemment présentés. Les réactions les plus acerbes misent en avant… c’est flashy, on a l’impression d’assister a un match de boxe par media interposé, ça plait, ça fait lire… et tout le monde reste sur ses positions, mais cette fois avec une certaine rancœur.

    Les articles dans vos colonnes s’adressent, en grande majorité, à des éco-convaincus. Le ton des commentaires journalistiques sur le livre du Dr Allègre se doivent donc d’être ironiques, moqueurs (Cf par exemple les article de Julien Vinzent). Est-ce vraiment nécessaire ? Pourquoi ne pas adopter un ton plus neutre ?

    Puisque vos lecteurs sont convaincus, pourquoi ne pas au contraire leur présenter en détails les faits les plus troublants développés dans ce livre. Demandez à de vrais spécialistes (et non pas à des personnalités médiatiques) d’en débattre… bref d’apporter à vos lecteurs de quoi faire marcher leurs méninges. Imaginons une discussion entre un éco-sceptique et un éco-convaincu après la lecture de votre article. Le premier : « intéressant ce livre d’Allègre n’est ce pas ? Je l’ai dévoré, c’est un sacre coup de pied aux fesses de ces écolos au discours rébarbateur et moralisateur ». Le deuxième de répondre : « Tu rigoles ! C’est un rigolo ! J’ai lu dans Terra Eco qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau dans ce livre par rapport à son ouvrage précédent. N’est ce pas un scandale ? ». Et le premier : « Oui, peut être, mais franchement qu’est ce que tu penses de son argumentaire ? ». « L’argumentaire, bof, je sais pas trop ! ».

    Pourquoi pas un dossier dans votre journal intitulé « Et si Allègre avait raison ? »

    14.03 à 14h05 - Répondre - Alerter
  • Claude Allègre affirmait dans sa tribune de l’express du 13/11/2003 : « L’homme, en brûlant du charbon, du pétrole et des forêts, est responsable de l’augmentation « anormale » des teneurs en CO2 de l’atmosphère et modifie donc l’équilibre séculaire naturel ».

    N’est il pas encore plus étonnant encore de voir Mr Allègre appeler à témoin dans plusieurs de ses interventions un certain Mr Fred Singer, celui ci étant supposé être climatologue et récipidaire du prix Nobel avec le GIEC. Ce Mr Singer, très loin d’être un scientifique est l’un des activistes de la désinformation les plus actifs de ces quarante dernières années, avec des combats allant du tabac au climat en passant par l’amiante.

    Enfin, ce livre est une somme de contrevérités, déformations et autres mensonges :

    http://www.lemonde.fr/planete/artic...

    http://www.lemonde.fr/planete/artic...

    C’est trop curieux pour être innocent.

    10.03 à 14h14 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à tous,

    Je suis chercheur et je relève une imposture de la part de M. Allègre :

    Ce qu’il avance dans ses livres a le défaut de n’avoir jamais fait l’objet d’une publication sérieuse dans uns revue scientifique. M. Allègre aurait-il peur de ses pairs ?

    N’importe qui peut écrire n’importe quoi sur le sujet (et beaucoup ne s’en prive pas).
    Mais tout cela reste du vent sans l’évaluation de la communauté scientifique spécialiste du sujet. La notoriété scientifique (dans un autre domaine) ne suffit pas et n’autorise pas à affirmer sans prouver.

    Prenez donc ce livre comme un avis personnel de M. Allègre (qui a la chance d’être édité parce qu’il est d’un avis contraire à ce qui est maintenant admis) et non un argumentaire scientifique solide.

    Pour mieux comprendre les prises de position de M. Allègre sur des sujets très diverses et dont il n’est pas spécialiste, il suffit de connaître l’origine de ses financements.

    2.03 à 12h11 - Répondre - Alerter
  • En publiant un inepte livre de plus.

    Avez-vous vu l’interview du Pr. Allegre sur France 5 dans C Politique, Dimanche soir (28/02/2010).
    Bien entendu, tout ce qu’il dit n’est pas faux, mais beaucoup de gens disent des choses vrais sans pour cela publier un bouquin et sans pour cela se prétendre un éminent scientifique ou autre sur-homme.

    Des énormités comme :
    1) La durée de la vie (de l’humain) s’allonge, plus 2 mois en 2009  :
    L’espérance de vie est une donnée statistique fondée sur le calcul de l’âge moyen auquel meurent les individus d’une population donnée.

    La longévité est la durée normale, idéale, d’existence pour une espèce donnée.

    Si l’espérance de vie a incontestablement augmenté, la longévité elle, n’a pas changé.

    On ne vit pas plus longtemps qu’auparavant, mais on est beaucoup plus nombreux à vivre “longtemps”, on a plus de probabilités de devenir vieux.

    La durée de la vie de l’espèce humaine n’a jamais rallongé, Mme Calment est décédée certes à 122 ans, mais elle est née en 1875. Depuis plus personne n’est allé aussi loin (on a retrouvé des ossements préhistoriques de personnes ayant atteint 133 ans).

    Ne pas oublier que les centenaires d’aujourd’hui sont nés au début des années 1900 et à cette époque il paraîtrait que l’espérance de vie était plus courte.

    2) Quand on lui parle d’un rechauffement sur 130 ans :
    Et qu’il ose répondre par "il est faux de dire que la terre est plus chaude de nos jours, il y a 125 000 ans la température moyenne était plus élevée..."
    On lui parle de données sur 130 ans et il démonte ce propre argument en parlant de données de 125 000 ans, très scientifique.

    3) Tout n’est cependant pas négatif :
    Il dit par exemple "Moi (Claude Allegre) je pense différents des pseudo-ecolos, par exemple que ’on a trop cimenté les bords de cours d’eau...".
    C’est bien, mais les pseudo-écolos, dont il fait cas, pensent sûrement la même chose eux aussi.

    Il est vraiment trop facile de dire toujours "Moi Je" est d’écrire un bouquin avec cela.
    Le seul but ici (qui ne sera jamais avoué), est uniquement de ce faire connaître un peu plus, faire parler un peu plus de soi et ainsi vendre plus de bouquins et donc faire plus de fric.

    2.03 à 11h33 - Répondre - Alerter
  • A ce jour, bien que cela figure dans mes intentions, je n’ai pas encore acheté ce livre.

    La lecture de vos commentaires me donnent une motivation supplémentaire.

    Je reste court, parce que je ne vois pas l’utilité de développer un argumentaire qui sera très certainement "modéré" ...

    1er.03 à 23h01 - Répondre - Alerter
  • je reconnais a mr allegre, car je le partage un certain agacement a tout ramener au climat et ses turbulences . Et c est tout. Concernant les enjeux du futur,humain,politique,economique ,on ne construira pas la prospérité sur le pillage des ressources, la ruine du contrat social, l aveuglement en un positivisme scientifique ou technologique. La bataille pour la preservation de l eau,son accès et donc les contraintes de son assainissement sont autrement plus urgents que se disputer sur les millimetres de la montée des océans meme s ils sont réels. Egalement la bataille de la biodiversitéen en réponse a l escroquerie OGM.etc... Ce qui est certain c est que nous avons notre sort entre nos mains et sommes responsables de n en rien faire .

    1er.03 à 12h25 - Répondre - Alerter
  • Les dérèglements climatiques se multiplient, mais ce Mosieur ne voit rien. Aujourd’hui encore, une tempête de plus d’une vigueur insoupçonnée s’est abattue sur la France.
    Et cela va continuer, tant qu’il y aura des gogos pour acheter son livre....
    A noter aussi l’article du ’Monde’, titré avec malice, ’le cents fautes de Monsieur Allègre’, où l’on découvre le manque de rigueur scientifique du personnage. A se demander comment il a obtenu ses diplômes....

    28.02 à 22h47 - Répondre - Alerter
  • ogmios : Marrant...

    J’ai eu l’occasion de me faire offrir "La science est le défi du XXIeme siècle". J’ai eu l’impression que finalement, Allègre est quand meme un peu d’accord avec les choses que les environnementalistes : surconsommation, sur-émissions, sur-pollution : il n’y a pas tant désaccord que ça. De plus, dans ce qu’il répète, il n’a pas si tort...(il utilise très bien le principe du disque rayé)

    Mr Allègre est frustré qu’on ne favorise pas la recherche et l’innovation (en tant que chercheur, je le soutiens sur ce point) pour répondre aux problèmes actuels. On dirait qu’il n’aime pas la façon dont certains environnementalistes proposent des solutions aujourd’hui, et comment parfois ils alarment tout le monde pour arriver à leur but.

    Par contre, ce qui, il me semble, n’est pas glorieux, c’est de se moquer de cette personne comme cela et de considérer que tout ce qu’elle dit est nul. Premièrement, cela ne nous grandis pas. Deuxièmement, je l’ai dit plus haut, tout ce qu’il dit n’est pas insensé et pas faux. C’est juste qu’il le dit souvent de manière un peu brouillée et très "vindicative" et qu’il est difficile à suivre....et je trouve qu’on perd du temps à se taper dessus et à chercher qui a le plus raison des deux...

    Je vous conseille en cela des personnes comme M.Liébard. très concentré sur le thème des énergies renouvelables et batiments durables. Cependant, du peu que je sais de sa vie, je ne l’ai pas souvent vu négatif et se plaindre des autres. Ce genre de personne préfère avancer sans essayer de convaincre les autres à le suivre obligatoirement. C’est juste qu’au bout d’un moment, elle découvrent d’elle memes qu’il avait raison. C’est ce genre de personne, toujours optimistes et attentives, préférant agir que discuter, qu’il faut écouter..elles sont rares mais elles existent. Mais c’est juste mon avis.

    25.02 à 20h58 - Répondre - Alerter
  • LA seule chose sur laquelle ont pourrait écouter le sieur Allègre, c’est qu’effectivement on parle trop du réchauffement et plus assez de tout le reste, pollution des eaux, pollution de l’air, pollution de notre alimentation...... en dehors de ça..... il vends le bougre, comme quoi raconter des âneries ça rapporte toujours !

    25.02 à 18h02 - Répondre - Alerter
  • DeathWalker : Parole contre parole

    Les politique n’ont rien à faire dans ce débat, à part pour polémiquer raconter nawak ils ne servent à rien !!!

    25.02 à 15h45 - Répondre - Alerter
  • Dans « Ma vérité sur la planète », C. Allègre exposait déjà son climatoscepticisme : les fluctuations de la température du globe sont d’ordre naturel ; le GIEC (des milliers de spécialistes) nous raconte des histoires !

    Cette négation de la responsabilité de l’espèce (la nôtre) s’inscrit dans la farouche volonté d’éviter de changer nos comportements. Que faire alors ? Comme, selon Allègre, on ne sait rien ou presque sur le climat (de fait, la climatologie ne relève pas de sa compétence à tel point qu’il la confond souvent avec la météorologie !), il faut non pas essayer de s’attaquer aux causes (notre style de vie) mais s’adapter aux changements... Or, c’est, précisément, ce que l’humanité a toujours fait !!! Rien de nouveau donc, face à un problème nouveau… mais qui ne l’est pas… puisque nié : place à l’optimisme technologique tous azimuts (qui nous a pourtant conduits là où nous en sommes !!!). C’est la fameuse écologie réparatrice à C. Allègre. Il s’agit, en fait, d’une ECONOMIE réparatrice, tout autant source de problèmes... mais aussi, tout autant... juteuse… Allègre joue la chanson que souhaitent entendre tous ceux qui estiment que leur style de vie et leur manière d’agir ne sont pas négociables. Et, en particulier, les groupes d’intérêt qui, hantés par l’idée que la crise climatique ne les contraigne à cesser la mise à sac de la planète, voient en ses thèses une bénédiction.

    L’écologie « à la carte », n’est-ce pas, finalement, celle qui a toujours été pratiquée ? Il est à craindre que l’écosystème refuse de s’asseoir à la table des négociations…

    Plus que de longs discours, un site qui relativise la crédibilité du personnage :
    http://www.manicore.com/documentati...

    25.02 à 14h13 - Répondre - Alerter
  • Aline Bretaneo : C’est certain...

    C’est certain, le mieux est d’écrire des bouquins à la con, pour se faire un peu plus de pub et de blé et surtout ne rien faire.

    Réchauffement ou pas, on s’en fout, par contre agir aujourd’hui ce sera toujours mieux que se perdre en conjectures et divers autres inepties, mais c’est peut-etre cela le propre de cette espèce humaine.

    25.02 à 10h36 - Répondre - Alerter
    • COPENHAGUE
      La COMÉDIE VA TOURNER AU DRAME

      L’incroyable mascarade du développement durable, qui de KYOTO nous conduit aujourd’hui à COPENHAGUE en passant par BALI, est en train de tourner au drame, par l’illusion que nous, les pays dits riches, sommes en train de donner aux plus déshérités, que nous pouvons avoir une influence sur le climat, il suffit d’y mettre le prix.

      Les scientifiques les plus sérieux, ne contestent pas qu’il y a un changement climatique avec réchauffement de la planète, mais ils n’acceptent pas l’explication selon laquelle l’Homme voire les pets et éructations de bovins –ceux élevés par l’Homme- seraient responsable de ces changements.
      Les pseudo scientifiques, majoritaires dans le débat affirment haut et fort que non seulement nous sommes, par l’émission de gaz à effet de serre, responsables des désordres climatiques, mais que nous pouvons dans un délai très court rabaisser ces températures que nous avons largement contribué à faire monter de façon tout à fait irresponsable.

      Les premiers, conservent au travers des attaques lamentables dont ils sont l’objet ce doute cartésien qui fait la force du chercheur et du croyant, ils ne manifestent aucune agressivité face à des opposants – qui ne font pas de même – et auxquels ils demandent simplement de faire des démonstrations et de donner des preuves des certitudes qu’ils avancent.
      Ceux-là ont bien compris que l’Homme petit ciron ne saurait intervenir sur la régulation du climat, qui en a vu bien d’autres, les mesures qu’ils proposent consistent à aider l’Homme à s’adapter ainsi qu’il l’a fait tant de fois à une situation à laquelle nous ne pouvons rien. Ils ont compris que s’il était démontré que les émissions humaines – au sens large- avaient une responsabilité dans le réchauffement, ce n’était pas leur limitation qui règlerait le problème, mais leur recyclage en revenant notamment et entre autres pour le CO² à des pratiques culturales redonnant son vrai rôle à la photosynthèse.

      Les seconds s’appuyant sur l’opinion publique, les sondages, voire la manipulation des statistiques, des résultats d’expériences et d’observations, et sur les certitudes absolues de la majorité d’entre eux ; entendent bien ne rien démontrer. Le drame est que leurs assertions sans appel sont prises en compte par les responsables politiques dans une démarche insensée où ce n’est pas l’Homme qui doit s’adapter au changement climatique, mais le climat qui devrait revenir à des normes imposées par l’Homme

      L’inénarrable comédie de COPENHAGUE va ainsi tourner doublement au drame :

      - Par la promesse que nous faisons aux pays les plus pauvres de les aider à surmonter les problèmes climatiques.

      - Par les modalités du financement de cette aide évaluée à quelques 7 milliards d’Euros.

      La démonstration a largement été faite depuis les indépendances ou la chute du communisme, que les sommes considérables que nous avons englouties dans l’aide n’ont abouti à aucun résultat. Pire, ainsi que je le dénonce dans mon livre « Apprends-nous plutôt à pêcher ! », on observe de plus en plus, en Afrique notamment un véritable refus de l’aide.

      Elle était bouleversante cette remarque d’une femme sénégalaise, admirable par la force de ses actions, dans la vallée du fleuve en 2004 : « En Afrique les projets de Lutte contre la pauvreté appauvrissent les populations… ». « Comment voulez-vous - ajoutait-elle- que les investisseurs étrangers que le projet imbécile de la France entend faire venir dans la vallée s’intéressent à des exploitations de six cent mètres de long sur deux mètres de large où nous survivons jusqu’à quarante ? ».

      Il est bouleversant le constat de Madame Dambisha MOYO dans son livre de 2009 : « l’Aide fatale » où elle affirme que l’assistance financière a été et continue d’être pour une grand partie du monde en développement un total désastre sur le plan économique, politisue et humanitaire.

      Elle est bouleversante la prière de cette indienne d’Amérique, haute en couleur venue d’un autre age à COPENHAGUE implorer les dieux et les pays riches de modifier le climat.

      Il est bouleversant, à COPENHAGUE encore, ce malheureux ayant presque les larmes aux yeux venu implorer que l’on modifie le climat pour que son île dans la région des Maldives ne disparaisse pas.

      Ils étaient bouleversants tous ces malheureux agriculteurs, qui croyaient fermement aux projets de développement mis en place par la Banque Mondiale ou par la Commission Européenne en Albanie, Bulgarie, Biélorussie, Russie, Ukraine, Roumanie, Azerbaïdjan, Turkménistan ; Philippines, Guyana, Centrafrique, Égypte, Algérie, Liban ; que je connais, plus tous les autres dont il n’est rien sorti malgré les sommes énormes investies ! Tous les experts concernés ont honte de reparaître dans ces pays où ils avaient laissé de si grands espoirs, eux-mêmes trompés par les commanditaires des projets.

      Ils auront honte ceux qui demain chargés d’aller dépenser les 7 milliards de l’aide climatique de COPENHAGUE devront aller dire à ceux à qui nous laissons tant d’espoirs que nous n’avons aucun pouvoir sur le climat, et que cette aide ne leur permettra pas plus de sortir de leur enfer que celles qui les ont précédées.

      Les modalités du financement s’inscrivent parfaitement dans le prolongement du drame financier que le monde est en train de vivre au travers d’une crise due au choix qui est fait désormais d’abandonner les règles et principes de l’économie réelle pour sombrer dans le seul rêve de l’économie virtuelle.
      Le but même de cette aide ne s’inscrit-il pas dans cette remarque incroyable du Secrétaire d’État français à la coopération qui déclarait il y a peu : « …/… Ne pas avoir peur de dire aux Africains que l’on veut les aider, mais que l’on veut aussi que cela nous rapporte…/… » . C’est le même qui déclarait sans rire un peu plus tard que le financement de l’aide pourrait être assuré par la mise en œuvre d’un jeu de loto !
      Mais nous ne sommes pas loin du loto dans ce système d’économie virtuelle, où tout consiste à faire de l’argent avec de l’argent au lieu de produire, et de produire en priorité, dans les pays les plus pauvres notamment, les biens leur permettant d’arriver à l’autosuffisance alimentaire.
      Nos émission de carbone sont la nouvelle production de base qui taxée va permettre de financer le développement des pays pauvres.
      Au Sénégal il y a quelques années, les femmes, elles encore, avaient trouvé un moyen de convertir en textiles, tous les déchets plastiques, bouteilles notamment, qui au travers de notre aide polluent le pays depuis des décennies. Succès de l’opération, ce qui a fait que les déchets, les ordures venant à manquer il faut soit en fabriquer, soit en importer !
      Gageons que s’il advenait que nous n’émettions plus assez de CO², où si la nature venait à tout le recycler au travers de la photosynthèse, nous serions obligé d’en fabriquer ou d’en importer (d’où) pour percevoir la taxe de l’aide au changement climatique !

      Ce double drame va se traduire chez ceux qui attendent tant de nous, par le double constat :
      - que nous ne pouvons rien faire sur le climat,
      - que l’aide que nous entendons leur apporter ne tend qu’à servir nos intérêts.

      Notre persistance à vouloir faire de la création monétaire en taxant nos émissions de gaz à effet de serre, avec l’espoir illusoire au demeurant que cette taxation conduira à un abaissement de la température du globe, nous empêche de mettre en œuvre les mesures nous permettant, ainsi qu’à ceux que nous voulons aider à se développer, de nous adapter à un changement climatique sur lequel il y a des chances que nous n’ayons aucun pouvoir.

      L’adaptation passe par la recherche de toutes les énergies propres.

      S’il advenait que le CO² fut dans notre univers en quantité surabondante pourquoi ne pas développer en urgence les recherches qui ne commencent qu’à apparaître de cracking de la molécule de CO² en carbone combustible et oxygène comburant ?

      Pourquoi ne pas chercher à régler le problème dramatique de l’eau par la création voire la restauration de masses d’eau continentales qui agiraient sur le régime des pluies. Le Lac Tchad se vide, remplissons le ! la Mer d’Aral a été vidée par le détournement stupide da l’Amou Daria, remplissons la ! Remplissons les dépressions désertiques, les Chotts du Sahara, fut-ce avec de l’eau salée !

      L’adaptation passe aussi par une organisation de la production et par le retour à des techniques culturales simples sur des productions traditionnelles. Cessons les pratiques découlant du criminel ajustements structurel de la Banque Mondiale qui veut que les pays en développement recherchent leur indépendance financière avant d’avoir atteint l’indispensable et prioritaire autosuffisance alimentaire.
      Que de morts de faim parce que nous avons poussé ces malheureux à développer des cultures industrielles telles le coton au lieu de cultures vivrières telles le mil ou le sorgho !

      « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson »disait Confucius. Encore faudrait-il que par notre aide cet apprentissage de la pêche ne se fasse pas en eau trouble, ou dans des mers océans et rivières vides de tous poissons, parce que nous-mêmes continuons à les écumer.

      o O o
      Jean-Pierre CANOT Garrigue Route de Mussidan 24100 BERGERAC
      apprends-nous.plutôt.a.pecher@canot.info
      http://jeanpierrecanotbergerac.blog... http://lafrancetoutfoutlecamp.blogs...
      http://ah-la-microfinance.blogspot.com/ http://ah-le-developpement-durable....

      25.02 à 15h20 - Répondre - Alerter
      • P. Bousquet de Rouvex : Merci

        Beau texte, M. Canot, je me permets de le copier-coller sur mon blog, afin qu’il y trouve de nouveaux lecteurs et aussi pour lui faire honneur (au blog !) : ecoleau.canalblog.com

        4.03 à 22h19 - Répondre - Alerter
  • C’est amusant de voir que Mr Alègre, estime être compétent pour dire que le climat ne se réchauffe pas, sans en faire de modèle mathématique, mais que ceux qui essaient de faire un modèle mathématique (le GIEC) sont incompétent parce ce que c’est tout simplement impossible. Comment lui-même peut il dire que le climat ne se réchauffe pas alors ? les observations et mesures sur 1 siècle des températures ne sont elles pas toutes les mêmes pour tout le monde ?

    Et les solutions qu’ils propose : "la nécessité d’une économie du recyclage, la demande de développer l’isolation, le photovoltaïque, la géothermie. Et à nouveau des solutions plus discutées comme le nucléaire de quatrième génération, la capture et le stockage du carbone" sont les mêmes que celles proposées par la majorités des personnes "pronnant le réchauffement climatique". Un peu comme s’il disait : "je ne crois pas à votre théorie, mais je veux faire comme vous pour sauver la planète".
    C’est quoi le problème alors ? le vrai problème ? ce qui le dérange ?
    Les ennemis de mes ennemis ne sont ils pas mes amis ?

    25.02 à 10h27 - Répondre - Alerter
  • Julien Vinzent,

    Je ne vois pas l’intérêt de publier un article avec une analyse aussi superficielle.

    Vous reprochez à Claude Allègre de répèter les mêmes choses, mais vous, quels élements nouveaux apportez-vous à part répèter les mêmes grimaces que les Huet, Kempf et autres Foucart ?

    25.02 à 00h50 - Répondre - Alerter
  • En gros, M. Allègre nous dit que "la seule chose que je sais (sur le climat), c’est que je ne sais rien". Et que qu’avec son égo surdimensionné, il est impossible que d’autres scientifiques, bien moins intelligents que lui, aient compris quelque chose qu’il s’obstine à nier. M. Allègre, le mammouth, c’est vous !

    24.02 à 18h07 - Répondre - Alerter
  • Certes vous mettez en avant que les affirmations de Claude Allègre restent relativement constantes mais en les qualifiant de "marottes" en début d’article vous les discréditez mais pour autant dans l’article je n’ai vu aucun argument montrant que ces "marottes" ne sont pas fondées... Je crois que la question de fond posée par C. Allègre et d’autres climato-sceptique et qui vaut à mon avis la peine d’être correctement traitée est vraiment la notion de priorités des différentes alertes et risques écologiques. Si effectivement dans les prochaines années, l’évolution des températures de la planète se stabilise (ce que prévoit effectivement certains climato sceptique sur la base d’analyse des cycles solaires et ce qui semble effectivement le cas depuis 3-4 ans)alors la crédibilité de l’ensemble de la communauté écologique (et scientifique associée) sera fortement atteinte. Garder une objectivité et une ouverture d’esprit sur ces sujets est important pour éviter de tomber de haut ensuite. Passons donc le temps à analyser et discuter des arguments des uns et des autres.

    24.02 à 17h52 - Répondre - Alerter
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