Jeudi 13 octobre, Air France a affrété son premier « vol vert » commercial entre Toulouse et Paris. Si l’on en croit la compagnie, l’appareil a émis 54 g de CO2 par passager et par km, soit une réduction de 50% par rapport à un vol traditionnel. Pour parvenir à ce bilan, Air France a versé dans le moteur de son avion un mélange de kérosène et de biokérosène. Elle a aussi enseigné à son personnel les vertus de l’éco-conduite (altitude optimisée, descente continue, roulage au sol avec un seul moteur…)
La compagnie a enfin réduit au minimum le poids de l’appareil, en installant des sièges plus légers de 40%, en bannissant toute documentation papier et en optant pour des éléments de bord allégés (chariots, armoires, moquette). Car « chaque km gagné représente 80 tonnes de CO2 économisées par an », a souligné Air France dans son communiqué.
Mais le vol vert est-il vraiment LA solution ? Certes, il permet de réduire les émissions par appareil, sauf que le transport aérien est voué à augmenter… Au total donc, les émissions du secteur vont-elles diminuer ? C’était la question posée par Terra eco en avril 2010. A l’époque, Air France lancait un essai de ce vol vert - sans passager cette fois - entre Paris et Miami.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions