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la Blanche

Par Eric la Blanche
3-11-2010

les marchés sont sympas !

marché : espèce protégée

les marchés sont sympas !
Ça commence à bien faire tous ces gens qui critiquent les marchés. Moi je trouve que les marchés sont beaux. Il faut juste comprendre qu'ils sont comme tout le monde : ils ont leur piti caractère. De temps en temps, ils se sentent menacés, alors ils attaquent. C'est l'instinct, ça.

Ça commence à bien faire tous ces gens qui critiquent les marchés. Moi je trouve que les marchés sont beaux. Il faut juste comprendre qu’ils sont comme tout le monde : ils ont leur piti caractère. De temps en temps, ils se sentent menacés, alors ils attaquent. C’est l’instinct ça.

C’est aussi pour ça qu’on les aime, pour ce petit goût de nature vierge et de main invisible (du marché) prête à dégainer.

Ni pitié, ni place pour les faibles, c’est la dure loi de la jungle. Quelle plus grande justice que la force, finalement ? Ah ! que c’est beau, mes amis !

Si vous n’aimez pas les bêtes sauvages, il ne faut pas les prendre comme animaux de compagnie, ni leur confier vos économies, aussi ! C’est bien les gens des villes, ça ! Ils adoptent des fauves et ils s’étonnent qu’il y ait des accidents. Ou alors il faut les tenir en laisse mais un marché régulé, vous en conviendrez, c’est comme un lion en cage : c’est un peu triste.

Un marché, c’est fait pour gambader, surévaluer des pans entiers de l’économie, gagner plus d’argent en spéculant qu’en vendant des produits ou des services, faire gonfler de jolies bulles qui s’envolent dans le ciel puis éclatent avec vos économies.

Heureusement, nos gouvernants ne s’y sont pas trompés. Tels de véritables Nicolas Hulot de la finance, ils ont laissé leur farouche liberté à nos grands marchés : ni taxe, ni réglementation, autorisation tacite de marcher sur la tête et de bouffer du pauvre. Comme dans une réserve africaine sauf que là, c’est l’argent qui est sauvage.

Alors bien sûr, de temps en temps, un pâtre (grec) se fait dévorer son troupeau par des hyènes. Dans ces cas-là, on lui prête de l’argent et il peut tout recommencer sa vie à zéro tranquillement.

Lorsqu’un grand fauve ou une banque est blessé, par contre, les gouvernants interviennent hyper-vite pour le soigner. Normalement, il faudrait le laisser se débrouiller tout seul, c’est ça la loi du marché, non ? Mais bon, pfff, faut pas être psycho-rigide non plus, hein : en France, on protège les animaux.

Malheureusement, le fier marché sauvage et libre a ses ennemis. Certains voudraient l’éduquer, le civiliser, le taxer pour l’empêcher de spéculer à tort et à travers. Ils voudraient l’empêcher et de ruiner inutilement des millions de gens sous prétexte qu’il est parfois un peu foufou, le coquin.

Ils disent même que le marché n’a aucune raison de rester sauvage, pas plus que nous ne le sommes nous-même. Ces salauds-là voudraient aussi que le marché possède une sorte de code de la route : un code dans lequel on est libre d’aller où on veut mais où il faut respecter certaines règles.

Non ! Un marché ça doit rester comme un ours dans les Pyrénées ou un loup dans les Alpes : sauvage, libre et indomptable dans le soleil couchant, quitte à ce que quelques moutons y passent.

Et tant pis si les moutons, c’est nous.

la suite sur les blablas de la Blanche

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A PROPOS

Dans ses chroniques d’hum(o)eur, Eric la Blanche, chanteur, décrypte l’actualité à sa façon, c’est à dire à l’envers et sans aucune honnêteté.

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