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Les grands espaces de la Web-TV
lundi, 31 août 2009
/ Cécile Cazenave
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/ Louise Allavoine
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Pour les journalistes, reporters, producteurs... qui ne trouvent pas preneur sur le PAF, le Net se révèle un bon débouché.
L’environnement se faufile aussi dans les fibres optiques. La journaliste Dominique Martin-Ferrari, pionnière des questions environnementales, a choisi le Web après avoir arrêté son émission « Gaïa » produite pendant dix ans sur France 5. « On a fini par m’expliquer qu’il fallait une présentation par un people pour que mon programme soit reconduit. Alors, je suis partie », raconte-t-elle.
Pour ne pas perdre les contenus de ces dix dernières années, elle fonde Gaïa network sur Internet. « On a tenté de se faire diffuser par satellite, mais les investisseurs n’étaient pas là, explique la journaliste. D’autre part, certains grands groupes dont je tairai le nom m’ont approchée pour se payer un coup de peinture verte, mais c’était évidemment hors de question. »
Deux ans plus tard, la Web-TV propose 2 300 sujets en ligne, comptabilise 450 000 visiteurs et environ 2 millions de visionnages par mois. La chaîne, gratuite pour les internautes, fonctionne avec un budget de 350 000 euros par an, essentiellement issus de commandes institutionnelles comme celles de l’Ademe. De quoi faire rouler une équipe de cinq journalistes.
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