publicité
haut
Accueil du site > Actu > Revue de presse > Chaluts pirates, Obama vert pâle et surplus de forêts
9-11-2009
Mots clés
Revue De Web

Chaluts pirates, Obama vert pâle et surplus de forêts

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
 
SUR LE MÊME SUJET

Pris la main dans le sac. Quatre patrons pêcheurs, dont deux récidivistes, ont été repérés hier dans des eaux peu profondes à proximité de la côté des Saintes-Marie de la Mer (Bouches-du-Rhône). Une opération de chalutage interdite qu’ils ont tenté de justifier par "le prix élevé du gas-oil" ou encore "le prix très bas de revente du poisson", rapporte la Provence. Au grand dam des petits pêcheurs : "Il est évident qu’en quelques minutes, la sortie est rentabilisée. Mais il faut savoir aussi que ces pêcheurs saccagent tout : l’environnement marin, les filets des petits métiers. Certains arrachent même des câbles téléphoniques en toute impunité", se désole l’un d’eux.

Barack Obama est-il vraiment le super héros vert qu’attendaient les défenseurs de l’environnement s’interroge le Huffington Post ? Un an après l’élection du premier président noir de l’histoire américaine, le blog publie 14 photos illustrant les grandes actions vertes ou moins vertes du président Obama. Parmi les moments incontestablement verts : la nomination d’une équipe dédiée à la cause (de Steven Chu, le secrétaire à l’énergie, Carol Browner, conseillère chargée du climat et des questions énergétiques, en passant par Lisa Jackson, à la tête de l’EPA, l’agence pour la protection de l’environnement, qui veut imposer aux Américains des voitures moins gourmandes et classer le CO2 dans la catégorie des polluants), le passage de l’American Recovery and Investment Act, le plan de relance vert sans oublier le potager de Michelle Obama. Mais Barack Obama n’a pas fait que prêcher la bonne parole : il a notamment autorisé les forages en Alaska et la grande interrogation concernant Copenhague fait que le doute subsiste quant à son statut de géant vert.

Autre bataille difficile pour Obama : celle au Sénat qui sera dure, clame le Chicago Tribune suite à l’adoption samedi par la Chambre des représentants du plan de réforme de l’assurance maladie aux Etats-Unis. Le quotidien de Chicago (ville à laquelle Barack Obama doit son ascension politique) note que le vote a été plus serré que prévu (220 voix pour, 215 contre) alors que la chambre des représentants est pourtant le bastion des démocrates (avec 258 sièges) ce qui laisse présager une bataille féroce au Sénat. Seul un républicain a voté en faveur de ce plan et 39 démocrates ont voté contre. La question de la prise en charge de l’interruption volontaire de grossesse s’est avérée un problème particulièrement épineux, un groupe de démocrates s’opposant à l’avortement réussissant à faire voter un amendement limitant fortement le remboursement de l’IVG via des fonds publics.

Lejen Chen, 48 ans, est l’heureuse propriétaire de la « Vache verte », une ferme bio située en banlieue de Pékin. L’aventure de cette Américaine d’origine taïwanaise a commencé avec les bagels, ces rouleaux de pain qu’on fait dorer au petit déjeuner, raconte le site ChinaDaily. Voyant qu’un Chinois vendait des hamburgers qu’il appelait "bagels", Chen, qui connait par cœur la recette, décide d’en fabriquer elle-même des plus authentiques. Elle s’exerce d’abord dans la cuisine d’un ami puis se prend au jeu et tient aujourd’hui le rythme de 400 par jour. Ambassades et hôtels chics sont ses plus gros clients. En 2003, Chen passe à l’étape supérieure et ouvre un restaurant. Mais plutôt que d’acheter ses salades à des paysans locaux, elle décide d’en faire pousser sans une once de pesticides… L’année suivante, elle ouvre sa ferme bio puis patiente 3 ans avant que la terre soit suffisamment fertile. Sur 6 ha de terrain, la « Vache verte », le nom de sa ferme, produit 30 légumes différents ainsi que de la viande de porc, de bœuf et de poulet. Ses clients lui versent 1600 € par an pour recevoir chaque semaine des légumes de saison. Et comme Chen ne fait rien à moitié, elle soigne ses bêtes malades à la médecine traditionnelle chinoise.

Planter des arbres d’accord, mais pas n’importe comment. "Dans des zones qui ne sont actuellement pas boisées (...) cela peut réduire la disponibilité locale en eau", révèle Nature. Les flux souterrains dits "de base", c’est à dire qui ne dépendent pas des précipitations, peuvent en effet diminuer de moitié, selon deux études présentées au Congrès mondial de la foresterie à Buenos Aires. Avec à la clé, "moins d’eau pour les populations locales", explique le journal. N’allons pas non plus en déduire qu’il faut arrêter toutes les opérations de reboisement. Car elles ont aussi des aspects positifs, notamment dans la lutte contre les inondations et l’érosion. Mais il vaut mieux se limiter à 400 ou 500 arbres par hectares, ne planter que certaines portions d’un terrain et bien choisir les espèces conseillent les scientifiques. Décidément, rien n’est simple.

A lire aussi dans Terra eco :
- Obama : dernier de la classe sur le climat
- Les dindes américaines graciées par Obama
- Des préservatifs pour protéger la forêt

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Installée entre Paris et Nantes, la rédaction de « Terra eco » commet des enquêtes et articles originaux et « pilote » un réseau de 100 correspondants sur les 5 continents.

- Aimez notre page Facebook

- Suivez nous sur Twitter : @terraeco

- Rejoignez-nous : ouvrez votre blog en un clic sur Terraeco.net

- Terra eco vit principalement du soutien de ses lecteurs. Abonnez-vous à partir de 3€ par mois

TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas