« C’est comme si les rapports sur les droits de l’homme d’Amnesty International étaient sponsorisés par la junte birmane, Dick Cheney et Robert Mugabe. » Le journaliste Johann Hari a le sens de la formule quand il dénonce, dans l’hebdomadaire américain The Nation, la faillite des grosses ONG américaines de défense de l’environnement. Ce qu’il leur reproche ? D’avoir trahi leurs engagements en acceptant, depuis la fin des années 1980, l’argent de grandes entreprises pollueuses, redorant leur blason à peu de frais. Elles portent, selon lui, une lourde responsabilité dans le fiasco de Copenhague.
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