Participer à un projet collectif pour se loger pas cher ? Née en Belgique il y a trente ans, le "kot à projet" va être expérimenté par l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville) dans le quartier Mistral, à Grenoble. Il s’agit de "mettre des logements communautaires à disposition des étudiants qui s’engagent dans des initiatives culturelles ou sociales destinées à animer la vie universitaire et à créer du lien sur le territoire", explique Rue 89. Les avantages pour les participants, l’université et la population sont multiples, mais "tout est encore à inventer pour convaincre les investisseurs", tempère Nicolas Delesque, directeur général de l’AFEV.
Copenhague ? Les religieux du monde entier n’y croient pas, explique le quotidien britannique The Guardian. Enfin, si. Mais ils pensent surtout qu’en réunissant leurs forces les religions du monde peuvent avoir plus d’impact sur le climat que les conférences internationales. Réunies cette semaine à Windsor, les 9 plus grandes religions du monde, multiplient les annonces : 8,5 millions d’arbres replantés en Tanzanie, un éco-label islamique pour les biens et les services, de l’écotourisme de pèlerinage… Et vous, vous y croyez ?
Quand les Pékinois se sont réveillés dimanche 1er novembre sous un blanc manteau de neige, quelle ne fut pas leur surprise. Quelques jours avant, ils promenaient encore leurs toutous en bras de chemise. De ce changement brutal de température, beaucoup se sont plaints en haut lieu, en envoyant des missives incendiaires au bureau des modifications météorologiques, raconte le site d’informations Aujourd’hui la Chine. Il faut dire que cette neige n’a rien de naturel. Profitant d’un front froid, les météorologues de la ville ont dispersé massivement des produits chimiques dans les nuages afin d’alléger la sécheresse. Avaient-ils prévu de décrocher 16 millions de tonnes de poudre blanche ? Toujours est-il que cette neige inopinée a entraîné des accidents de la circulation, cloué 200 avions au sol et surtout refroidi les Pékinois, dont les radiateurs commenceront officiellement à tourner le 15 novembre.
Quel est le prix à payer pour freiner le changement climatique au Mexique ? Pas tant que ça, d’après une nouvelle étude de la Banque Mondiale, rapporte Green Inc. L’institution estime que 3 milliards d’euros par an, soit 0,4% du PIB mexicain, suffiraient à maintenir le niveau d’émissions actuel dans les vingt prochaines années tandis qu’il augmenterait de 73% si rien n’est fait. Pour cela, la Banque Mondiale propose une quarantaine de mesures, de l’efficacité énergétique aux énergies renouvelables, en passant par les transports et le secteur forestier, "qui représente le plus grand potentiel".
“Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c’est la disparition effrayante des espèces vivantes et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne - si je puis dire - et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n’est pas un monde que j’aime”, déclarait Claude Lévi-Strauss en 2005. Retrouvez quelques uns de ses entretiens télévisés dans un dossier spécial du site de l’Institut national de l’audiovisuel
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