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29-10-2009
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Dortoir charbon, ville rose lumière ou sans voiture

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La ville rose ville lumière ? Alors que le passage à l’heure d’hiver a été marqué par une campagne contre la pollution lumineuse, Toulouse est sur tous les fronts pour diviser sa facture d’éclairage par 2 d’ici 2020. Avec des idées qui font appel "à la recherche expérimentale comme au système D", note la Dépêche du Midi. Les pistes vont en effet "de l’utilisation du scotch réfléchissant sur les lampadaires pour éviter d’éclairer le ciel aux frais du contribuable, à la récupération de l’énergie produite par piétons et cyclistes, en passant par le partenariat avec le laboratoire Laplace (...) et les expériences de l’allée innovante de la Maourine, où l’on teste l’éclairage solaire ou éolien du futur", détaille le quotidien. En guise d’expérimentation, la ville a installé la semaine dernière des détecteurs de mouvement sur une artère fréquentée. "Une première mondiale", selon l’élu toulousain en charge de l’éclairage.

L’asphalte est donc bel et bien le terrain d’expérimentation des économies d’énergie. La preuve avec Elise. Acronyme de "Électricité et Innovation pour une signalisation environnementale” est la dernière née des machines de marquage routier d’Aximum, raconte le site Enerzine. Outre qu’elle pourrait sans difficulté figurer dans Star Wars, elle a ceci de particulier qu’elle ne rejette pas de gaz à effet de serre lorsqu’elle trace les bandes blanches sur les autoroutes. Son secret : Élise roule à l’électrique. Selon Aximum, son coût d’exploitation est inférieur de moitié à celui d’un véhicule à moteur thermique, et sa consommation d’énergie est divisée par 10…   L’idée est suffisamment inhabituelle pour attirer l’attention. Au Japon, des centaines d’enfants de paysans partis à la ville pour trouver bonheur et travail ont décidé de rebrousser chemin. Direction : la terre de leurs aïeux, souligne le site “Aujourd’hui le Japon”->http://www.aujourdhuilejapon.com/ac...] C’est le cas de Yusuke Miyaji, 31 ans, fils d’éleveurs de porcs. Sa démarche est politique puisqu’il entend contribuer à réduire la dépendance alimentaire de son pays par son travail. Aujourd’hui, le Japon importe près de 60 % de ses denrées alimentaires, ce qui est énorme comparé aux 30% d’il y a 40 ans. Or avec le réchauffement climatique et l’augmentation naturelle de la population, la pression qui s’exerce sur les terres arables n’est pas prête de se relâcher et les prix peuvent flamber à tout moment. A cela s’ajoute le problème du vieillissement de la population paysanne japonaise. Résultat, 4 000 km2 de terres agricoles sont à l’abandon faute de main d’œuvre. Pour relancer l’agriculture, Yusuke a créé le réseau Kosegare (Les Fistons). Comme quoi les métiers d’avenir ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Vous en rêvez ? Quelques communautés l’ont fait. A Vauban en Allemagne, communauté de 5 000 habitants, les voitures n’ont pas droit de cité, rapporte le quotidien The Guardian Les rues sont réservées aux piétons et aux vélos, les enfants jouent dans les rues et les adultes discutent. Certes, quelques voitures et camionnettes sont bien autorisées à pénétrer la zone mais à pas de fourmi et sans se garer, s’il vous plaît. Des places pour les véhicules sont réservées dans de grands parkings à l’entrée de la zone. Dans d’autres villes - Amsterdam, Vienne, Cologne, Hambourg ou Nuremberg – certains quartiers résidentiels sont eux aussi interdits à la circulation. Enfin à Groningen, aux Pays Bas, on trouve le ((plus grand centre piétonnier d’Europe. 16 500 habitants y résident dont les ¾ ne possèdent pas de véhicules.

Joseph Craft est généreux, à une condition. Le PDG d’Alliance Coal - l’un des plus gros producteurs de charbon de la côte Est américaine – veut bien verser 7 millions de dollars pour un dortoir destiné aux Wildcats (ou “Chats sauvages”), les joueurs de l’équipe de basketball de la fac du Kentucky, écrit le site Think Progress. Oui mais le dortoir devra célébrer le dieu charbon (“coal”) et prendre le nom de “Wildcat Coal Lodge”. Malgré l’opposition d’un grand nombre d’étudiants et de professeurs, le conseil d’administration de la faculté vient de donner sa bénédiction au projet. Un bon point néanmoins : le dortoir carburera à l’énergie verte, souligne la chaîne MSNBC, qui a consacré un reportage à cette controverse.

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