La taxe carbone pourrait s’étendre à toute l’Europe, selon le site Euractiv, qui a obtenu une copie d’un projet de la Commission européenne. Cette proposition, dans les tuyaux depuis 2008, est relancée sous l’impulsion de la présidence suédoise de l’UE. La Suède a été pionnière en la matière, puisqu’elle s’est dotée d’une fiscalité verte dès 1991. "La Commission espère en outre que cette taxe pourrait donner à l’UE un levier pour s’assurer d’un résultat ambitieux lors des négociations climatiques des Nations Unies en décembre", affirme le site. Il évoque une mise en place nationale à l’horizon 2013 avec un prix minimum de 10 euros la tonne pour les "combustibles comme le gasoil, le kérosène ou le gaz naturel. Les carburants pour moteurs seraient taxés 0,01 euro ou 0,03 euro par kg/CO2, selon l’endroit où ils sont utilisés." Ces chiffres pourraient être révisés à la hausse suivant l’accord qui sera signé à Copenhague en décembre. Début septembre, le président réélu de la Commission, José Manuel Barroso, ne s’était pourtant pas montré très chaud : "Je suis pour la croissance verte, pas pour la décroissance (...) il ne faudrait pas qu’à cause des mesures environnementales que nous prenons, il y ait une délocalisation de notre industrie, de notre production pour d’autres pays", avait-il déclaré sur RTL.
Le saumon reviendra-t-il peupler la rivière Klamath qui coule en Californie et en Oregon ? Le New York Times a bon espoir, alors que le gouvernement fédéral s’apprête à signer un plan qui prévoit la suppression de quatre barrages considérés obsolètes afin d’œuvrer à la restauration écologique de la rivière. Coût de l’opération : 450 millions de dollars dont 200 seront financés par une taxe sur la facture des clients de PacifiCorp, la compagnie d’électricité d’Oregon. Le saumon était jadis la ressource principale des tribus indiennes du Nord-Ouest des États-Unis. "Nous n’avons pas vu de saumon depuis 90 ans. Cet accord représente notre meilleure chance de voir le saumon faire son retour", affirme Jeff Mitchell, un représentant des tribus de la région.
Comment les supermarchés peuvent-ils réduire facilement et efficacement leur facture énergétique ? En mettant des portes à leurs frigos, répond le quotidien britannique The Guardian. Comme on dit, il ne faut pas être sorti de Saint Cyr, un peu de bon sens suffit parfois. Après tout, jus d’orange frais et yaourts pourraient bien être enfermés derrière des parois de verre. Mieux, la mesure pourraient faire baisser la consommation en énergie des grandes surfaces de 10%. Mais les géants britanniques de la grande distribution ont peur de voir fuir leurs clients qui seraient réticents à l’idée de devoir ouvrir une porte pour se servir. Vraiment ?
Qui a dit que les campagnes des ONG étaient vaines ? Le site Novethic revient sur un rapport choc de Greenpeace sur le "massacre de l’Amazonie", rapport qui a réussi à convaincre de nombreuses multinationales de ne plus s’approvisionner pour la viande ou le cuir auprès de fournisseurs responsables de la déforestation. Greenpeace y démontrait qu’aujourd’hui, c’est l’élevage qui est la première cause (80%) de déforestation de l’Amazonie. Et épinglait des dizaines d’industriels (Bertin, Mafrig...), de distributeurs (Carrefour, Wal-Mart…) ou de marques textile (Adidas, Nike, Timberland…) qui ont pour la plupart réagi en demandant à leurs fournisseurs de leur prouver qu’aucun cuir ne provient d’une ferme responsable de la déforestation.
Peut-être une autre bonne nouvelle pour la forêt : la tablette tactile qu’Apple s’apprête à dévoiler va forcer les éditeurs à réinventer leur métier, affirme Gizmodo, le guide des gadgets électroniques. Selon Gizmodo, Apple aurait eu de sérieuses discussions avec deux maisons d’édition McGraw Hill et Oberlin Press qui pourraient vendre leurs ouvrages (et notamment leurs livres scolaires) sur iTunes. Autre révélation du site : Steve Jobs, fan du New York Times qu’il considère le meilleur journal au monde, aurait également entamé des négociations avec le quotidien pour qu’il soit délivré directement sur sa tablette tactile. De quoi reverdir encore l’image d’Apple à l’heure où la société publie son bilan carbone.
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