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29-09-2009
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Revue De Web

Illettrisme climatique, Australie assoiffée et violence politique en Guinée

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La revue de web du mardi 29 septembre 2009.
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Le directeur de l’Institut de recherche sur l’impact du climat de Postdam, Hans Shellnhuber, n’y est pas allé par quatre chemins : "les Etats-Unis sont, d’une certaine manière, toujours illettrés du climat", a-t-il déclaré hier en marge d’une conférence. Le genre "de franchise qui n’a pas lieu assez souvent dans les débats sur le changement climatique", estime Treehugger. "Si vous regardez ce que les Républicains pensent du problème, il y a peu de chance que vous arriviez à une conclusion", se désole le scientifique. Un sondage réalisé par l’Université du Maryland et publié récemment dans le Washington Post nous éclaire sur cet illettrisme made in USA : interrogés sur le niveau de priorité que leur gouvernement devrait accorder à la lutte contre le changement climatique, les Américains se classent bon dernier sur 19 pays. Ils attribuent une note moyenne 4,71/10 à cette priorité, contre 8/10 pour les Français ou les Chinois. Même les Palestiniens ou les Irakiens, qui ont pourtant d’autres chats à fouetter, jugent l’enjeu plus important que les Américains. Voilà qui pourrait expliquer la frilosité d’Obama lors du dernier sommet de l’Onu à New York...

Un manque de volonté qui agace même dans les rangs des compagnies énergétiques. Exelon, qui détient le plus grand parc de réacteurs nucléaires aux States, a annoncé qu’elle allait se retirer de la Chambre de commerce américaine, rapporte Green Inc. La raison invoquée ? L’opposition de cette chambre à la législation sur le climat, qui fait l’objet d’une bataille intense outre-Atlantique. Après Pacific Gas & Electric et PNM Resources, "c’est la troisième grande entreprise de service public en seulement une semaine" à prendre cette décision constate le blog. "La Chambre connaît là un grave problème. Elle ne peut pas prétendre être la voix des entreprises américaines si elle s’oppose à une politique raisonnable sur le climat quand ses propres membres quittent le navire et critiquent publiquement la position qu’elle a choisi", commente Pete Altman du NRDC, la principale ONG américaine de conservation de la nature.

L’an dernier, à l’occasion de son 10ème anniversaire, Google, toujours en pointe en matière de communication, a mis en place une boîte à idées géante visant à recueillir les suggestions des internautes pour changer le monde. C’est le projet "10 to the 100″. Restait à faire un choix parmi les 150 000 suggestions proposées en 25 langues, et issues de 172 pays différents. Un aperçu des propositions reçues sur le site des explorateurs du web : favoriser l’innovation dans les transports publics, aider les entrepreneurs sociaux à agir pour le changement, promouvoir le suivi et l’analyse des données de santé, œuvrer pour une politique fiscale sociale…

Google va-t-il trouver une solution à ce problème là : pour être alimentée en eau, Adelaide, la 5ème, ville australienne, pourrait avoir recours aux bouteilles d’eau dès la semaine prochaine, rapporte le quotidien The Guardian. L’augmentation de la population, la surexploitation agricole et le réchauffement climatique ont fait dramatiquement baisser les niveaux des rivières et salinisé les eaux. 1,3 millions de personnes pourraient dépendre de l’eau en bouteille pour se désaltérer, s’alarment les autorités qui parlent d’une urgence nationale.

Une urgence qui peut sembler bien dérisoire par rapport aux troubles que vivent les Guinéens ces jours-ci. En décembre dernier, le putsch du capitaine Moussa Dadis Camara avait suscité quelque espoir d’en finir enfin avec la corruption, le népotisme et le narcotrafic. Mais hier, l’armée a tiré sur la foule des opposants à Camara qui s’étaient réunis dans le stade de Conakry, faisant au moins 87 morts. Comment expliquer de telles violences ? "Je suis resté dans mon bureau. Du bureau, mettez-vous à ma place, je ne suis pas vraiment un sorcier pour savoir. En toute sincérité, comment ces événements se sont passés ? J’ai le compte-rendu qu’on vient de me faire. Compte-rendu faux ou vrai ? Je suis dans un dilemme !" explique le chef de la junte guinéenne au journaliste Christophe Boibouvier. Une interview édifiante à lire sur le site de Radio France Internationale.

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