En Allemagne, les élections législatives ont reconduit hier la CDU d’Angela Merkel, qui devra néanmoins gouverner aux côtés de la CSU et des libéraux du FDP. "Les négociations de coalition qui vont commencer pourraient se révéler houleuses sur certains points", relèvent Les Echos. Sur le volet économique et social, la chancelière "a en effet clairement exprimé son opposition aux mesures les plus radicales du programme du FDP : assouplissement de la loi sur les licenciements, abrogation des salaires minimum sectoriels, réforme fiscale drastique ou bouleversement de l’assurance-santé". Les partis ont par contre affirmé leur volonté commune de revenir sur le plan de sortie progressive du nucléaire à l’échéance 2020, adopté en 2000 par les socio-démocrates, et ce même si les Verts allemands ont réalisé hier "leur meilleur score : plus de 10 %", indique le quotidien économique.
En République démocratique du Congo (RDC), la colère gronde. "Nous avons de grandes sources d’énergie électrique, mais seulement 20 pour cent de la population a accès à l’électricité parce qu’une grande partie de l’énergie est vendue à des pays étrangers", dénonce Georges Bokundu, de l’ONG Open Society Initiative for Southern Africa. Les populations voient des lignes électriques en train d’être posées, mais celles-ci emmènent l’énergie au Congo Brazzaville, en Zambie et au Zimbabwe. Pour Nzuzi, cela en dit long sur la situation d’une RDC dont les richesses en ressources minières et énergétiques ne profitent pas aux Africains. En RDC, 65% des entreprises sont détenues par des sociétés multinationales. Un article à lire sur le site de l’agence Inter Press Service.
Cela devient une habitude. Dans une interview accordée à Nice Matin, Claude Allègre poursuit sa croisade contre cette "bande de gens qui apportent des réponses simplistes à un système complexe et prétendent prédire le climat dans cent ans, alors qu’on a du mal à obtenir une météo fiable à plus de trois jours". Rappelons que la "bande" est composée de milliers de scientifiques internationaux qui travaillent depuis 20 ans sur la question au sein du GIEC. "Eux-mêmes ne croient pas à ce qu’ils racontent, mais c’est une aubaine pour eux comme, par exemple, récolter des financements publics", estime l’ancien ministre de l’éducation nationale. Comme à son accoutumée, il s’en prend à Nicolas Hulot, "un imbécile, vous pouvez l’écrire". Nicolas Sarkozy en prend aussi pour son grade : il a "sans doute signé le pacte écologique sans le lire". En revanche, Ségolène Royal "a suivi ce que j’ai dit et en matière d’écologie, elle est plus compétente que la plupart des militants écologistes". Mais peut-être que l’intéressée se serait passée d’un tel soutien...
La manifestation contre l’algue verte a réuni du monde ce week-end en Bretagne, beaucoup plus que celle des anti-éolien qui s’étaient donnés rendez-vous au pied du Mont Saint-Michel. Peut-être 3 000 personnes étaient réunies à Hillion, selon Le Télégramme. « Et dire qu’on m’a pris pour un écolo-bobo, un écolo-zozo quand j’ai parlé de la toxicité des algues vertes, il y a trois ans », a lâché le porte-parole de Halte aux marées vertes, André Ollivro. Aujourd’hui tous attendent "une remise en cause profonde des pratiques culturales, dans une démarche de développement durable" écrit le quotidien breton. Et à plus court terme, rendez-vous le 8 décembre prochain, date à laquelle le comité interministériel son plan d’intervention.
Un dernier verre pour la route ? Mais vous hésitez : décapsuler une canette de bière ou débouchonner une bouteille de vin. La planète peut vous aider à choisir, rapporte le magazine Slate.fr. En 2007, un chercheur britannique a tenter de comptabiliser les émissions de CO2 liées à la consommation d’alcool dans le pays. Résultat : peu de différence notable entre les deux breuvages. Mieux vaut donc optez pour la marque, l’emballage et les modes de transports les plus écolos. Du côté de la bière, si vous choisissez une bière locale, optez pour le verre, tandis que dans le cas d’une bière venue de loin, pour l’aluminium. Mais un demi pression restera toujours l’option la plus écologique. Et du côté du vin ? Tout dépend du bouchon (mieux vaut un bouchon naturel) et des kilomètres parcourus par la bouteille. Top du top : les BIB ("bag in box"), emballages en carton contenant une poche en plastique faisant barrière à l’oxygène. Le carton peut être recyclé et le vin conservé plus longtemps !
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Claude Allègre dans le texte
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