Pour lutter contre le changement climatique, pourquoi ne pas planter des arbres dans le Sahara ou la campagne australienne ? C’est la proposition du chercheur Leonard Ornstein, rapportée par le site Discover. Composées d’eucalyptus - arbres à croissance rapide - "ces forêts pourraient absorber 8 milliards de tonnes de carbone par an - presque autant que les émissions dues à la consommation de carburants fossiles ou échappées des feux de forêt." Mais pour faire pousser les eucalyptus, il faut bien... un peu d’eau. Le chercheur imagine d’immense plans de désalinisation près des côtes et un système d’aqueducs pour acheminer l’eau vers le désert. Problème : ces forêts pourraient aussi causer une invasion de sauterelles, reconnaît le chercheur. Question : comment maîtriser tous les paramètres sur des projets d’une telle envergure ?
Alors que les véhicules propres sont sous les feux de la rampe au salon de l’auto de Francfort, Earth2tech s’intéresse aux start-up californiennes qui roulent vert. Après avoir raflé un prêt de 465 millions de dollars du DOE (Department of Energy) Tesla, connue pour son roadster électrique à plus de 100 000 dollars, vient de lever 82,5 millions de dollars de la part de capital-risqueurs. Parmi les investisseurs, la firme londonienne Fjord Capital Management qui veut aider Tesla à s’offrir des show-rooms en Europe, histoire de prouver qu’il n’y a pas que les riches Américains amateurs de vitesse qui roulent propre
Grand rival de Tesla, Fisker, la start-up de San Diego mère de la Karma une merveille de véhicule hybride à 87 900 dollars l’unité, va fabriquer un modèle hybride rechargeable à 39 000 dollars assure également Earth2tech qui spécule que la start-up vient sans doute d’obtenir un prêt de l’Oncle Sam justifiant ses ambitions soudaines. Quant au troisième lascar californien, Aptera, start-up qui a conçu un drôle de véhicule électrique à trois roues et a réussi à attirer l’attention de prestigieux investisseurs comme Google.org, elle a derrière elle une armada de lobbyistes qui font pression sur le gouvernement fédéral pour que ce dernier réécrive les règles du jeu : car pour être éligible pour un prêt du DOE, il faut avoir quatre roues et non pas trois, ni deux.
Les Maldives n’auront pas besoin de faire l’aumône, rappelle le site canadien Ma terre. Le Danemark est venu à la rescousse du pays d’Asie du sud-ouest - constitué de 1199 îles - qui annonçait la semaine dernière qu’il ne pourrait pas aller à la conférence internationale sur le climat de Copenhague en décembre. Or le relèvement des eaux consécutif au réchauffement du climat constitue une menace particulièrement lourde sur ce petit pays dont le point culminant est à moins de trois mètres d’altitude. La ministre du Développement du Danemark, Ulla Tørnæs, a rappelé qu’un fonds avait été constitué pour que les petits pays puissent se présenter à Copenhague. Ce fonds doit servir à couvrir la venue à la conférence de Copenhague de deux délégués de chaque pays en développement. Il permet aussi la venue de trois délégués des pays les moins développés et des petits pays insulaires.
Guérilleros post-modernes, les Yes Men ont su utiliser comme nul autre les médias pour dénoncer les dérives du libéralisme. Spécialistes de l’usurpation d’identité et des fausses déclarations officielles, leurs "reality-skteches", tantôt provocateurs, tantôt absurdes, sont peut-être ce que l’on a fait de mieux dans le genre "canular à message politique". Arte leur consacrait hier soir un documentaire de 90 minutes, Les Yes Men refont le monde. Un film que vous pouvez voir et revoir toute la semaine sur le site VOD Arte+7]. C’’est gratuit et tellement bon qu’on aurait tort de s’en priver !
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