Algues vertes mortelles, réfugiés Afghans expulsés et rentrée politique des Verts

Un cheval qui meurt de façon foudroyante le mois dernier sur une plage des Côtes d’Armor et François Fillon, en visite en Bretagne, qui annonce aujourd’hui la création d’une mission interministérielle. Entre temps, à la demande de Chantal Jouanno, secrétaire d’État à l’Écologie, les experts de l’Institut national de l’environnement et des risques (Ineris) ont étudié les prélèvements d’air effectués sur les amas d’algues vertes en décomposition sur les plages bretonnes. Et les résultats, que s’est procurés Le Figaro, sont alarmants. "Dans les pires cas, la concentration avoisine les 1000 ppm d’hydrogène sulfuré, souligne le quotidien. A ce niveau, la mort est rapide et les méfaits sont de toute façon irréversibles. Car ce gaz s’attaque au système nerveux. Les victimes perdent conscience, montrent des symptômes de détresse respiratoire, souvent suivis d’un œdème. Cette exposition peut provoquer une amnésie, avec diminution des facultés intellectuelles." Plus flippant que la grippe H1N1.

En Allemagne, Angela Merkel a sorti la prise électrique... dans son garage. La Chancelière vient d’annoncer qu’un million de voitures électriques rouleront dans le pays en 2020. Challenges.fr souligne que ce plan ambitieux n’est pas chiffré : aucun budget supplémentaire n’est pour le moment prévu. Il faudra piocher dans l’enveloppe de 500 millions d’euros des plans de relance budgétaires déjà adoptés. La prime à la casse mise en place par le gouvernement a pourtant coûté 5 milliards d’euros pour favoriser la vente de voitures "traditionnelles". Autre précision d’importance dans la nation des énergies renouvelables : les besoins en électricité de ces véhicules doivent être couverts par le recours aux énergies vertes. Et pendant ce temps-là en France ? Rien de neuf sous le capot. Peut-être une question de blocage culturel comme nous le rappelle ce très bon documentaire de l’INA sur les ratés de la voiture électrique en France depuis.... 1894.

La vidéo de l’INA :

Alors que l’on vote aujourd’hui en Afghanistan sous la menace des talibans, les réfugiés afghans de Paris viennent d’êtres expulsés d’un square qu’ils occupaient dans le Xème arrondissement. "Depuis la fermeture de Sangatte, des centaines d’Afghans transitent dans ce square, où ils trouvent refuge. La mairie a décidé de « sécuriser » cet endroit. Elle justifie cette décision par des « altercations » entre eux et avec les agents municipaux. « On fait le sale boulot », reconnaissent un conseiller du maire, présent sur place, et le commissaire de la préfecture de police. L’un et l’autre évoquent le manque de lits dans les centres d’hébergement des demandeurs d’asile." Le récit d’une soirée d’expulsion à découvrir sur Mediapart.

Quand des familles de Pennsylvanie se regroupent en association pour promouvoir ce qui les fait vivre, à savoir l’extraction du charbon, ça donne "FORCE" Families Organized to Represent the Coal Economy. Et quand elles publient un livre de coloriage pour enfant pour promouvoir l’industrie du charbon, le magazine environnemental Grist sort ses griffes. D’abord, FORCE ne permet pas aux familles d’adhérer collectivement à l’association, un comble. Quant à l’intrigue, aux personnages et aux dessins, ce ne se sont apparemment "pas la priorité de FORCE", souligne Grist. Monsieur charbon, alias Power Rock, est un superman en cape passé de mode depuis belle lurette. Au final, on voit mal quels parents pourraient avoir envie d’offrir le livre à leurs enfants, hormis ceux de Pennsylvanie.

Direction Nîmes enfin, pour l’ouverture de l’université d’été des Verts, qui donnent lieu à de nombreux commentaires dans la presse aujourd’hui. "La petite grenouille verte veut devenir plus grosse que l’éléphant socialiste, s’amuse François Martin dans Le Midi-Libre. A peine mise en selle, la nouvelle formation doit déjà s’atteler à la préparation des régionales de 2010. Et c’est une autre paire de manches ! Le mode de scrutin – proportionnelle à deux tours – ne leur est pas favorable. Composé d’une myriade d’associations, de personnalités aussi disparates que détonantes, cet OPNI « objet politique non identifié » est loin d’avoir atteint sa maturité politique. Le vert est dans le fruit. C’est que les écologistes nous ont tellement habitués aux guerres intestines et querelles de chapelle… Ces régionales arrivent décidément trop vite." estime l’éditorialiste. A suivre.

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