Les ampoules à incandescence ne sont plus en odeur de sainteté. Depuis le 1er juillet, les 100 W (et plus) sont bannies des rayons des magasins, annonçant la disparition totale de leurs petites sœurs du marché européen en 2012. Pour les remplacer : les ampoules fluocompactes à basse consommation, qui consomment cinq fois moins d’électricité et durent dix fois plus longtemps. Sauf qu’elles contiennent du mercure et dégagent des ondes électromagnétiques, souligne l’Express. La preuve, appareil de mesure au poing, par la journaliste scientifique Annie Lobé citée par l’hebdomadaire. L’Ademe planche en ce moment sur le sujet. En attendant, mieux vaut éviter d’utiliser ces ampoules pour des lampes de chevet ou de bureau, trop proches du corps, conseille l’hebdomadaire.
C’est bien gentil l’énergie solaire, mais par définition, ça ne peut pas fonctionner la nuit, moment où on a le plus besoin d’électricité. Eh bien si ! L’Espagne vient de lancer une nouvelle génération d’usines qui peuvent fonctionner pendant plusieurs heures sans lumière, rapporte Soitu, un site indépendant espagnol. La centrale à concentration Andasol-1 par exemple, située à proximité de Grenade, est équipée d’un système d’emmagasinage de l’énergie qui lui permet d’en restituer pendant une durée de 7h30, alors que l’astre du jour est couché depuis bien longtemps. Grâce à cette technologie unique au monde, l’Espagne franchit une importante barrière qui s’opposait au développement de l’énergie solaire.
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, c’est bien l’Europe qui mène le bal. Dans son dernier baromètre du G8, WWF-Allianz classe les quatre pays européens en tête (dans l’ordre : Allemagne, Royaume-Uni, France et Italie). Les mesures prises sont cependant jugées insuffisantes, notamment en Russie, aux États-Unis et au Canada, qui "sont à la traîne", estime WWF. A la troisième place, la France bénéficie d’un faible niveau d’émissions par habitants, mais est pénalisée pour son choix du nucléaire et la faiblesse de sa politique de transports.
Si WWF-Allianz pense qu’on n’en fait pas assez, ce n’est pas le cas de tout le monde. Déjà remarqué pour ses larges contributions à des lobbies contestant le changement climatique, ExxonMobil semble continuer à "irriguer" ces groupes. Une enquête dévoilée par le Guardian montre que le groupe pétrolier a versé des centaines de milliers de livres à des groupes tels que le National Center for Policy Analysis (NCPA) in Dallas, et le Heritage Foundation à Washington. Sur le site du NCPA, on peut lire que : "Les causes du réchauffement climatique sont actuellement encore inconnues et les actions entreprises pour réduire les émissions de CO2 conduiront à un déclin économique."
La journaliste Stéphanie Ollivier raconte sur le site Aujourd’hui la Chine le courageux combat de Zhang Changjian, médecin de campagne du Fujian (sud-est du pays) qui se bat depuis dix ans contre l’usine de chlorate de potassium Rongping. Depuis que cette dernière est venue s’installer dans la bourgade de Xiping, les bambous se sont mis à jaunir, les montagnes à se dénuder et les cancers à se multiplier, surtout chez les jeunes. Profondément remonté contre le mutisme des autorités locales, le docteur Zhang pousse les villageois à s’organiser en collectif et à porter plainte. La victoire est au rendez-vous, mais la compensation est bien maigre et l’usine continue à polluer. Et le bureau de santé du district décide de fermer la clinique du Dr Zhang, en signe de représailles. Ce dernier réplique en créant sa petite ONG, la "Maison verte de Pingnan". Preuve que, malgré les difficultés, la société civile s’organise.
A lire aussi dans Terra eco :
L’ampoule à LED a encore du boulot
Le solaire à concentration revient en force
Notre dossier : la Californie, État pionnier ?
Aimez notre 
RSS 2.0
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions