Alors que General Motors dépose le bilan et demande la protection de la loi sur les faillites, sa branche chinoise affiche des résultats splendides apprend-on sur le site Aujourd’hui la Chine. Dans l’empire du Milieu, on s’arrache les Buick ou les petites Wuling. Ici, GM forme une bonne équipe avec son partenaire local Shanghai Automotive Industry Group (SAIC), le premier constructeur chinois. Il est même prévu que la Chine exporte des voitures aux États-Unis : le projet serait d’envoyer 17 335 de ses voitures made in China aux États-Unis en 2011 et de passer progressivement à 51 546 unités d’ici à 2014.
C’est une autre Chine - celle qui fait les frais du boom industriel et économique - que l’on découvre sur le site du magazine Search. A travers un reportage saisissant, le photojournaliste Stephen Voss s’est intéressé au sort des 150 millions de personnes qui vivent le long de la rivière Huai, une des plus polluées du pays. Une pollution qui affecte évidemment la santé physique des habitants de la région, mais qui a aussi des effets profonds sur les mentalités. En 1994, le gouvernement chinois avait pourtant promis de nettoyer cette rivière. Le parti communiste avait même déclaré en 2001 que l’assainissement était un succès, malgré les preuves accablantes du contraire.
La chaîne MTV s’est lancée dans une grande campagne de sensibilisation au changement climatique. Avec un slogan “Notre planète perd patience” et même un canal spécifique, baptisé Switch pour "changement". Plusieurs spots y ont été consacrés, voici le dernier en date : un globe dans une salle de classe et une activité humaine trépidante pour faire prendre conscience d’un compte rebours qui s’accélère.
Alors "switchons" ! Et, pour réduire notre empreinte sur la planète, commençons par des gestes simples du quotidien. Le rasoir jetable, c’est pas écologique, surtout couplé à la mousse de rasage, nous explique, dans une vidéo, Umbra, chroniqueuse sur le site américain Grist. Rien qu’aux États-Unis, 2 milliards de rasoirs sont achetés chaque année et finissent dans les décharges. Le rasoir électrique ? Bof. L’objet consomme sans surprise... de l’électricité. Rasoirs à lame jetable ou rasoirs recyclables ? C’est mieux. Mais le top du top c’est le coupe-choux ou rasoir barbier qui se contente d’une couche de savon. Comme souvent, pour une pratique plus écologique, il faut savoir perdre son temps.
Terminons cette revue de web sur une note légère grâce à Greenmuze, qui nous présente la nouvelle collection printemps-été d’Eco-Boudoir, une marque de lingerie durable qui sort le grand jeu. Nuisette en soie équitable et strings biodégradables... ça vaut le coup d’œil !
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