C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé, mais à l’envers. Rue 89 révèle qu’au petit jeu du marché de droits à polluer, ArcelorMittal tire son épingle du jeu, alors même que ses émissions de CO2 sont en hausse depuis 2005. "Le lobbying intensif de certaines multinationales, sur fond de menaces de délocalisation, leur a permis d’obtenir gratuitement des permis surnuméraires dont elles n’ont absolument pas besoin", explique le site d’information. En ce qui concerne le géant de l’acier, le journaliste estime le montant de ce pactole à 1,2 milliards d’euros... Payé pour polluer : cherchez l’erreur.
"La destruction de masse n’a jamais été aussi facile". Dans un clip décalé, Oxfam Grande-Bretagne met en scène une bande cagoulée qui délaisse les "armes conventionnelles" pour "un moyen plus efficace" et affirme pouvoir "tuer 16 enfants par seconde dans les pays du Tiers monde". Comment ? Ils laissent les robinets grands ouverts, vident des fontaines d’eau potable dans les toilettes... "Rejoignez notre cause", proclame le leader de ces terroristes écologiques. Abusez de la climatisation, conduisez des 4X4, laissez votre ordinateur en veille et prenez votre temps sous la douche." Et l’ONG britannique de conclure : "Ne partagez pas la honte. Agissez !" Osé.
En un tour de pédalier. Les solutions alternatives à la bonne vieille camionnette se développent pour les livraisons de proximité, explique Libération. Le journal présente Vélogistic, une société basée à Tours qui utilise des triporteurs. "Les entreprises spécialisées dans la livraison font toutes le même constat : le dernier kilomètre est le plus coûteux et le plus complexe à gérer en milieu urbain", expliquent les créateurs, cités par le quotidien. Ce ne sont pas les premiers à faire le constat, mais la multiplication de ces initiatives montre qu’il doit y avoir un marché à prendre...
Autre gros marché où le vert pointe son nez, celui du mariage. Robe, traiteur, transport, lune de miel : Le Figaro fait sa liste de mariage durable. Et les recettes sont parfois toutes simples, comme l’envoi de faire-part par e-mail. Mais pas question apparemment de mettre le holà sur le superflu. Trop sacré pour être sacrifié ?
Et les campagnes électorales, durables ou pas durables ? En Allemagne, les Verts ont en tout cas opté pour un affichage 100% écolo : le graffiti maison à base de mousse, sucre et bière. Le pochoir est à télécharger directement sur le site des Grünen. Ce sont quatre lettres "WUMS !", signifiant "Wirtschaft und Umwelt, Menschlich und Sozial", c’est-à-dire "Economie et Environnement, Humain et Social". Dans leur sacoche de campagne équitable, les Verts allemands ont également ce clip résumant - à leur manière - la crise financière et économique mondiale. Une touche d’humour bienvenue dans une campagne européenne plutôt terne.
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