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19-10-2009
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Arbre chanteur, réfugiés sans statut et compteurs fraudeurs

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Alors que les scientifiques cogitent sur des technologies pour capturer le CO2, un article de The Ecologist rappelle que l’absorption naturelle par les forêts et les océans est encore ce qui se fait de mieux. Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, les écosystèmes marins captureraient l’équivalent de 50% des émissions annuelles des transports mondiaux. Et planter des arbres revient moins cher que de construire les usines de capture et de stockage de CO2. Selon les calculs de l’Agence internationale de l’énergie, il faudrait 100 usines de ce type en 2020 et 3 000 d’ici 2050 pour capturer l’excédent de CO2.

Mais les arbres ne servent pas qu’à rattraper nos bévues environnementales. Ils peuvent aussi... chanter. L’artiste Diego Stocco a truffé un arbre de son jardin de microphones et traqué les sonorités d’un frottement de branche ou d’un grattement d’écorce pour composer une musique surprenante. Certains sons ont été captés à l’aide d’un stéthoscope pour plus d’effet, mais l’artiste garantit un résultat 100 % naturel, les sons produits n’ayant subi aucune "modification génétique", puisqu’il s’est refusé à utiliser le moindre synthétiseur.

Diego Stocco - Music From A Tree from Diego Stocco on Vimeo.

On le sait. Le réchauffement climatique menace d’engloutir les Maldives. “Ses 400 000 habitants seraient alors en quête d’une terre d’accueil... sans pouvoir revendiquer le droit d’asile ni le statut de réfugiés”, souligne Le Monde. Aucun cadre juridique n’est en effet prévu pour les migrations dues au réchauffement climatique. Et pourtant, ils seront 200 millions en 2050 à quitter leurs terres à cause de catastrophes liées au climat. Si le Sud demande que cette réalité soit traitée dans les négociations de Copenhague, le Nord y rechigne, craignant de devoir accueillir un jour les populations déplacées, au nom de sa responsabilité climatique.

Question discrétion, on a vu mieux. La multinationale des matières premières Trafigura, qui a tout fait pour éviter la publication d’un rapport interne sur les conséquences des déchets toxiques du Probo Koala, se retrouve au centre d’une énorme polémique outre-Manche. Il y a cinq semaines, le quotidien Guardian a reçu une super-injonction lui interdisant de publier le document. Une stratégie vaincue par l’alliance du Web 2.0 et du Parlement britannique, explique le journal, qui consacre une rubrique entière à l’affaire. Car si les révélations sont fracassantes - le rapport montre les méthodes artisanales employées et fait état de conséquences sur la santé de la population - l’affaire a surtout déclenché un débat sur la liberté de la presse ou celle du Parlement. La compagnie a en effet été jusqu’à essayer d’empêcher ce dernier de débattre de la question !

Dans la lignée du World Animal Day, le Boston Globe a décidé de célébrer la relation hommes-animaux. Et expose 40 photos prises aux quatre coins du monde. La moitié des populations de mammifères régressent et plus d’un tiers est menacé d’extinction souligne le quotidien américain. Les compteurs de la fraude, tel est le nom donné par les consommateurs de PG&E, la compagnie électrique de Californie, aux compteurs intelligents installés par la société, révèle le San Francisco Chronicle. A l’origine de ce surnom peu flatteur, le fait qu’un grand nombre de Californiens équipés de ces boîtiers, ont vu leur facture d’électricité atteindre des sommets. Le quotidien cite l’exemple de Kelly Shaughnessy, une habitante de Bakersfield, ville au climat aride l’été, dont la facture est passée de 230 dollars par mois à 458 dollars alors même qu’elle avait fait des efforts considérables pour ne pas utiliser son climatiseur. La réponse de PG&E ? Ces factures salées sont dues à l’état du climat et à l’augmentation de 22% des tarifs d’électricité au cours des derniers mois dans la région. Un consommateur jure pourtant avoir vu la consommation affichée sur son compteur intelligent s’envoler pendant une panne d’électricité !

A lire aussi dans Terra eco :
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