La démission de Van Jones, le conseiller spécial de Barack Obama chargé des emplois verts, fait couler beaucoup d’encre aux États-Unis en ce week-end du Labor Day (le premier lundi de septembre étant la fête du travail américaine). Le Washington Post rappelle que Van Jones, le fondateur de Green For All, une organisation qui milite pour que l’économie verte crée des emplois pour les minorités défavorisées, a été l’objet d’une campagne diffamatoire de la part des républicains, ces derniers lui reprochant ses vues extrémistes et notamment le fait qu’il ait signé en 2004 une pétition émanant de 911Truth.org. Cette organisation, partisane de la théorie du complot, accusait le gouvernement Bush d’avoir eu connaissances des attentats du 11 septembre avant qu’ils ne se produisent et de n’avoir rien fait pour les empêcher. Ses détracteurs reprochent également au californien Van Jones d’avoir injurié les républicains lors de discours donnés avant sa nomination. Van Jones s’était excusé publiquement la semaine dernière mais, dans un communiqué de presse justifiant son départ de l’administration Obama, il a déclaré qu’à « la veille de combats historiques sur l’assurance santé et sur l’énergie propre », les deux gros dossiers épineux du moment, il préférait remettre sa démission plutôt que de devoir forcer le gouvernement Obama à défendre sa réputation, une distraction inutile étant donné le climat politique et les enjeux actuels.
Elle se veut une ville écologique modèle, elle s’appelle Babcock Ranch City, elle devrait accueillir 50 000 habitants à terme et son promoteur (Syd Kitson) est un ancien joueur de football. Ça se passe où ? Aux États-Unis bien sûr. En Floride plus exactement, où cette ville "verte" devrait sortir de terre dès 2010, comme jadis Las Vegas au milieu de nulle part, nous raconte Les Echos.. Sauf que ce nulle part se situé "au cœur d’une région protégée, une réserve naturelle pour des milliers d’espèces animales et végétales" Et qu’il n’est pas question de mettre en jeu leur survie.
Moins clinquante et plus respectueuse de l’environnement, Arborescence (c’est son nom) est la première tour conçue avec des arbres vivants, apprend-on sur le site de The Ecologist. Elle tiendra debout, sans échafaudages, d’ici 8 à 10 ans, souligne ses concepteurs. La tour a été imaginée par Ferdinand Ludwig, étudiant en doctorat à l’Institut de la Théorie de l’architecture moderne et du design, en collaboration avec le sculpteur Cornelius Hackenbracht. Le projet est soutenu par l’Université de Stuttgart. Pour qu’une ville entière peuplée de tours arborescentes pousse un jour, il faudra se montrer plus patient qu’à Ranch Ciy. La première tour sera ouverte au public du 19 Septembre.
La conquête de l’espace reprend du poil de la bête. Mais cette fois-ci, ce n’est pas la Lune ni une quelconque planète qui en est l’objectif, c’est l’énergie solaire. Le Japon projette d’envoyer dans l’espace une station solaire spatiale capable de fournir de l’énergie à 294 000 maisons. Coût de l’opération : 21 milliards de dollars. Tokyo s’est allié à 14 autres pays pour avancer sur cette voie. Mais les obstacles sont encore nombreux, comme les chocs avec les micrométéorites et autres objets volants. A lire sur le site du green design inhabitat.
Revenons sur terre. "Ce n’est pas un sujet sur lequel il faut polémiquer. C’est trop grave, ne faisons pas de démagogie. C’est contraire à l’esprit du Pacte écologique que tous [les politiques] avaient signé, s’agace Nicolas Hulot au sujet de la taxe carbone dans un entretien qu’il accorde aujourd’hui à Libération (nouvelle formule). Et de rappeler que cette taxe est un moyen de se préparer à l’après pétrole. "Soit on organise cette mutation, soit on la subit.. Les choses vont changer de gré ou de force, les prix vont augmenter brutalement... Et ce sont les précaires qui vont subir. Planifier la hausse (des énergies fossiles). C’est bien une préoccupation sociale." Une réponse directe à Ségolène Royal ? En attendant que Nicolas Srakozy tranche, le débat se poursuit.
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