Outre-Rhin, le débat sur le nucléaire resurgit au détour des élections législatives du 27 septembre, lit-on sur Novethic.. D’un côté, la coalition sociale-démocrate/écologiste défend son "consensus atomique" qui prévoit la sortie du nucléaire en 2021 et le développement des énergies renouvelables, avec de nombreux jobs à la clé. De l’autre les conservateurs qui voudraient bien rallonger la durée d’exploitation de centrales, parfois vieilles de 25 ans. Un débat qui remet un peu de piquant dans une campagne allemande que tout le monde qualifie d’atome, pardon d’atone !
Alors que l’on continue de s’échauffer au sujet de la taxe carbone, Slate.fr pose la question que chacun a au bout de la langue : qui va paiera la taxe carbone ? Pour y répondre, le site est allé cherche un article de l’économiste Olivier Bouga-Olga publié sur son blog, qui a lui même synthétisé une étude de deux chercheurs US résumée sur Vox-Eu. Ils se sont penchés sur l’impact qu’aurait une hausse du prix de la tonne de Co2 de 15$ sur la compétitivité des entreprises américaines et sur le budget des ménages américains. Et que concluent-ils ? Côté ménage, l’impact se chiffre par une hausse du coût de la vie de 1,5 à 2,5% pour ceux qui gagnent 35 000$ par an, contre 1 à 2% pour les plus fortunés. Sans surprise, ce sont les ménages les plus pauvres qui subiraient les hausses les plus fortes, entre 3 et 4,5%. Voilà de quoi relancer le débat entre le PS, les Verts et l’UMP sur le juste prix de la tonne de Co2 et l’équité de la taxe carbone. Le Big brother de la tomate a frappé. Un producteur australien a décidé de contrôler ses salariés grâce à des puces RFID. Le principe ? Les employés - en majorité des immigrés cambodgiens - ont chacun une carte à puce qu’ils doivent présenter à une machine à chaque fin de tâche. Avec ce système, le boss des tomates peut contrôler la productivité de ses 100 salariés, savoir à chaque moment où chacun se trouve sur les hectares de champs. Par ce système de traçage, la société espère augmenter sa productivité globale de 10 à 20%, nous explique RFI. Bienvenue dans un monde "aïe" tech.
Toyota sort grand vainqueur de la prime à la casse américaine. L’opération « cash for clunkers » (une ristourne contre votre tas de ferraille), autrement dit la prime à la casse mise en place au mois d’août par le gouvernement américain afin de préserver l’environnement et donner un coup de fouet à une industrie automobile, a fait le bonheur du constructeur japonais. LeNew York Time fait le bilan : Toyota, Honda et Nissan ont réalisé 41% des ventes de nouveaux véhicules (dont 19,4% pour Toyota) contre 38,6% pour les Big 3 (GM, Ford et Chrysler). Les Américains ont en particulier troqué leurs trucks et autres 4X4 contre la Toyota Corolla, l’Honda Civic et la Toyota Camry, les trois modèles les plus vendus au cours de cette opération. Le quotidien constate aussi que ni GM, ni Chrysler ne figurent dans le top 10 des véhicules les plus populaires. Notons également que la Toyota Prius, voiture préférée des écolos, n’arrive qu’en septième position.
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