Areva aux USA, mineurs des volcans et voiture open source

Cinq entreprises, dont Areva et EDF, lancent un projet de réacteur EPR aux États-Unis. Il s’agit du huitième projet de centrale nucléaire troisième génération outre-Atlantique pour le groupe français, note l’AFP.Pour le gouverneur de l’Ohio, l’État où le futur réacteur sera implanté, "ce projet va revitaliser l’économie de la région, (...) aider à répondre à nos besoins en énergie et participer à la solution que l’Ohio tente d’apporter au défi du changement climatique". Ça se discute.

Au cœur de ses paysages lunaires, la Bolivie cache un trésor : le lithium, rapporte le quotidien Ouest France. Le pays sud-américain détient à lui seul la moitié des ressources mondiales de ce précieux matériau utilisé dans les batteries lithium-ion. Ainsi, le groupe Bolloré, qui compte en équiper sa future voiture électrique, et deux sociétés japonaises se disputent les faveurs du gouvernement bolivien. Un gouvernement qui a cependant déjà promis une chose : " la Bolivie ne cédera jamais le contrôle du lithium. L’État doit percevoir 60% des revenus générés par l’activité".

Espérons en tout cas que l’exploitation du lithium sera plus humaine que celle du sulfure. L’excellent site américain de photographies The Big Picture, hébergé par The Boston Globe, propose un diaporama sur les conditions de travail dans des mines d’Indonésie. Sur le volcan Kawah Ijen, chaque mineur transporte sur ses épaules 45 à 90 kilos de pur sulfure, sans aucune protection. Les deux à trois allers-retours qu’il peut faire dans une journée ne lui rapporte que 5 dollars.

Loin de là, la société anglaise Riversimple a dévoilé cette semaine un prototype de voiture à hydrogène, modèle deux places, annonce le site Greenmuze. La compagnie prévoit de lancer la production en 2013 puis de louer les véhicules 200£ par mois (environ 233€), carburant et entretien compris. Avec une originalité : les plans sont en open source sur Internet, à l’image de ce qui se fait pour les logiciels qui sont améliorés par les utilisateurs. Reste à voir s’il y a autant d’expert en châssis que de pros de la programmation sur le web.

Internet qui n’en finit plus d’inspirer de nouvelles formes de business, mais aussi de solidarité, constate Youphil. Un jeune hollandais a ainsi créé le Twollar, monnaie virtuelle qui fonctionne sur le réseau social Twitter. Attention tout de même à l’excès d’enthousiasme pour tout ce qui touche au Web 2.0 : même le rédacteur de l’article n’est pas sûr d’avoir bien saisi le fonctionnement. Le concepteur travaille d’ailleurs sur une nouvelle version un plus compréhensible...