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18-06-2009
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Revue De Web

Le resto de Chirac et Rocard, les infos rêvées de Greenpeace et l’annulation de Berlusconi

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La revue de Web du 18 juin 2009.
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Mini-sommet dans un restaurant parisien. Hier, Jacques Chirac et Michel Rocard ont fait profiter les tables voisines de leurs échanges, dans une ambiance bon enfant, affirme Le Parisien, qui en a obtenu quelques extraits. D’accord sur les conséquences "désastreuses" du réchauffement climatique, ils ont envisagé de publier ensemble un manifeste contre la déforestation, sous le patronage du chef de l’Etat. "On va aller le voir tous les deux", a glissé Chirac. En revanche, l’ancien premier ministre socialiste aurait décliné l’offre de co-voiturage de l’ancien président : "Tu sais, Jacques, j’ai aussi une voiture. La République a cela de bien qu’elle est généreuse avec ceux qui l’ont servie", a-t-il lancé selon Le Parisien. Déjà moins écolo quand il s’agit des actes...

Une rencontre réelle qui aurait très bien pu figurer dans le quotidien imaginaire de Greenpeace. Détournant l’International Herald Tribune, l’ONG s’est amusée à fabriquer sa Une idéale. Au menu de l’édition du 19 décembre 2009, un accord international ambitieux sur le climat à Copenhague, ExxonMobil se convertit aux énergies renouvelables, une analyse du pouvoir de l’activisme en ligne, Nicolas Sarkozy qui annonce la fin du nucléaire en France, Berlusconi envoyé aux urgences après avoir avalé trop de confettis à son arrivée triomphale à Rome suite à son discours annonçant la création d’un million d’emplois dans les énergies renouvelables.... Le souci du pastiche est allé jusqu’aux pubs où on voit Ikéa vendre des éoliennes domestiques à monter soi-même.

Preuve que ce monde-là n’est pas encore pour aujourd’hui : le gouvernement Berlusconi n’a pas annoncé un million d’emplois verts, mais l’annulation du sommet scientifique du G8 prévu la semaine prochaine à Rome, se désole Nature. L’annonce a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des 13 académies des sciences [1] qui avaient rédigé une déclaration commune sur le réchauffement climatique et la politique énergétique devant servir de base à la réunion. "Ce n’est jamais bon d’annuler un sommet, mais le faire alors qu’une conférence internationale sur le climat décisive est prévue à la fin de l’année, c’est déplorable, a déclaré à Nature Hans Joachim Schellnhuber, membre de l’académie allemande et directeur de l’institut Potsdam de recherche sur les impacts du climat.

"Passer au vert coûte cher" entend-on souvent. Véridique pour certains produits économiques sur le long terme : ampoules fluocompactes ou lave-vaisselle moins énergivores par exemple. Mais certains gestes verts permettent de sauver des ronds dès leur adoption. Sur Planet Green, Collin Dunn vous promet au moins 1 000 dollars d’économies avec six trucs écolos : arrêter d’acheter des produits de nettoyage industriels, abandonner le sèche-linge, manger moins de viande, sécher le bureau un jour par semaine, marcher ou pédaler plutôt que conduire, etc.

Le vert peut même rapporter, pour peu qu’on en fasse son métier. A l’occasion du salon des métiers durables qui se tient jusqu’à demain, Eco-life revient sur ces métiers de l’environnement très recherchés par les entreprises et encore mal connus du grand public. A terme, beaucoup de professions sont appelées à faire leur révolution verte, y compris les moins soupçonnées, comme celle de plombier. Outre les emplois classiques dans le solaire photovoltaïque, qui a recruté 4 000 personnes en 2008, d’autres spécialisations apparaissent, initiées par les écoles d’ingénieur. Polarisée sur trois secteurs en vogue : l’énergie, le management environnemental et les technologies propres, l’ENSIATE forment par exemple des spécialistes des énergies, de la gestion de l’eau ou du traitement des déchets. Avec à la clé, des salaires annuels bruts allant de 31 000 à 80 000 euros. De quoi susciter des vocations.

A lire aussi dans Terra eco :
- L’interview : Michel Rocard chez les pingouins
- Où se cache l’emploi vert ?
- Notre rubrique : le geste vert

[1] Celles des pays du G8 plus l’Afrique du Sud, l’Inde, le Mexique, la Chine et le Brésil.

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