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Grid & Green

Par Paul
28-05-2018

Réchauffement climatique : l’affaire de tous ?

Depuis début mai 2018, la France est en déficit écologique. Malgré des promesses et des solutions disponibles, le pays laisse une dette qui pèse de plus en plus lourd. Dans cette course à la survie de la planète, les entreprises privées semblent montrer la voie aux entités publiques…

Le 5 mai 2018, la France a fêté un anniversaire symbolique. Et pas vraiment réjouissant. Selon un rapport publié par la WWF (World Wide Fund for Nature), ce jour correspond au moment où notre pays a commencé à dépasser les ressources naturelles que le territoire peut produire en un an. La France vit donc à crédit et creuse son déficit écologique. Le principal responsable de ce triste constat ? Les émissions de CO2 qui laissent une empreinte majeure (56%). À eux trois, les secteurs du logement, des transports et de l’alimentation génèrent plus de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. La pression qu’ils exercent sur les milieux naturels est intenable.

Les raisons de cette reprise

La transition écologique française n’est pas encore au point, loin s’en faut. Ces trois dernières années, notre empreinte a augmenté de 5%. La raison ? Le recours accru aux énergies fossiles, à commencer par le pétrole dont le faible prix a incité les entreprises à se tourner vers lui. Entre 1990 et 2016, rien que dans le domaine des transports, les émissions de CO2 ont progressé de 11,4%, en particulier du fait des transports routiers. L’évolution de nos modes de consommation est la clé pour espérer une inversion de cette courbe dangereuse pour notre planète. Au niveau de l’alimentation, des énergies renouvelables ou encore des modes de déplacement, les solutions alternatives et disponibles ne manquent pas. Encore faut-il s’y consacrer pleinement…

Dans son rapport, la WWF appelle le gouvernement à se fixer des objectifs clairs, crédibles et détaillés pour la prochaine décennie. En tenant compte de la compétitivité accrue des énergies renouvelables, la France doit être en mesure d’atteindre un équilibre entre son empreinte laissée et la capacité de la Terre à y répondre chaque année. À l’horizon 2050, l’ONG souhaite que le pays arrive à un système énergétique décarboné et le gouvernement a récemment annoncé qu’il allait réviser à la hausse ses objectifs. Affaire à suivre…

Les entreprises comme moteurs des énergies renouvelables ?

Du côté des entreprises, il semble que le message d’alerte lancé il y a de nombreuses années déjà par les ONG de défense de l’environnement a été pleinement intégré. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ont même montré la voie. Quelques exemples : Google a investi dans le développement de l’éolien et du photovoltaïque ; Apple a mené une politique d’efficacité énergétique innovante, notamment à travers ses data centers qui fonctionnent avec une énergie 100% renouvelable ; idem pour Facebook qui a réalisé de gros efforts avec ses data centers (alimentés à 50% d’énergies renouvelables en 2018, contre 22% en 2010). Enfin, Amazon apparaît plus en retrait malgré son projet de construction d’une ferme éolienne de 256 mégawatts au Texas annoncée en 2016.

Quid des entreprises françaises ? Celles du CAC 40 ont pris du retard et il faut se tourner vers la French Tech et les startups pour observer des modèles innovants 100% propres. Mais les temps changent, notamment grâce aux PAREO. PAREO ? PSA Automobiles, Airbus, Renault, EDF et Orange ! Ces cinq entreprises reflétant notre savoir-faire et notre compétitivité ont mené de belles initiatives ces derniers mois, à commencer par EDF. Le groupe a pris l’engagement en mai 2018 de réduire fortement ses émissions directes de CO2, avec un objectif de 30 millions de tonnes en 2030 au lieu de 51 millions de tonnes en 2017. Soit une réduction de 40% ! « Les lancements récents du Plan Solaire et du Plan Stockage Electrique d’EDF démontrent la force avec laquelle le groupe entend concrétiser cette vision d’une économie bas carbone », a déclaré Jean-Bernard Lévy, Président Directeur Général d’EDF, dans un communiqué. Cet objectif élevé et inédit passe par la fermeture ou l’adaptation des centrales à charbon et à fioul et par le développement de moyens de production renouvelables, en complément de la production nucléaire et hydraulique.

De son côté, Orange suit une voie similaire en promettant de réduire de 50% ses émissions de CO2 par usage-client en 2020. Fin 2016, une réduction de 48% avait déjà été constatée par rapport à 2006. Réduire la consommation d’énergie due aux réseaux, étudier et optimiser les bâtiments, repenser les déplacements pour réduire les émissions : le groupe a pleinement analysé les points d’amélioration pour baisser drastiquement ses émissions de CO2. Ouf, l’espoir est encore au bout du fil !

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