Métro pop

La station Sèvres-Babylone à Paris a pris un coup de jeune. Fini les vitrines poussièreuses du quai de la ligne 10, Bellinda est passée par là-bas. La jeune artiste s’installe pour un an dans le métro parisien, après avoir séduit le ministère de l’Ecologie et du Développement durable. Ce dernier voulait communiquer sur la consommation durable, les écogestes et les promesses du Grenelle. Une mission pour Bellinda qui s’est spécialisée dans les boîtes et scènes de la vie moderne, entre surconsommation, héros de télévision et paquets de bonbons. « Mon travail, je le qualifierais de pop et d’acidulé. J’assume mon surréalisme, mon côté manège enchanté. »

Pour cette commande publique, elle a eu carte blanche et des thématiques comme ligne directrice : habitat, transport, énregie, tourisme, biodoversité… Pour elle, la difficulté fut de gérer le changement d’échelle. D’habitude, elle imagine ses tableaux sur ordinateur en deux dimensions, puis les met en forme dans de toutes petites boîtes en bois. Des mini-maisons artistiques qui font fureur, au Japon notamment.