ISOLATION
Polystyrène expansé
Origine : synthétiquePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 18 à 20 cm d’épaisseur) : 15 à 20 euros
Marché : 35 % du marché des isolants
+ Garantie légale
+ Fabriqué en France
Cycle de vie très énergivore
Forte contribution à l’effet de serre
Pas ou peu recyclable
Dégage du pentane lors de la pose
Laine de verre
Origine : minéralePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 17 cm d’épaisseur) : 6 à 16 euros
+ Garantie légale
+ Le leader du marché est français
Cycle de vie énergivore
Forte contribution à l’effet de serre
Pas ou peu recyclable
Présenterait des risques d’affections dermatologiques
Laine de roche
Origine : minéralePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 20 cm d’épaisseur) : 6 à 10 euros
+ Garantie légale
+ Le leader du marché est français
Cycle de vie très énergivore
Forte contribution à l’effet de serre
Pas ou peu recyclable
Présenterait des risques d’affections dermatologiques
Ouate de cellulose
Origine : végétalePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 18 à 20 cm d’épaisseur) : 10 à 42 euros
+ Cycle de vie peu énergivore (en vrac)
+ Garantie légale (la plupart des marques)
+ Produit issu du recyclage du papier
+ Production 100 % française
Isolant écologique qui peine à se généraliser pour des questions de
méconnaissance et de disponibilité
Laine de chanvre
Origine : végétalePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 19 à 21 cm d’épaisseur) : 20 à 40 euros
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Recyclable en fin de vie
+ Cycle de vie peu énergivore
+ Potentiellement moins concentrée en substances à risques
+ Importante production française
Garantie légale uniquement sur certaines marques
Laine de lin
Origine : végétale
Prix pour une bonne isolation (1 m2 sur 18 à 23 cm d’épaisseur) : 22 à 40 euros
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Recyclable en fin de vie
+ Cycle de vie peu énergivore
+ Fabriquée en France
+ Potentiellement moins concentrée en substances à risques
Garantie légale sur certaines marques
Fibre de bois
Origine : végétalePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 18 à 23 cm d’épaisseur) : 24 à 75 euros
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Garantie légale sur la plupart des marques
+ Recyclable en fin de vie
+ Cycle de vie peu énergivore
+ Potentiellement moins concentrée en substances à risque
Liège
Origine : végétalePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 18 à 22 cm d’épaisseur) : 28 à 71 euros
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Recyclable en fin de vie
+ Cycle de vie peu énergivore
+ Potentiellement moins concentré en substances à risques
Pas de garantie légale sur la plupart des marques
Sur les 5 principaux fabricants, un seul est français
Disponible en quantité limité : les chênes-lièges poussent lentement !
Laine de mouton
Origine : animalePrix pour une bonne isolation (1 m2 sur 17 à 21 cm d’épaisseur) : 20 à 36 euros
+ Cycle de vie peu énergivore
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Recyclable en fin de vie
Sur les 6 principaux fournisseurs, 4 sont français, même si une partie du processus de fabrication peut se faire à l’étranger
Pas de garantie légale
Paille
Origine : végétalePrix pour une bonne isolation : 2 euros la botte
+ Faible contribution à l’effet de serre
+ Approvisionnement ultralocal : les agriculteurs sont d’excellents fournisseurs !
+ Recyclable en fin de vie
+ Pas de substances à risque
Pas de garantie légale
CONSTRUCTION
ParpaingType : mur porteur non isolant, donc nécessité d’ajouter un isolant. Inadéquat pour des constructions très performantes.
+ Peu cher au m2
+ Garantie légale
+ Fabrication française : 400 sites de production
Cycle de vie très énergivore
Béton cellulaire
Type : mur porteur et isolant.+ Garantie légale
+ Fabrication française possible (Mios, Montereau, Saint-Savin)
+ Déchet revalorisé en remblais de carrière
Cher au m2
Cycle de vie très énergivore
Béton de chanvre
Type : mur porteur et isolant+ Cycle de vie peu gourmand en énergie
+ Garantie légale
+ Recyclable totalement
+ Fabrication française (Champagne-Ardennes)
Cher au m2
Monomur terre cuite
Type : mur porteur et isolant.+ Garantie légale
+ Fabrication française
+ Recyclable
Cher au m2
Cycle de vie très énergivore
Bois
Type : mur porteur, capacité isolante+ Cycle de vie peu énergivore
+ Garantie légale
+ Recyclabilité totale
Cher au m2
Filière française, mais importation d’Europe du Nord et de l’Est
La construction bois représente 6% de la maison individuelle
Sources Bases données IBO (Autriche) / INRA / documents association ARCANNE / La Maison écologique n°49 / Etoile du berger / Association Hespul / Caron marketing
BIOCLIMATIQUE, ECOLOGIQUE, PASSIVE, A ENERGIE POSITIVE : KESAKO ?
La maison bioclimatique Elle est conçue en prenant en compte l’environnement alentour, soit en lui faisant bénéficier au mieux du soleil, du terrain, soit en la protégeant des vents.La maison HQE La démarche Haute Qualité Environnementale définit des critères écoresponsables, comme la gestion de l’eau et des déchets, mais ne se focalise pas sur l’efficacité énergétique. Si ce type d’habitat s’attache à respecter l’environnement, on ne peut pas le qualifier de construction écologique.
La maison BBC Cette norme du « Batiment Basse Consommation » remplacera, en 2012, l’actuelle réglementation thermique (au code barbare de « RT2005 »). Accessible dès aujourd’hui, le label BBC, délivré par l’association Effinergie, atteste que les besoins en chauffage d’une construction sont inférieurs à 50 kWh/m2/an.
La maison passive Bien ventilée, étanche et pourvue de ses propres sources de production énergétique, cette construction exige moins de 15 kWh/m2/an de chauffage et produit autant d’énergie que celle consommée par ses occupants. Basé sur le modèle allemand PassivHaus et labellisé par l’association La Maison Passive, ce concept ne bénéficie pas d’avantages fiscaux en France.
La maison positive La conception d’une telle construction a été tellement optimisée que ses besoins en chauffage sont quasi nuls et que lui adjoindre des panneaux solaires lui permet de produire plus d’énergie qu’elle n’en a besoin. Mais aucun label ne certifie cette appellation.
La maison écologique C’est l’appellation « fourre-tout » qui, en théorie, devrait réunir des critères de performances énergétiques – faible consommation d’énergie –, sanitaires – matériaux sains et non nocifs pour ses habitants et ceux qui qui les fabriquent – et de respect de l’environnement – matériaux dont le cycle de vie a été optimisé, peu d’énergie grise consommée.
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