Les poissons préfèrent l’air de la ferme

Bar de haute mer, saumon sauvage : ces deux estampilles prisées des consommateurs disparaissent des étalages depuis quelques années. La faute aux fermes d’aquaculture dont sont issus 43 % des poissons consommés dans le monde (contre 9 % en 1980). Le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) chiffre à 50 milliards d’euros la valeur de cette production humainement assistée. Si les consommateurs des pays riches risquent de faire la grimace en lorgnant leur assiette, FAO et Banque mondiale en revanche se congratulent. Elles ont fait de l’aquaculture leur cheval de bataille contre la faim dans le monde.