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Le musée des Arts et Métiers s’emballe |
Affiche de l’exposition, « L’innovation est dans la boîte »
Plus design, plus accrocheur, moins lourd, moins polluant. L’emballage ne cesse d’être repensé. Mais finit toujours au fond de la poubelle ! Chaque année, un Français jette 125 kilos d’emballage, ce qui reprèsente un tiers de ses déchets.
Le verre
5000 ans que l’homme l’utilise. Pas très innovant, le verre est très apprécié pour sa solidité. Mais son poids reste un handicap.
la conserve
Avant Internet, avant l’automobile, il y a eu la révolution de la boîte de conserve, en 1810 en Grande-Bretagne et quinze ans plus tard en France. L’acier et l’aluminium se font concurrence depuis 150 ans.
Le plastique
Le petit dernier et le plus détesté. Fabriqué à partir de pétrole, le plastique est le premier matériau d’emballage en terme de chiffre d’affaires.
Plus moderne : la puce RFID
En 1980, le code-barres facilitait la gestion des stocks. Aujourd’hui, l’identification du produit peut se faire par fréquence-radio (RFID). La puce peut signaler une rupture de la chaîne du froid ou une altération pendant le transport...ou peut même révéler l’identité de son acheteur !
le recyclage
Une fois triés, les emballages passent à la phase ultime. L’objectif du Grenelle de l’environnement est de redonner vie à 75% de ces déchets ménagers d’ici 2015.
L’incinération
Effectuée entre 700 et 900°C, L’incinération permet de réduire de 90 % le volume des déchets et de 75 % leur poids. Dotée du plus grand parc d’Europe, la France compte 128 usines d’incinération.
Dis, c'est quoi cette bouteille de lait ? Depuis le 15 mai, le musée des Arts et Métiers de Paris présente sa collection printemps-été dédiée à l'emballage alimentaire, du design au recyclage en passant par les innovations techniques.
Par
Justine Boulo
Justine Boulo
Née au bout de la Loire, un pied dans l’Atlantique, l’autre embourbé dans la terre, elle s’intéresse aux piafs et aux hortensias, observe ses voisins paysans et leurs élevages bovins. Elle enrage devant les marées noires. Licenciée en lettres, elle sort diplômée de l’Institut pratique du journalisme de Paris en avril 2012. Elle scrute les passerelles qui lient les hommes à leurs terres. Parce que raconter la planète, c’est écrire au-delà des pommes bio et du recyclage de papier.
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